Les hommes et les femmes ne mangent pas le chocolat pour les mêmes raisons. Pour les femmes, ou disons la femme moyenne, le chocolat est un consolateur affectif. Pour les hommes, c’est un complément alimentaire bon pour le corps et l’esprit. Chacun trouve dans le chocolat ce dont il a besoin.
Les résultats de l’étude, qui s’appuie sur des questionnaires distribués à plus de 37 000 personnes, montrent que les femmes qui ont tendance à manger sous le coup de l’émotion sont 1,7 fois plus attirées par le gras-sucré que la moyenne. « Les aliments sucrés sont des aliments consolatoires, qui calment les angoisses. Or l’émotivité alimentaire est plus forte chez les femmes que chez les hommes », explique Laurence Plumey, médecin nutritionniste à Paris.
« Mais les femmes entretiennent une relation conflictuelle vis-à-vis des produits gras et sucrés. Étant davantage soumises à la pression de l’apparence et au culte de la minceur que les hommes, beaucoup de femmes se privent de sucre. Or la restriction appelle à la compulsion ».
Moralité : « mieux vaut gérer astucieusement son alimentation que de se priver ». L’étude confirme d’ailleurs que l’attirance pour le gras-sucré est particulièrement marquée chez les femmes qui déclarent suivre actuellement un régime pour perdre du poids.
De leur côté, les hommes favorisent les aliments gras et salés, davantage protéinés, énergétiques…et souvent associés à la « force » masculine, à l’instar du fromage ou de la charcuterie. (Le Figaro)
Ces deux reportages chantés montrent que les femmes pensent que leur surpoids – la femme est un surpoids, par définition, non seulement à cause du surplus de graisse placé dans les seins et les fesses par le Créateur, mais aussi quand elles se montrent pénibles avec les hommes – est dû à la consommation de chocolat, principalement. Or, c’est faux. Ces femmes ne mentent pas mais se trompent, elles manquent d’information, la preuve avec le 12e commandement à manger du chocolat tiré du site salondeschocolatiers.com :
Cette gourmandise ne ferait pas grossir, et pourrait même contribuer à la perte de poids, à condition qu’il s’agisse bien de chocolat noir. Même s’il est riche en calories, le chocolat noir contient en effet un taux élevé de catéchines, un antioxydant qui favorise la perte de poids et l’affinage des muscles.
Donc soit les femmes mentent, et grossissent à cause d’autre chose (paresse, bonbons, manque de sport, compulsivité), soit elles ignoraient cette information essentielle. Du coup, maintenant, elles vont pouvoir se gaver de choc, sauf que 40g suffisent par jour. En cas de déprime forte, on peut se taper une plaque (de 100g), mais ça tape automatiquement sur le foie à cause de la graisse. Et là, deux solutions, on reste dans la démonstration par arborescence, vous remarquerez : soit la dame est terrain foie, comme on dit en homéopathie, soit la dame n’est pas terrain foie. Dans le premier cas, elle va affaiblir son foie, dans le second, non.
Pour dire les choses grossièrement, les femmes bouffent du chocolat pour être moins malheureuses, ou parce qu’elles croient être malheureuses (elles pensent toujours qu’un bonheur supérieur existe pour elles ailleurs), alors que les hommes bouffent du chocolat pour être plus forts. On va probablement se faire allumer en coms avec cette généralisation sexiste, mais ça recouvre une certaine réalité, la preuve, l’étude sur 37 000 cas relayée par Le Figaro. Mais on n’avait pas besoin de cette confirmation statistique.
En mangeant 40 grammes de chocolat noir par jour, cela augmenterait les performances des sportifs. En cause : non pas les calories qu’il apporte, mais un flavonoïde bien particulier, l’épicatéchine, qui dilate les vaisseaux sanguins et réduit la consommation d’oxygène. (salondeschocolatiers.com)
Assez parlé des femmes chocolatées, passons aux hommes. Le meilleur exemple venant d’en haut, décortiquons la nutrition du glouton du Michigan. C’est qui celui-là encore ? Le ratel dans un roman de James Ellroy ? Nope, c’est le surnom de Michael Phelps, l’homme aux 28 médailles (23 or, 3 argent et 2 bronze seulement). Mick avale 9000 cal par jour, soit trois fois la dose d’un mec normal, et quatre fois celle d’une femme, voire cinq fois la dose de la bimbo aux faux seins de 2 kilos qui veut pas prendre un gramme. Mais quand on nage un demi-marathon par jour, on brûle un peu d’énergie.
Avec cinq repas quotidiens, « le Glouton du Michigan » fait vivre à lui seul les restaurateurs et épiciers d’Ann Arbor, là où il s’est préparé pour l’exploit. Dès l’aube, avant même sa première coulée, il avale une barre énergisante, un bagel et un bol de céréales. « Un en-cas léger et rapide avant l’effort ».
