Plusieurs croix ont été détruites sur des sommets pyrénéens. L’armée, qui en avait installé une en 2015, a décidé de ne pas la remplacer.
Il n’y aura plus de croix de la discorde. Les militaires qui l’avaient hissée au sommet du pic Carlit ne la réinstalleront plus. C’est l’épilogue d’un imbroglio à presque 3000 mètres d’altitude entre les défenseurs de la laïcité et les tenants des traditions montagnardes. Cette croix neuve scellée en 2015 par les hommes du Centre national d’entraînement commando de Mont-Louis et de Collioure était siglée des insignes du 1er régiment de choc et du logo du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales. De quoi attirer le courroux de randonneurs et d’habitants de la région, au motif du non-respect de la laïcité.
Le monument, cible d’une pétition, avait été vandalisé une première fois. Les opposants ont eu le fin mot en juillet 2018. La croix d’1,40m de haut et de 40 kilos avait alors été sciée au moyen d’une meuleuse et jetée dans le vide par des individus jamais identifiés. Les militaires, en accord avec la préfecture des Pyrénées-Orientales, viennent d’annoncer sur France Bleu Roussillon qu’ils renonçaient à la réinstaller.
À côté d’une autre, plus vieille et abîmée, elle aussi démontée au même moment, elle marquait le sommet de ce pic très touristique, point culminant du département (2921 mètres).
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Rappel
Le 26 août 2018, sous la direction de Marco, responsable de la section perpignanaise d’Égalité & Réconciliation, des dizaines de militants ont hissé une croix au sommet du roc Saint Sauveur dans les Pyrénées-Orientales (1 235 mètres d’altitude).