Le délire continue chez #LREM avec l’incroyable Anne Genetet qui explique en toute décontraction qu’on ne peut pas donner des #masques aux Français parce qu’ils oublieraient de se laver les mains#AttendezQuOnSorte #FrancePunie #Covid_19 #confinementtotalpic.twitter.com/CpVFsU4I7k
— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) April 1, 2020
« Attendez qu’on sorte »... Il y a des hashtags qui ne trompent pas. Tout est dit : le confinement est la cocotte-minute explosive des colères françaises accumulées : celle des Gilets jaunes, du corps soignant, des malades, et des privés de liberté. Les Français sont en colère parce qu’ils ne comprennent pas encore très bien pourquoi ils se retrouvent dans une telle merde, après avoir voté en 2017 pour le petit prince de l’Europe. Peu à peu, jour après jour, des journalistes et des internautes lucides font leur travail et révèlent les moments, les décisions et les hommes qui ont conduit à ce fiasco national. Un fiasco qui était pourtant annoncé depuis des lustres par ceux qui sont au front :
Un infirmier s'adresse aux ministres de BFM et plateaux Télé :"TAISEZ VOUS" #COVIDー19 #coronavirus #Macron #ConfinementJour16 #1avril #COVID19 pic.twitter.com/JwXTvLWvSf
— Le Général (@LE__GENERAL) April 1, 2020
Même notre ami Jaku, pourtant bien renseigné, ne comprend pas de quoi il retourne : les cliniques, on le sait par des ambulanciers, ont été vidées de leurs patients non prioritaires, à part les dialysés et les chimios. Des lits sont donc vides un peu partout. Mais ne jetons pas la pierre à ceux qui tentent de réorganiser le merdier : certaines cliniques reçoivent des patients atteints de formes pas trop graves de Covid-19. Il s’agirait alors d’un encombrement administratif.
Pour information, il y a en France 255 000 lits dans le public, 57 000 dans le privé d’intérêt public (donc réquisitionnables) et 97 000 dans le privé à but lucratif. En tout, la France, et l’infirmier l’a rappelé, dispose de 7000 lits dédiés aux soins palliatifs, ceci comprenant les équipes mobiles au nombre de 430. Les Allemands en ont 20 000 de plus pour une population de 82 millions d’habitant, contre 67 pour la France. Soit quatre fois plus pour seulement 22 % d’habitants en plus...
Plus on rentre dans l'horreur, plus le nombre de décès augmente, plus le mécontentement croît et plus leur côte de popularité augmente. Les médias, complices du pire, n'informent plus, mais alors quel est leur véritable objectif ?
— (@LSStephane) April 2, 2020
Mais sans trop entrer dans les chiffres, ce qui irrite et désoriente les Français, c’est le bombardement d’informations qui viennent de tous côtés : gouvernemental et médiatique (qui se serrent les coudes), personnel soignant qui communique directement via les réseaux sociaux, plus les Français confinés. Et là, on peut dire que la déchirure est totale.
Dans cet enchevêtrement de désinformation, de surinformation et de sous-information, les discours les plus alarmistes circulent, repris sans vérification par les internautes, en proie à une certaine panique :
France 2 Élise Lucet un médecin dit ""on" veut éliminer les personnes de 70 à 90 ans" je crois que tout est dit
— chrisdumontblanc (@christine74400) April 2, 2020
L’élimination des octogénaires qui est en cours, si l’on peut qualifier ce qui se passe ainsi, n’est que le résultat de l’incurie des gouvernements qui se sont succédé à la tête de la France depuis Sarkozy, et qui ont fait le pari du tout-libéral. Sous le duo Chirac-Jospin, malgré tout, il y avait encore un sens de la nation, de l’intérêt général, du service public.
Depuis Sarkozy, tout a volé en éclats, et la pseudo-gauche de François Hollande n’y a rien changé, puisque sa ministre de la Santé Marisol Touraine a réduit à néant les stocks de masques FFP2, les plus importants, ceux dont la France soignante a grand besoin aujourd’hui.
"Le port du masque ne sert à rien", disait Marisol Touraine.
La même Marisol Touraine qui, en 2013, fit passer le stock de masques FFP2 de 800 millions à zéro. pic.twitter.com/E1jWO6DtYO
— Nicolas Grégoire (@nicolasgregoire) April 3, 2020
Et après cette intervention d’une hypocrisie sans nom, voici ce qu’on apprend d’un internaute :
En 2013, Marisol Touraine revend le stock de masques pour 15 M d'euros , Jérôme Salomon était son conseiller chargé de la sécurité sanitaire Gabriel Attal et Benjamin grivaux, ses adjoints de cabinet@GabrielAttal @EmmanuelMacron @olivierveran @EPhilippePM
— Cime du diable (@cimedudiable) April 2, 2020
L’étau se resserre autour des responsables. Déjà, la bande à Buzyn a été désignée dans le gigantesque conflit d’intérêts en cours, qui a fait penser à beaucoup de Français que le ministère de la Santé (publique) était plus intéressé par un futur vaccin pondu par une ou des multinationales que par la sécurité sanitaire immédiate des Français. On a l’impression d’être les cocus d’une affaire énorme, qui a été pensée. Lassés d’être sur la défensive, certains passent à l’attaque :
Le syndicat @VIGI_MI va déposer plainte aujourd'hui auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre Edouard Philippe, Christophe Castaner, et Laurent Nunez pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui, et entrave aux mesures d'assistance.
— Alexandra Gonzalez (@AlexandraGzz) April 2, 2020
On rappelle que ce syndicat policier s’était opposé à la brutalité de la répression anti-Gilets jaunes. Les colères françaises sont tout sauf éteintes, et on prédit un avenir très sombre aux responsables de ce chaos. Eux ne manquent ni de masques ni de désinfection :
« L’Élysée a été entièrement décontaminé par des pompiers spécialisés NRBC (nucléaire, radiologue, biologique, chimique). Les immeubles de l’Assemblée & du Sénat ont également été nettoyés par des soldats NRBC. Une info classée secret-défense indique Le Canard Enchaîné. » (Gaëtan Escorbiac, LFI/CGT)
#Coronavirus : désinfecter les rues ? « Inutile et dangereux », selon le ministère de la santé mais pourquoi donc avoir désinfecté l’#Élysée l’#AN et le #Sénat ? https://t.co/mUQajFThpO
— Jean-Marc Alric (@jmAlric11) April 2, 2020
Ceux qui n’ont pas lâché le combat pendant des années ne le lâcheront pas demain, le Jour d’après.
Marie #infirmière à Paris : "ces 20 dernières années, les #hôpitaux ont été dirigés comme des entreprises, à flux tendu. On en voit aujourd'hui les effets secondaires catastrophiques pour la #santé de la population à qui on demande toujours plus de #cotisations. Où va la tune ?".
— Infirmiere Encolere (@InfirmiereI) April 3, 2020
Bonus : le pauvre type en charge de la sécurité publique
Non mais ça va pas bien Lallement pic.twitter.com/RICRJCKz9y
— Thomas Vampouille (@tomvampouille) April 3, 2020
Les dégâts de la clique antifrançaise au pouvoir :
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