C’est pas la chasse à courre des Rothschild avec Drach qui flingue un cerf acculé dans une descente de garage mais une « simple » technique de survie. Ces deux garçons, qui n’ont même pas 13 ans, figurent dans une série de vidéos où on les voit chasser, préparer, puis manger leurs petites proies : serpents, poissons, crabes et ici crapauds.
Quand on compare ces deux-là au petit occidental qui ne sait rien faire de ses 10 doigts à part pianoter sur son clavier, on a un peu honte. Chez les pygmées, les enfants de 8 ans savent tirer à l’arc sur des antilopes naines (qui ressemblent à des lièvres) de forêt.
Les amis des crapauds sont dispensés de visionnage.
L’art de la cuisine s’est perdu chez nous depuis les années d’abondance au bénéfice (les 30 Glorieuses) de la nourriture industrielle pré-parée. Et les médias, qui profitent de la publicité des grands groupes de l’agro-alimentaire, nous annoncent cela comme un progrès. Or plus il s’éloigne du produit brut et du lieu de sa production, plus le consommateur prend des risques dans la chaîne alimentaire.
Mais la crise et les obligatoires économies domestiques remettent lentement au goût du jour la préparation maison et la redécouverte des aliments bruts. À défaut de chasse, les Français peuvent aller au marché où ils trouvent des produits frais issus de l’élevage, des récoltes ou des cueillettes de la région. Et les produits transformés des artisans...
Alors pensons aux producteurs, aux éleveurs, aux agriculteurs, aux pêcheurs, qui nous apportent tous les fruits de la terre et de l’eau. C’est cela qu’il faut sauver, et cela nous sauvera.