Tremble, Poutine, car Charlotte entre en guerre. Le game changer tant attendu par l’OTAN est peut-être arrivé, après les missiles Himars, les F-16 et les menaces du puissant couple Barrot-Le Maire : l’un lance des éclairs avec les yeux, l’autre peut détruire une économie d’un simple trou noir.

On a remarqué un truc, les people n’osent plus s’engager. Depuis le désastre du covidisme pour leur image – des collabos de l’injection, de la muselière et du crédit social à base de pass sanitaire –, cette bande d’ânes majoritairement de gauche ne sort plus le museau du terrier. Sur la Russie, on ne les entend guère, à part trois banderoles sur les scènes de théâtre par les pétitionnaires habituels en 2022.

La conclusion est sans appel : les people ont perdu leur pouvoir d’influence. De plus, les gens n’ayant rien oublié de leurs trahisons (pendant les Gilets jaunes), ils se font démonter sur les réseaux sociaux. C’est un peu dur, mais leur proximité avec le pouvoir (due généralement à des deals avantage fiscal contre intervention médiatique, voir Mbappé et le « vaccin ») les a coupés du peuple pensant.

De temps en temps, un collectif à la con signe une pétition pour avoir plus de migrants, plus de viols et d’égorgements, mais plus grand-monde ne suit. C’est dans Le Monde, ça reste dans l’entre-soi, mais dès que ça sort de ce pré carré, les gifles volent. Pour eux, l’air devient irrespirable. C’est surtout leur logiciel mental qui déconne, et la plupart ne le comprennent pas.

La preuve, la fille Gainsbourg sort soudain de sa léthargie pour dénoncer les kidnappings d’enfants ukrainiens par les Russes. On ne sait pas si c’est son mari – Yvan Attal – qui lui a raconté ça, mais on aurait pu aussi bien dire à cette déconnectée que les Russes assassinaient tous les civils ukrainiens, sauf les gosses, afin de les récupérer. L’ignorance de ces gens est abyssale, et ils n’ont pas l’air de s’en rendre compte. Alors qu’il suffit d’ouvrir un bon bouquin pour comprendre que la situation est complexe, et qu’on peut très facilement embrayer sur la désinformation de l’OTAN qui se déverse sur LCU ou BFM. 

BFM TV, la chaîne qui a porté Macron au pouvoir, entre autres réussites, est désormais dans les mains de la justice, ou presque. Drahi est en train de se débarrasser de son groupe encombrant et de ses cinquante milliards de dettes, qui vont être renflouées par l’État, c’est-à-dire vous et moi. Exactement comme le Crédit lyonnais des années Mitterrand. À la fin, c’est toujours NQP (Nicolas qui paye).

En lisant l’article de Madame Figaro, on réalise que la pauvre « fille de » a été intoxiquée par BHL :

Écrivains, chanteurs, actrices, artistes, s’engagent auprès des familles ukrainiennes et de leurs enfants victimes de la guerre. Mercredi 25 juin, plusieurs personnalités ont signé une tribune dans L’Express pour soutenir les familles dont les enfants ont été kidnappés lors du conflit. Parmi les signataires de cette pétition, Charlotte Gainsbourg s’est exprimée sur le sujet dans une vidéo partagée sur X, par Bernard-Henri Lévy. « Nous, les soussignés engagés auprès de l’Ukraine depuis le premier jour de l’invasion russe, nous élevons contre cette abomination. Nous estimons que la localisation, l’identification et le rapatriement de chacun de ces enfants otages est le préalable absolu à une paix juste et durable », a déclaré l’actrice dans l’extrait.

Curieusement, la même émotion n’a pas étreint Charlotte quand 18 500 enfants palestiniens ont été non pas kidnappés, mais assassinés par l’armée israélienne en moins de deux ans. On se dit que « kidnappé », au moins on survit, et que la vie sera peut-être meilleure en Russie...

Le WaPost a eu un courage éditorial que nos prestigieux journaux n’auront jamais :

Ce n’est pas la première fois que BHL tente d’inverser l’accusation, ou de la botter en Russie. Dernièrement, il a tenté une soudanaise.

Quand on n’a honte de rien, tout est possible. BHL, finalement, c’est Marie s’infiltre.