Michel Dakar est un homme qui s’intéresse au pouvoir profond et au judaïsme. Le 29 août 2024, il a été condamné à un internement psychiatrique sans limite de durée. Son avocat, Me Dangléhant, a réclamé une contre-expertise, qui ne lui a pas été accordée. Voici un extrait du courrier que nous avons reçu de la part de son comité de soutien.
Le 28 août, l’audience s’était tenue en présence d’une douzaine de personnes. Le préfet, qui a enclenché la mise en examen de Michel Dakar, puis son internement, n’était pas là, n’était pas représenté non plus. La première présidente de la Cour d’Appel, Mme Marie-Christine Leprince, n’était pas présente non plus. Mais devant le Palais de justice, des manifestants dont le rassemblement avaient été autorisé, informaient les passants sur les nombreux cas d’internement abusif, comme de placements d’enfants retirés à leurs parents par l’ASE de façon injustifiée.
M° Dangléhant a énuméré les vices de procédure devant entraîner une annulation immédiate de toute la procédure. En particulier, et entre autres irrégularités, le fait que la décision du Dr. Marie Bur (d’enfermer Michel Dakar) ne repose sur la constatation d’aucun fait prêtant à intervention des forces de l’ordre. Michel Dakar n’a jamais mis en danger la vie d’autrui ni la sienne, il n’a causé aucun trouble à l’ordre public. On ne sait pas quel texte ou quel dessin de sa main a déplu au point qu’il faille l’enfermer. (...)
Un universitaire et mathématicien, Christian Velpry, écrit, à la lumière de ce que Michel Dakar a publié sur son site http://the-key-and-the-bridge.net (un site en français) : « J’ai senti, chez M. Dakar, un intérêt vaste ouvert pour tout ce qui peut concerner la vie de la société, ses diverses strates et les hommes qui y vivent, ses constantes et ses variations, ces dernières, si nombreuses et imprévues étant en général assez difficiles à saisir. Or il semblait que Michel pouvait déceler très vite un grand nombre de détails significatifs, ainsi que font les esprits analytico-synthétiques ».
Sur son blog, on découvre que Michel Dakar s’intéresse à la politique profonde, un intérêt qui déborde parfois dans la mystique. Il relaie des liens que les prétendus complotistes relaient chaque jour sur les réseaux sociaux, sans déclencher les foudres des autorités. C’est peut-être parce qu’il s’intéresse de près au judaïsme que ses ennuis ont commencé. Il y a bien un lien sur aredam.net intitulé « une analyse du problème juif », mais le blog est à l’arrêt depuis 2022. Nous n’avons pas creusé pour trouver la vraie raison de son internement, mais cela reste flou.
Globalement, il suffit de peu dans la France d’aujourd’hui pour passer non pas pour fou, mais pour dangereux. Voir les accusations d’apologie de terrorisme et autres fadaises qui tombent sur les résistants à l’ordre mondialiste.
La lettre se termine ainsi :
Michel Dakar a souligné que depuis 3 semaines, ce qui lui est reproché est aussi changeant que flou. Il a refusé, au bout de 12h de garde à vue, de reconnaître aucun des griefs finalement retenus : ni incitation à la haine raciale, ni apologie du terrorisme. Il a été longtemps tuteur légal de sa mère, vit fidèlement en couple depuis 30 ans, c’est un homme rangé, à 69 ans. _Lui reproche-t-on des faits qui ne sont mentionnés nulle-part ? Ce serait illégal. On a apparemment inventé pour Michel Dakar un nouveau modèle de délinquant : le fou qui ignore qu’il est fou, dont personne n’a détecté la folie, et qui n’a mis la vie de personne en danger.
En espérant qu’il ne sera pas le premier d’une longue série, nous suivrons avec attention la procédure.
Le dessin publié en une est tiré de son site aredam.net.