Je constate amusé que cette condamnation à de la prison ferme – pour une simple réponse explicative à un article et à son auteur, dont j’estimais qu’ils me diffamaient pour raison politique – tombe le jour de mon anniversaire ! Sans doute la précision suisse...
Bien sûr, je vais faire appel.
En attendant, pour essayer d’en faire le commentaire le plus juste et le plus précis, je pense qu’on doit y voir deux choses :
d’abord la volonté de plaire au pouvoir français qui me persécute, auquel je tiens tête depuis 20 ans et qui a motivé mon exil en Suisse.
Ce qui pose la question de la perte d’indépendance et de neutralité, qui faisait le prestige de ce pays, et de sa soumission aux injonctions mondialistes, comme on a pu le constater aussi dans l’affaire ukrainienne...
ensuite, et c’est le plus important, faire coup double en se servant de mon cas et de ma personne, pour conférer au mouvement et aux militants LGBT un statut d’intouchables, alors que ce mouvement – issu aussi de la volonté mondialiste – inquiète, pour ne pas dire plus, l’immense majorité des Suisses de raison pour l’influence dangereuse, voire catastrophique qu’il exerce sur la santé morale et physique de la jeunesse de ce pays !
C’est à la suite à donner à cet aspect du dossier, qui va très au-delà de ma petite personne, que je réfléchis actuellement avec mon avocat.
En attendant, qu’on ne me parle plus du scandale démocratique que constituerait le crédit social chinois !
Le communiqué de l’avocat d’Alain Soral
Il est encore prématuré de se déterminer en détail sur un jugement dont nous n’avons que le dispositif, mais nous pouvons d’ores et déjà constater, vu l’absence d’éléments constitutifs de l’infraction défine par l’article 261 bis CP, que l’on entérine hélas un véritable délit d’opinion.
La question posée n’est désormais plus « Avez-vous fait cela ? » mais « Que pensez-vous au fond de vous-même ? »
Comme l’a si bien démontré l’un de mes confrères français, on rétablit le crime peccamineux en sondant les âmes et les arrière-pensées pour savoir si vous avez des pensées impures et si vous avez dès lors péché contre les dogmes de la pensée unique.
La condamnation d’Alain Soral-Bonnet est d’autant plus critiquable que le parquet s’est fortement appuyé sur des condamnations étrangères, en réalité une seule affaire, alors que le droit français, bien plus répressif que le nôtre en matière de délit de presse, n’a jamais condamné le prévenu pour l’équivalent de notre disposition sur l’homophobie.
Quant à la peine, ramenée de trois à deux mois de prison ferme, elle démontre à elle seule que nous avons affaire à un pur procès politique et d’opinion.
Affaire à suivre devant le tribunal fédéral bien entendu et, le cas échéant, devant la Cour européenne des droits de l’homme.
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