Le véritable petit déjeuner vient ensuite : un bol de riz à grains ronds, trois œufs, des pommes de terre sautées et des tartines de blé. « Je rajoute un morceau de bacon, parfois une omelette mais seulement lorsque j’ai vraiment faim », nuance-t-il. Pour varier les plaisirs, il opte parfois pour d’autres saveurs : feta, tomates, oignons. Et pour faire bonne mesure, il termine son repas en engloutissant une part de gâteau chocolat-banane. Phelps surveille même d’éventuelles fringales, lui qui nage environ 24 km par jour : « Pour les éviter, je peux ajouter une assiette de frites au fromage quand je suis en appétit ».
La fringale, c’est ce qui guette le nageur... de combat. Chez le cycliste courageux qui se tape la montée du Galibier, la fringale s’appelle une défaillance.
« Petit, il adorait les glaces, le chocolat, confiait sa maman Deborah pendant les JO. Il continue à en manger beaucoup. »
On commence par du chocolat et on finit en haut du Galibier, ça veut dire quoi ? Banane-chocolat : c’est la recette miracle anti-crampe ou anti coup de pompe. Si le JDD parle du gâteau chocolat-banane de Phelps, ce n’est pas un hasard.
Pour aller un peu plus loin dans la nutrition et le sérieux, on s’est intéressés à l’épicatéchine, ce flavonoïde dont le chocolat (noir) est bourré. Ce qui nous permet de sortir un peu du chocolat et d’aller vers d’autres aliments vertueux :
L’épicatéchine est le flavanol présent en plus grande quantité dans le cacao. Les thés noir et vert sont aussi riches en épicatéchine et représentent 40% des apports en ce flavanol dans les populations européennes. C’est notamment grâce à l’épicatéchine que le cacao possède des effets bénéfiques sur le risque cardiovasculaire. On en trouve aussi dans les pommes. Voici pourquoi vous devriez consommer régulièrement thé, pommes et cacao. (lanutrition.fr)
En cette période de vaccination forcée pour les plus fragiles, les plus soumis ou les plus ignorants, il est bon de savoir que :
« les études d’observation montrent que ceux qui consomment le plus de chocolat ont un risque de maladies cardiovasculaires diminué de 37 % et un risque d’AVC diminué de 29 % » disent les auteurs de l’étude. « Boire 3 tasses de thé noir ou vert est associé à un risque d’AVC diminué de 13 %. Et une autre étude montre que les personnes qui boivent 1 à 3 tasses de thé vert par jour ont 36% de risque en moins de faire un AVC ».
Au revoir AVC ! Merci qui ? Merci E&R et ABS !
Le menu idéal du résistant, dit régime du maquisard
le matin, banane, chocolat (2 à 4 carrés de noir à 70 %, un bon compromis entre vertu et amertume), un litre de thé vert (sencha ou earl grey) infusé 2-3 minutes, pas plus, sinon ça vire amer (ça fait 3 tasses de 300-400 cl), des fruits secs (raisins, canneberges, noisettes, amandes, noix) à foison, avant tout cela – à jeun – une cuillerée d’huiles mélangées (en prendre 4 selon votre âge, on conseille lin, olive, noix et par exemple marine, celle qui pue le poisson mais riche en DHA, les fameux oméga-3, acide gras super bon pour la santé), des gâteaux secs peu sucrés (pas de merdes ultratransformées), normalement avec ça vous n’aurez pas trop faim à midi.
En cas de coup de barre, selon vos activités mentales ou physiques (genre bûcheron qui fait une thèse sur « Satan aujourd’hui » en abattant des chênes à la main), des cacahuètes (bio de préférence) grillées et salées, un bout de poisson gras (sardine, saumon, thon ou foie de morue), re-des graines si vous avez la dalle l’après-midi, et des morceaux de fromage en vrac (pâtes cuites, moins grasses théoriquement que les coulants).
Le soir, eh bien une soupe de légumes maison bouillis puis mixés, avec un ou deux cracker (cette espèce de pain suédois dur comme de la pierre mais peu calorique), pomme et poire, ça fait pauvre, et alors ?, adjoindre pour les plus fragiles psychologiquement une petite sucrerie, c’est pas interdit, genre fromage blanc (vache ou brebis) avec une très bonne confiture, pas trop sucrée (voir du côté de vos grands-mères), et un peu de crème fraîche (pas pasteurisée, si possible).
Si avec ça vous n’avez pas la méga patate pour résister à la dictature sanitaire des zombies mondialistes (leur santé est complètement pourrie, y a qu’à voir leurs gueules et ce qui en sort), c’est que vous n’avez pas la volonté, car, on le rappelle, on croit ici au triomphe de la volonté, même si ça peut mettre du temps à venir. Ah, et n’oubliez pas le conseil de maman Bach, en cas de baisse de régime, de coup dur, de fatigue : une petite cure de chlorure de magnésium. Elle nous a sauvé la vie fin 2019 !