L’attachement de toute la gauche à l’ancienne bonniche de Pierre Bergé, qui l’a utilisée pour sa loi extrêmement douteuse, est le signe d’une fin idéologique. Le Parisien du 1er juillet 2018 nous apprend que Taubira veut conduire une liste aux élections européennes de 2019. À gauche, tout le monde la pousse en tête de liste... tant les partis européistes français s’attendent à une déculottée.
Le leader du PCF, Pierre Laurent, a même milité en 2016 pour que Taubira se présente à la présidentielle : « Elle aurait incarné une France à laquelle beaucoup de gens aspirent, réconciliée et rassemblée », ose-t-il. Réconciliée ? Celle qui a craché sur les familles, sur les chrétiens, sur la sécurité nationale ? Ça en dit long sur le degré de lucidité des derniers survivants de la gauche de trahison !
« Elle n’a aucune ligne. Elle a l’échine souple, très, très souple, éreinte l’ancien député PS Malek Boutih, qui rappelle qu’elle a voté la confiance au gouvernement Balladur en 1993. »
Il faudra un jour que les gens de gauche comprennent à quoi Taubira a servi sous la Ve République finissante, depuis sa trahison de Lionel Jospin en 2002... C’est tout simplement l’ancêtre de Rokhaya Diallo, l’outil du communautarisme américain en France.
Mais n’égratignons pas la diva, devant qui tous les représentants de la gauche perdue se prosternent. Elle les domine, comme une maîtresse SM domine ses clients.
« L’écolo Yannick Jadot, fine mouche, a été le premier. Puis le patron du PS, Olivier Faure, le 28 mars, dans un café près de l’Assemblée. Ça a vite fuité. Benoît Hamon, enfin. “Elle incarne presque physiquement les valeurs de gauche”, vante son ami Stéphane Troussel, patron de la Seine-Saint-Denis. »
Pourtant, elle ne sort que des fadaises truffées de ces mots-clés qui font rêver les imbéciles. Elle s’exprime avec style certes, une emphase de suffisance pompeuse, mais à l’arrivée, il ne reste que de la forfanterie politique balayée par le réel.
Ce qui sous-tend Taubira, c’est la détestation de la France, à l’image de son ex-mentor Pierre Bergé. Tout ce qui peut affaiblir notre pays fait ventre : libérer les racailles, éclater la famille, communautariser les Noirs... Tiens tiens, étonnamment le programme de l’oligarchie !
Merde alors, la pure gauche serait-elle la grosse larbine inconsciente de la ploutocratie, la « nègre de maison » du Maître ? Mais avec Taubira, il n’y a pas d’inconscience, que du froid calcul, loin, très loin des chaleurs extatiques du gauchiste de base.
- Avril 2013. Christiane Taubira prononce un dernier discours à l’Assemblée nationale avant le vote de la loi sur le mariage gay
Taubira incarne donc la gauche servile qui, sous prétexte de super progressisme, taille dans la viande de la France pour faire avancer l’hydre mondialiste. Cherchez pas, tout concorde. Propulsée par ce moteur invisible mais bien présent, la diva plane à 12 000 :
« Elle rêve d’un poste international. “Avec moi, on ne parle pas de poste !” Une mission, pardon. Elle a été invitée partout : Canada, Etats-Unis — l’idée d’une conférence avec Michelle Obama a circulé —, Tunisie, Pérou, Côte d’Ivoire. A reçu des propositions des universités de New York ou Montréal, où elle a donné des conférences, non rémunérées. »
Antinationale jusqu’à la déraison, armée de son melon qui a triplé de volume, Taubira se voit pourfendre les monstres Trump et Poutine, ces sales Blancs qui tiennent à leur pays. On se frotte les yeux, la bonniche de feu Pierre Bergé se frotte aux puissants de ce monde et les terrasse en deux phrases :
« Elle s’enflamme : “Le monde va mal. Je veux vivre et me battre, transmettre, croire, aider à espérer ! I’m a fighter (NDLR : je suis une combattante) !”
Elle invoque “une urgence dramatique, comme on n’en a pas connue depuis la Seconde Guerre mondiale”, le combat de l’idéal européen contre les populistes, Donald Trump en tête. “Un fou furieux. Un cocktail explosif inédit d’ignorance, de vulgarité, de détermination, d’aveuglement joyeux. Sexiste ! Raciste ! Xénophobe ! Et réjoui !” Vladimir Poutine aussi, qu’elle pourrait “découper en lamelles”. Elle se reprend, à nouveau : “N’écrivez pas ça”. »
Ne trouvent grâce à ses yeux de biche atrabilaire que les apprentis sorciers mondialistes qui piochent dans le tiers-monde, ce réservoir de migrants, de ventres et de gosses. On sait où cela mène. Elle est belle, la Morale de gauche.