François Hollande et Christiane Taubira ont, ce mercredi 27 janvier 2016, « convenu de la nécessité de mettre fin à ses fonctions au moment où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale ».
Voici un extrait du communiqué présidentiel :
« Le Président de la République a exprimé à Christiane Taubira, sa reconnaissance pour son action. Elle aura mené avec conviction, détermination et talent la réforme de la Justice et joué un rôle majeur dans l’adoption du mariage pour tous. »
Christiane Taubira, en délicatesse avec le peuple français depuis le début de son mandat, sera remplacée par le député socialiste du Finistère Jean-Jacques Urvoas.
« Il portera, aux côtés du Premier Ministre, la révision constitutionnelle et préparera le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et la réforme de la procédure pénale. »
Un mal pour un mal
Que les anti-Taubira calment leur liesse : Urvoas est ce qui se fait de pire dans le genre liberticide. Il est le rapporteur du texte sur la Loi Renseignement, qui permet au gouvernement de surveiller n’importe qui sans quasiment rendre de comptes. Le petit jeu des chaises musicales à la tête de l’État montre juste une chose : la tendance répressive dure inspirée par Manuel Valls, le coordinateur des intérêts israéliens en France, remporte un nouveau succès dans la prise du pouvoir réel. L’Élysée ne sera qu’une formalité pour cet État dans l’État, que Raymond Barre appela autrefois « l’anti-France ». À l’époque, toute la presse s’était foutue de sa gueule.
Aujourd’hui, on ne rit plus : l’anti-France est aux commandes, et on le sent passer.