Le petit banquier de chez Rothschild devenu président de la République par la grâce d’un superbe montage médiatico-bancaire et d’un miracle comptable au premier tour, pourrait passer pour l’homme le plus généreux du monde. N’a-t-il pas versé 206 milliards d’aides aux entreprises, petites ou grandes, depuis mars 2020, au début de l’opération mondialiste « Covid contre les humains » ?
On pourrait le croire, mais on peut aussi sortir la calculette. Et là, on se rend compte que la manne céleste tombée de l’Élysée représente un cadeau à élastique, un surcoût à crédit. Le cadeau à élastique est celui qu’on donne avec grâce et qui revient deux fois plus fort.
Nous n’allons pas rentrer dans le détail technique des aides et des prêts, ça reviendrait à jongler avec les milliards et les sigles du type « PGE ». Plus intéressant est la mise en relation de ces 12 mois d’aides diverses avec la situation économique actuelle, et surtout celle des ménages. Car ce sont les entreprises en premier lieu, même s’il y a évidemment des millions d’employés derrière, qui ont bénéficié de la pluie d’argent en apparence gratuit.
Deux changements notables marquent la période actuelle post-confinements : l’explosion du prix des carburants, et une inflation record, toujours pas admise officiellement par l’INSEE malgré l’évidence dans les caddies au supermarché (on a moins de produits avec autant d’argent).
Pourtant, le fameux indice des prix à la consommation (IPC) inclut un millier de produits, dont seuls 10 % sont rendus publics, histoire d’évider les manipulations des grandes enseignes. On se demande comment l’INSEE peut nous pondre une inflation de 1,1 % en 2019 et de 0,5 % en 2020, avec une estimation à 1,9 % en 2021 alors que les principaux produits alimentaires, pour ne parler que d’eux – on reparlera des carburants plus loin – ont pris 20 % sur l’étiquette !
Des chiffres réels – parfois BFM informe – à comparer à ceux de l’INSEE qui nous sort que la hausse est prix alimentaires est de 1,9 % !
Et même si les Français ont épargné de manière forcée 156 milliards depuis l’agression sanitaire mondialiste – la transformation de la grippe saisonnière en guerre mondiale contre les gens –, s’ils croient avoir gagné dans l’affaire, ils ont en réalité perdu, et ils vont continuer à perdre. Car nos crânes d’œuf de Bercy ont tout prévu.
En passant, reconnaissons que sous la pression, l’INSEE a fini par admettre la réalité qui venait d’en bas :
Pour se rapprocher du vécu des Français, l’Insee calcule le revenu et le pouvoir d’achat « arbitrables » des ménages. Il s’agit du revenu et du pouvoir d’achat, déduction faite des dépenses pré-engagées. Ces dépenses sont les consommations qui prennent la forme d’un contrat ou d’un abonnement difficilement renégociable à court terme. Ils concernent le logement (loyer, chauffage…), les services financiers, les technologies de l’information et de la communication.
La part des dépenses pré-engagées dans le budget des ménages a été forte entre 1960 et 1985. Sur les 20 dernières années le poids des dépenses pré-engagées est passé de 26,8 % à 29,4 %.
De ce fait, les ménages disposent de marges de manœuvre plus réduites qu’auparavant dans la gestion de leur budget. Ceci influence sans nul doute la perception qu’ils ont de l’évolution de leur pouvoir d’achat. De plus, la part des dépenses pré-engagées dans le budget est plus élevée pour les ménages à faibles revenus : elle passe de 38 % pour les ménages pauvres et à 22 % pour les ménages aisés, selon une étude de la Drees de 2016.
Ce « ressenti » économique rappelle le sentiment d’insécurité des Français : les hiérarques du Parti socialiste ne voulaient pas reconnaître que ce ressenti n’était pas qu’un ressenti, mais une réalité. Cela leur a coûté non seulement les élections, mais la vie tout court de leur parti, qui est aujourd’hui devenu croupion.
L’autre changement, pour en revenir au sujet, c’est la hausse brutale de 2020 à 2021 du coût des carburants : 20 centimes en un an seulement. Or, les dépenses énergétiques entrent pour 7 % dans le budget total des ménages (4 % pour le seul carburant), mais entre 10 et 15 % pour les ménages les plus pauvres ! La famille française moyenne de 4 personnes dépense 3 109 euros par mois, soit 37 308 euros par an.
Ce qui donne 2 723 euros de dépenses énergétiques. Sachant que le coût de l’électricité est en train d’être complètement débridé (personnellement, l’EDF nous a proposé un plan annuel avec 50 % d’augmentation sur la facture, sans aucun changement de consommation dans notre foyer !), et que l’essence augmente en flèche, on va donc dépasser allègrement les 3 000 euros de dépenses énergétiques annuelles. Et sur ces 3 000 euros, l’État en récupère une grande partie, puisque quand l’automobiliste absorbe un litre à la pompe, en réalité, il paye deux fois plus Bercy que les pays producteurs !
- Et ça, c’est en octobre 2018, juste avant le soulèvement des Gilets jaunes, et quand le prix du brut ne s’était pas effondré !
Quand la mondialiste Emmanuelle Wargon annonce pour des raisons « écologiques » la hausse du prix des carburants, une semaine avant le soulèvement des Gilets jaunes...
La facture énergétique française oscille entre 86 et 100 milliards par an, ce qui rapporte 43 milliards à l’État, sans oublier la scélérate TICPE, cette « double peine fiscale ». Aujourd’hui, le coût du baril (donc hors transport, raffinage et distribution), se monte à 73 dollars, mais un baril fait 150 litres. Donc le litre de brut coûte un demi euro. La chute des prix du pétrole se poursuit, mais le coût à la pompe explose chez nous, c’est bien le signe que le gouvernement se gave sur notre dos.
Dans le commentaire de la journaliste, on sent que « l’augmentation du prix des carburants » est quelque chose de naturel, de l’ordre du fatalisme, du coup ça prête à sourire :
Et si on ajoute la TVA sur les produits de consommation courante, une TVA de 20 % sur des prix qui augmentent en gros de 20 % depuis un an dans le secteur ô combien vital de l’alimentaire, mais cela va aussi être le cas dans les produits industriels puisque le coût des matières premières explose, alors l’État va se récupérer en TVA sur la consommation incompressible des citoyens.
Nul doute que les 206 milliards accordés généreusement par le petit rothschildien à la tête de l’État seront non seulement récupérés, mais le patron de la Banque de France Villeroy de Galhau nous a expliqué qu’il faudra en plus rembourser la dette, comprendre les intérêts aux grands prêteurs que sont les banques et les assurances. Car ce sont eux qui nous mangent la laine sur le dos, sans tomber dans les excès des années 30.
Nous Français avons bien reçu un cadeau à élastique, qui revient deux fois plus fort dans notre gueule.
Que les économistes de formation veuillent bien nous excuser pour cette démonstration un peu brute, mais personne en France ne pourra nier que tout est devenu plus cher. Pour une fois, on est du côté de BFM TV !
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