« La communauté éducative l’attendait, c’est chose faite : Jean-Michel Blanquer a affirmé, jeudi 20 août, que le port du masque serait “systématique à partir du collège”, “et pas seulement quand il n’y a pas de distance physique”. Un tour de vis par rapport à la dernière version du protocole sanitaire de l’Éducation nationale, diffusé le 20 juillet dans les académies, qui déclarait le masque obligatoire uniquement “lorsqu’une distanciation d’un mètre ne peut être garantie”. » (Le Monde)
Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a rejoint le camp des durs, des covidistes, du Conseil scientifique et des multinationales du médicament. Il est prêt à foutre l’éducation de 12 millions d’enfants et de jeunes en l’air pour entretenir une psychose qui n’a plus lieu d’être. Nous sommes gouvernés par des fous, des diviseurs et des destructeurs.
La vidéo ayant sauté, avant de retrouver l’interview en entier, en voici le résumé par le site du service public audiovisuel :
Et la vidéo Dailymotion (qui met du temps à démarrer) :
Le virus a disparu, mais les ingénieurs sociaux le font revivre artificiellement pour garder le pouvoir sur les Français. Les enfants, nos enfants vont trinquer : ils vont se balader dans des classes surchargées avec des masques, donnant un aspect grotesque à un enseignement qui est en train de s’effondrer sous sa propre connerie.
On notera que les syndicats d’enseignants sont quasiment tous d’accord avec cette mesure à la fois liberticide et éducativicide. Le Monde a recueilli les propos de leurs représentants :
« Le durcissement de la ligne sur la question des masques est bien accueilli. “C’est un peu plus clair que dans la dernière version du protocole”, se félicite Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT. “C’est la principale annonce de ce soir et c’est ce que l’on attendait”, ajoute Sophie Venetitay, du SNES-FSU, tout en soulignant le problème de la fourniture des masques pour les familles les plus démunies. »
Complètement à l’ouest : pour eux, le problème n’est pas d’étouffer les enfants, mais s’il y aura assez de masques pour ceux qui n’en ont pas les moyens ! Surréaliste ! Délirant !
« Cet aspect fait aussi vivement réagir la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et les deux organisations, qui réclament la mise à disposition gratuite de masques pour les enfants de plus de 11 ans. Interrogé sur la capacité de l’Éducation nationale à fournir des stocks, Jean-Michel Blanquer a assuré que les personnels seraient équipés. En revanche, les élèves de plus de 11 ans doivent venir avec leur masque, “comme on vient avec sa trousse”, a-t-il ajouté. »
Naturellement, le port du masque obligatoire pour tous les élèves dans des espaces confinés rend obsolète le délire des « gestes barrières ». Comment concilier toutes les conneries venues d’en haut, c’est l’équation à trois inconnues à laquelle seront confrontés les chefs d’établissements. On souhaite bonne chance aux profs, qui avaient déjà assez de mal avec la baisse de niveau, la chute de l’autorité, la montée de la violence et autres babioles.
« Pour les organisations syndicales, le discours ministériel laisse cependant de nombreux points en suspens. Jean-Michel Blanquer a présenté le port du masque systématique comme un “ajout”, en réaffirmant la viabilité du protocole sanitaire existant, qui se fonde sur des recommandations données par le Haut Conseil de la santé publique au début du mois de juillet. Ce texte rappelle les gestes barrières et précise que la distance sociale n’est plus obligatoire “lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves”. En outre, les brassages et regroupements doivent être limités “dans la mesure du possible”. »
Blanquer en appelle au « Haut Conseil de la santé publique », l’entité qui a remplacé le Conseil scientifique, littéralement laminé par les critiques, pour assurer la propagande gouvernementale et légitimer l’entretien de la psychose. Cette mesure inepte et dangereuse pour la santé de tous – les mômes vont mal respirer dans des classes déjà saturées en CO2 – aura bien évidemment des conséquences politiques et sociales, certains parents refuseront certainement d’envoyer leur gosse masqué en classe-étouffoir. Pour apprendre quoi ? La propagande du Système ? Comment peut-on imaginer un instant apprendre quelque chose de correct au milieu d’un mensonge énorme et généralisé ?
Au moment où Macron disait ne pas vouloir reconfiner le pays, pour éviter une destruction totale de l’économie, voilà qu’un ministre d’État envoie un message contradictoire, relançant la psychose chez les enfants, les plus fragiles d’entre nous. Le Pr Raoult a raison, le mensonge sanitaire autour du Covid-19 aura des conséquences, et elles seront « sanglantes », comme pour l’affaire du sang contaminé qui aura plombé le PS dans les années 80.
En attendant, comme le prouvent Perronne et Toussaint, des milliers de Français sont morts pour rien et des millions d’enfants vont avoir encore plus de mal à apprendre dans une école qui est devenue le laboratoire vivant d’une caste de sadiques, on pourrait presque dire de satanistes. Voyez la fin de l’article du Monde :
« Et puisque la rentrée du 22 juin n’avait pas vu le retour de tous les élèves, celle de septembre fait figure de “crash test”. “L’institution fait le pari de la reprise massive, analyse encore Philippe Vincent. S’il faut, par endroits, mettre en place des règles plus drastiques, cela sera fait au cas par cas”. Mais d’autres sont moins optimistes. “Il n’est pas impossible que d’ici le 1er septembre la situation sanitaire évolue”, craint Jean-Rémi Girard au SNALC, qui prévient que l’école pourrait être rattrapée par “la double nécessité du masque plus de la distanciation physique, comme le Haut Conseil de la santé publique commence à le recommander”. »
On comprend accessoirement pourquoi le syndicalisme s’est effondré en France...
Il est temps, avec Carmen, de faire l’école à la maison, loin de ces malades qui nous gouvernent.