Une traduction ERTV.
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RDP | Avril 2018 |38 | SantéScience |
Mettre son corps au repos : meilleur moyen de laisser sa force vitale s’exprimer ?
E&R | Mars 2020 |118 | HistoireReligionSantéScienceTradition |
Comme le faisait remarquer Emmanuel Todd dans son ouvrage Qui est Charlie ?, la pratique de la religion catholique s’est effondrée en France dans les années 1960-1970, celles de la libération sexuelle, de l’explosion de la consommation, bref, de l’américanisation de la société. Les années de guerre et de privations avaient décuplé l’appétit des Européens en général, et des Français en particulier. Les (...)
antiageintegral.com | Septembre 2015 |11 | Santé |
On sait depuis peu que nos cellules sont capables de régénérer leurs parties abîmées ou usées par le temps. Notre corps entier bénéficie de ce « rajeunissement cellulaire ». Nous pouvons déclencher nous-mêmes ce processus par des jeûnes courts, comme nous allons le voir. L’autophagie : un processus de régénération au sein de nos cellules Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se « mangent (...)
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Le jeûne thérapheutique, n’est pas bon, contrairement aux idées reçues, (je ne parle pas du jeûne inversé manger la nuit et jeûner le jour).
Le jeûne est une condition anormale, qui signale à l’organisme qu’il entre en période de famine, à partir de là, toute une série de fonctions métaboliques vont se mettre en place. Certaines hormones (néfastes) vont être produites en surnombre et utlisées dans des fonctions autres que celles pour lesquelles elles agissent en temps normal etc.
Peur être un des seul avantage c’est de mettre la fonction intestinale au repos.
Dire que le jeûne thérapeutique est bon ou mauvais relève d’une vision simpliste ... la réalité est plus compliqué que çà .
Déjà il faudrait donner une définition précise de ce que l’on appelle un jeûne". Je l’ai fait dans un autre post, mais apparemment quelque chose a déplu à la modération, car je ne le vois pas ici .
Pour moi on ne devrait parler de jeûne qu’après 2 jours en ne consommant que de l’eau ... cela correspond au moment de l’autolyse, quand la sensation de faim disparait.
Toutes les autres méthodes sont des diètes, des cures, des pauses alimentaires ou la ramadan ... cela peut éventuellement être bon pour la santé, mais n’a rien à voir avec le jeûne .
Toutes les 2 semaines , le 11ième jour de la pleine Lune , et le 11ième jour de la nouvelle Lune , c’est un jour où il est recommandé de jeûner ... ou au moins de se passer de céréales et légumineux ...
Dans la Culture Védique , ça s’appelle " Ékadasi " , et ça combine un nettoyage karmique et physique ...
Mais il faut le rompre le lendemain en (re)mangeant des plats contenant des céréales et / ou légumineux ) ... pour marquer le coup ...
Comment tu expliques qu’il y a beaucoup de clinique en Allemagne et en Russie pour soigner des cancers par le jeûne ?
Dans les sociétés pré-industrielles en période normale, qu’elles fussent non agricoles (économie de chasse et cueillette) ou agricoles, les apports en nourriture étaient effectivement réguliers mais les gens devaient concentrer la quasi totalité de leur temps à la production et transformation de leur nourriture et étaient régulièrement confrontés à des évènements incontrôlables qui pouvaient provoquer une rupture des apports en nourriture ; évènements climatiques anormal (sécheresse, inondation...), apparition en masse de ravageurs détruisant la récolte de l’année, effondrement des effectifs d’un gibier habituellement abondant suite à une épizootie...ce genre d’événement entraînaient des périodes de disette pendant lesquelles les hommes devaient pouvoir continuer à vivre et fonctionner normalement en attendant que la normalité revienne. Or justement l’organisme a évolué pour pouvoir parer à ces évènements et même en tirer profit ! Ce qui est mauvais c’est quand le jeûne devient la norme ! Là ce n’est plus une disette occasionnelle mais une disette ou pire une famine se prolongeant sur la durée et qui entraînera la mort.
Ensuite les bienfaits thérapeutiques du jeûne ne sont pas de l’ordre de la spéculation mais est un fait scientifique. C’est mesurable, démontrable par la science et d’inombrables études sérieuses sans conflits d’intérêts le démontre.
Quand les animaux tombent malades en raison d’une infection, ils jeûnent ! Certes vous me rétorquerez que c’est parce qu’ils n’ont pas le choix puisque étant malades ils ne sont plus capables de chasser, de trouver leur nourriture...je répondrais oui et non ! Car les animaux domestiques ou sauvages en captivité refuseront toute nourriture quand ils sont malades ! Par ailleurs c’est aussi une adaptation évolutive nécessaire. Car si l’animal malade devait souffrir de la faim il ne pourrait jamais se rétablir ! Or la nature a fait de l’impossiblité de manger quand on est malade un bienfait ! L’animal malade/blessé se cache pour éviter d’être dérangé, ensuite reste inactif et ne se nourrit pas durant la durée de son infection. Si le jeûne était délétère il mourrait systématiquement, et même si il survivait à sa maladie il serait tellement affaiblit par le jeûne qu’il ne pourrait pas se nourrir, il serait trop affaiblit pour chercher sa nourriture, or ce n’est pas le cas ! Un animal sauvage qui se remet tout seul d’une maladie est alerte et plein d’énergie et va immédiatement se mettre à la recherche de nourriture.
