La victoire de Valérie Pécresse entérinée, le président de LR, Christian Jacob, a profité du comité stratégique, mardi, en présence de la candidate, pour taper du poing sur la table. Après son message sur Twitter se demandant « comment rester insensible » au discours d’Éric Zemmour, Guillaume Peltier, déchu de son rang de numéro deux après les régionales, s’est vu retirer son titre de vice-président.
Autre élu sanctionné par la direction : Gaël Perdriau. Le maire de Saint-Étienne, désormais ex-vice-président de LR, avait dénoncé « une course à l’échalote vers l’extrême droite » pendant le congrès. Enfin, après leur soutien à la candidature d’Éric Zemmour, les membres du Mouvement conservateur (ex-Sens commun) ont été sanctionnés. Christian Jacob a décidé de les exclure des instances du parti.
Ces dossiers tranchés, les Républicains se sont penchés sur l’organisation de la campagne… et les potentielles erreurs à éviter. Faut-il amender le projet de Valérie Pécresse pour parler aux Français ? Faut-il une « digue » entre LR, Éric Zemmour et Marine Le Pen comme le réclame Jean-François Copé ? « Chacun sait que je suis amie avec Éric Zemmour. Il met des vrais sujets sur la table. Une digue ça ne veut rien dire », a rebondi en comité stratégique Nadine Morano. La députée européenne a rappelé que personne n’était propriétaire de ses voix et qu’il fallait surtout parler « aux 15 millions d’abstentionnistes ». Si elle n’a pas toujours partagé les positions de Valérie Pécresse, elle a aussi indiqué vouloir mettre « toute son énergie » dans la campagne pour faire gagner la candidate. « Nous serons tous unis pour la campagne », a-t-elle assuré.
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