Chaque année, on nous refait le même coup. Il y a toujours un Français qui ne plaît pas à la gauchosphère ou à la sionosphère (qui se recoupent à 90%) dans la liste des commémorations nationales. Et on ne serait pas étonné que le nom de Maurras ait été ajouté cette année uniquement pour faire vivre les professionnels de l’indignation.
Commençons par Potier, l’homme de paille de la DILCRAH, cet organisme de censure nationale financé par nos soins et destiné à réduire la liberté d’expression du peuple français à celle des élites. Seules ces dernières ont le droit de penser, de parler, d’occuper le débat public. Les autres, s’ils ne pensent pas pareil, doivent la fermer, payer des amendes ou aller en prison.
Commémorer c'est rendre hommage. Maurras, auteur antisémite d'extrême-droite n'a pas sa place dans les commémorations nationales 2018.
— Frédéric Potier (@FPotier_Dilcrah) 27 janvier 2018
Après le petit Potier, inévitablement, la LICRA, car tout ce petit monde de la censure et de la délation se tient. On est cousins de pensée, d’action, de répression.
Charles Maurras est frappé d’indignité nationale. Il a été condamné à la perpétuité pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi. La LICRA demande son retrait immédiat du recueil des commémorations nationales. @EmmanuelMacron @FrancoiseNyssen
— LICRA (@_LICRA_) 27 janvier 2018
Après la LICRA vient l’inévitable Valls, le caneton du lobby, le député de plus rien qui a été sauvé par le gong et les arbitres lors des dernières élections législatives. Depuis, il ne peut plus rien refuser au corps arbitral qui l’utilise au gré de ses besoins répressifs et de ses accusations iniques.
Charles Maurras n’a rien à faire dans les commémorations officielles de 2018. Il prônait un antisémitisme d’État et il a été condamné pour cela.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 27 janvier 2018
Après le petit Valls, on trouve toute la litanie des relais des maîtres censeurs, dont Patrick Weil, ce politologue qui défend le droit des immigrés et qui a siégé au très symbolique Haut Conseil à l’Intégration. On a vu le résultat de leur intégration...
Que fait Charles Maurras, l'inventeur de l'antisémitisme d'état, anti républicain et anti-dreyfusard forcené, antisémite et raciste obsessionnel, délateur et soutien des rafles sous l'occupation, dans la liste officielle des commémorations de 2018 ? Une honte !!!
— Patrick Weil (@PatrickWeil1) 27 janvier 2018
Enfin, et parce qu’on ne va pas tous les mettre, le petit Corbière, de la France insoumise mais très soumise au lobby dominant, un Corbière qui doit se faire pardonner les accusations d’antisionisme ou d’antisémitisme au sein de sa formation politique (Obono, Mélenchon et cie). Alors le petit Coibière, il rame, il sue, il en fait beaucoup, sur chaque sujet où il peut être question de prouver son socialo-sionisme, on le voit sauter sur l’occasion et en faire trop ! Marionnette rigolote des vrais Maîtres, Corbière n’a pas fini de souffrir : à la manière d’un Valls, Ils l’useront pour Leur profit jusqu’à la corde et le jetteront dans la géhenne, vous allez voir, c’est écrit.
Je découvre stupéfait Charles Maurras dans le « Recueil des Commémorations nationales 2018" de Mme la Ministre @FrancoiseNyssen. Pas d'accord ! La République ne doit valoriser ni antirépublicains, ni antisémites. Comprendre, étudier oui. Commémorer non ! https://t.co/vkx6GX89dx
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 26 janvier 2018
Le Maurras est interdit
Pour les curieux du débat sur les commémorations nationales, voici le résumé de francetvinfo :
« Élaboré par le Haut-Comité des commémorations nationales, sous la houlette du ministère de la Culture, le Recueil des commémorations nationales 2018 propose de commémorer la naissance, en 1868, de Charles Maurras, qui partie de la "centaine d’anniversaires susceptibles d’être célébrés au nom de la Nation".
Condamné après la guerre pour son soutien résolu au régime de Vichy, ce pilier de l’Action française est présenté comme une "figure emblématique et controversée", qui "mêle à travers son itinéraire les lettres et la politique". "Cet écrivain reconnu tant en France qu’à l’étranger fut aussi le théoricien politique du ’nationalisme intégral’ et un polémiste redouté", ajoute le recueil, préfacé par la ministre de la Culture, François Nyssen. »
Ce qui est bien, c’est qu’avec ce genre de réaction en chaîne on peut déterminer toute la colonne vertébrale de la Décision en France. On voit qui lance les oukases, dans quel intérêt, qui les reprend, et qui se grille avec. Parce que relayer un oukase du pouvoir profond c’est se griller avec le peuple de France. Que voulez-vous, il y a un prix à payer à la trahison nationale. Maurras n’aurait pas dit autre chose.
Discours de Charles Maurras lors de son entrée à l’Académie Française
Dernière minute
« Le ministère de la Culture va retirer la référence à l’écrivain d’extrême droite Charles Maurras dans le livre des commémorations nationales 2018, à la suite des protestations d’associations antiracistes, a annoncé le ministre Françoise Nyssen dimanche dans un communiqué. » (Source : Le Progrès)