La polémique autour d’Imane Khelif ne s’estompe pas. Trois semaines après sa victoire aux Jeux olympiques de Paris vendredi 9 août, la boxeuse algérienne est attaquée par une autre personnalité mondiale de premier rang.
Cette fois, c’est le président russe Vladimir Poutine qui se joint personnellement à la campagne mondiale de dénigrement contre Imane Khelif.
Pendant les JO de Paris 2024, la pugiliste algérienne était accusée par de grandes figures de l’extrême-droite mondiale d’être une transgenre et d’avoir changé de sexe pour pouvoir concourir dans les épreuves de boxe féminine.
Malgré les dénégations et le soutien que lui a apporté le Comité international olympique (CIO), des personnalités mondiales ont appuyé les accusations, à l’image de l’ancien président américain Donald Trump, de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, de l’écrivaine britannique J.K Rowling et du milliardaire propriétaire de la plateforme X, Elon Musk.
Envers et contre tous, Imane Khelif est devenue championne olympique vendredi 9 août en battant en finale de la catégorie des -66 kilogrammes la Chinoise Yang Liu. Le jour de la finale, son avocat a annoncé avoir déposé plainte auprès de la justice française pour « harcèlement aggravé ».
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Au cours d’une rencontre avec des étudiants dans la ville russe de Kizel, Vladimir Poutine a jugé « injuste » la victoire de la boxeuse algérienne aux Jeux olympiques de Paris 2024, sans la nommer.
« Ils tuent le sport féminin (..) N’importe quel homme peut simplement se déclarer femme et participer à n’importe quelle compétition sans donner aux femmes la moindre chance de remporter des médailles, encore moins de premières places », a-t-il accusé, selon Associated Press qui a rapporté ses propos ce lundi 2 septembre.
Le président russe a rappelé les propos d’un homme italien qui a dit qu’il se transformera en femme pour venger sa compatriote Angela Carini, battue par Imane Khelif aux huitièmes de finale des JO 2024, après un combat qui n’a duré que 46 secondes.
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Le gouvernement russe énumère les menaces
qui pèsent sur la jeunesse du pays
« Le cosmopolitisme et l’individualisme des jeunes pourraient devenir un obstacle au développement et à la croissance économique de la Russie », ont déclaré les autorités russes.
Cette mise en garde figure dans la Stratégie pour la politique de la jeunesse russe jusqu’en 2030, qui a été approuvée par le gouvernement à Moscou jeudi. Ce document a été élaboré à la demande du président russe Vladimir Poutine.
« La Russie compte près de 38 millions de personnes âgées de 14 à 35 ans. Il est important de s’occuper de leur avenir pour garantir la sécurité nationale. Cela nécessite des efforts conjoints de la part des organes gouvernementaux et des organisations à but non lucratif et, surtout, l’implication des jeunes hommes et femmes dans la prise de décision », a déclaré le Premier ministre russe, Mikhail Mishustin, lors d’une réunion du conseil des ministres.
Le document stratégique souligne que le fonctionnement de la Russie en tant qu’« État puissant et économiquement développé » nécessite une population « orientée vers le pays et soutenant les valeurs traditionnelles ». Cet objectif devrait être atteint grâce au « développement harmonieux des jeunes et de leur potentiel créatif ».
En raison de son rôle clé dans la société, la jeune génération a été choisie comme « principale cible des interventions idéologiques menées de l’extérieur pour affaiblir l’État russe », souligne le document.
L’une des principales menaces qui pèsent sur les jeunes du pays est « l’imposition du mode de vie et des habitudes de consommation occidentaux », ce qui inclut des opinions extraterritoriales, apolitiques et des déviations sexuelles.
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Le document note que « les valeurs individualistes entraînent souvent des difficultés pour les jeunes à nouer des relations dans la famille, avec les amis et au travail ». Il souligne que le développement des valeurs collectivistes au sein de ce groupe d’âge est une tâche importante pour le gouvernement au cours des six prochaines années.
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