Il s’appele Paul Zahnd et travaille le bois à l’ancienne, sans les outils modernes. Cela nécessite beaucoup de main d’œuvre, mais un investissement en matériels quasiment nul.
N’oublions pas, dans la même veine, la menuiserie japonaise traditionnelle (le texte est en anglais mais c’est l’image qui compte) :
Les menuisiers et charpentiers japonais ont de quoi impressionner. Par un savant jeu de découpes et de limes, ils imbriquent à la perfection des lames de bois, pour construire des meubles ou des charpentes. Un procédé qui ne demande ni de percer, ni de clouer.
Des assemblages de bois modélisés
Si vous aimez les jeux de casse-tête en bois grandeur nature, vous risquez bien de passer de longues minutes sur The Joinery. Son créateur, qui travaille dans l’industrie automobile est un collectionneur d’ouvrages sur le travail du bois. Trouvant bien souvent les explications difficiles à visualiser, il crée des gifs pour illustrer la façon dont les pièces s’assemblent en un tour de main.
包み蟻掛け仕口 Tsutsumi-ari-gake-shikuchi pic.twitter.com/Z5eDoVf8Vf
— The Joinery (@TheJoinery_jp) 11 décembre 2016
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Et pendant que l’industrie française périclite, on peut voir que l’artisanat traditionnel n’est pas mort. Il y a même un regain de vocations, par exemple en menuiserie, pour rester dans cette filière :
Le phénomène qui touche l’agriculture (techniques écologiques, remise en cause du tout-industriel, recherche de la qualité) touche d’autres métiers, particulièrement le bâtiment, où de jeunes Français renouent avec les techniques traditionnelles, agrémentées de connaissances contemporaines. À l’heure des maisons vite construites et vite obsolètes (durée de vie d’une maison préfabriquée, 50 ans), on recommence à construire dans le dur et le durable. Le durable, un concept d’aujourd’hui qui était auparavant implicite !