Je réagis à votre message parce que je me pose quelques questions en effet. Je souffre de surpoids depuis toujours, et chaque nouveau régime m’a rapporté quelques kilos dès que je me suis mise à remanger même "normalement"
Je me souviens à l’époque du fameux livre "Je mange donc je maigris", il avait été demandé à son auteur : mais alors, et quelqu’un qui voudrait grossir ? Et il avait répondu : il faut faire l’inverse, le priver de nourriture plusieurs jours, à plusieurs reprises, et ensuite son corps aura enregistré qu’il doit faire des stocks...
Si quelqu’un a une réflexion intéressante sur la question, je suis preneuse. Est-ce que des jeunes, répétés ou non, sur des personnes qui souffrent d’un problème de poids, ne peuvent pas encore aggraver leur situation ?
@ Caro : l’aspect que la plupart des personnes (et donc celles souhaitant perdre du poids aussi) occultent c’est que l’être humain est un organisme vivant...et donc qu’à ce titre il s’adapte à son environnement, donc aussi à un apport énergétique moindre, afin de préserver ses réserves d’énergie (=graisse). Comment cela ?
Il va réagir en consommant moins d’énergie, tout simplement. On dit que son métabolisme (terme regroupant tous les types de dépense d’énergie du corps) diminue. C’est un effet inévitable de la restriction calorique. C’est cette adaptation métabolique qui explique le fameux effet yoyo : supposons qu’on ait besoin de 2000 kcal/j pour maintenir son poids. On veut maigrir, on fait régime à 1500 / j.
Comme il y a un déficit d’énergie, le corps puise dans ses réserves pour le compenser. On perd du gras. Mais comme il veut préserver ses réserves, il va induire certains changements afin de tout simplement consommer moins d’énergie (on se sent plus faible, plus apathique, on a plus froid, etc...bref, tout ce qui conduit à bouger moins, notamment). Bilan des courses : au bout d’un certain temps, le métabolisme est lui aussi passé de 2000 à 1500 kcal et la perte de poids cesse, là aussi phénomène bien connu de ceux qui font un régime.
Si à ce moment on recommence à manger 2000 kcal/j comme avant, on n’est plus à l’équilibre, mais bel et bien à 500 kcal d’excès par jour ! D’où une reprise de poids rapide, voire même un petit "bonus" en prime...
Donc dans ce cas, 2 options sont possibles : réduire encore plus (pas souhaitable, pour des raisons de mentales, de nutrition et de faisabilité faciles à comprendre) ou faire remonter ses calories de façon progressive, pour laisser au métabolisme le temps de s’adapter - car il peut aussi, et c’est la bonne nouvelle, s’adapter à la hausse - et ainsi remonter au point de départ (en termes de calories/j) sans reprendre (trop) de poids. C’est seulement quand on y est revenu, ou même qu’on l’a dépassé, qu’on peut recommencer à réduire les calories pour continuer à perdre.
C’est le principe de ce qu’on appelle en anglais le reverse diet. Ca demande de la patience et de l’organisation, mais je peux confirmer d’expérience que ça marche !
Les videos du Dr Berg sont fantastiques. Courtes et claires. Le Dr Ekberg est également passionant alors même que ses vidéos soient plus longues et plus explicatives.
Ils m’ont tous les deux convaincus des bienfaits du régime KETO. La clé : éviter à tout prix les sucres et les glucides, généralement parlant.
L’autophagie est également un aspect intéressant du jeûne : il s’agit d’un recyclage de fond des cellules, surtout celles qui sont néfastes.
Le régime cétogène n’est pas un jêune, on dit que ça mime le jêune, certains comme moi ajoutaient en plus l’intemitent fasting, après 3 ans de régime kéto stric, j’avais complètement niqué ma thyroîde ! et le régime ne fonctionnait plus, reprise de poids inévitable.
Il faut quand même savoir que les ’arguments’ qu’il avance en faveur d’un régime pauvre en glucides sont généralement pseudo-scientifiques, basés sur des simplifications parfois assez grossières.
Un régime cétogène n’est ni facile à tenir (les glucides sont plus ou moins partout) ni souhaitable, pour nombre de raisons. Déjà ’l’argument’ central de cette ’école’ (pour ne pas dire secte) est que le corps n’a pas besoin de glucides car il peut les fabriquer lui-même...et il est complètement fallacieux : si le corps peut en effet fabriquer son propre glucose à partir d’autres substrats (graisse, acides aminés...), c’est tout simplement parce que c’est son carburant préféré, à tel point qu’il peut donc aller jusqu’à cannibaliser ses propres tissus (muscles en particulier) pour en produire ! Est-ce donc vraiment une bonne idée de l’en priver ??
Ceci dit, je reconnais que leur rhétorique est de prime abord convaincante...moi-même je me suis laissé abuser initialement. Et puis j’ai lu l’excellent ’The low-carb myth’ d’Ari Whitten et Wade Smith, appuyé par plus de 300 références scientifiques. Et ça m’a ouvert les yeux sur le sujet.
On peut aussi souligner le véritable plaisir de remanger après simplement 5 jours de jeûne (pas sec, avec de l’eau) - je dis car pour l’instant c’est ma seule expérience :,(
Je ne suis pas sûr des mêmes effets avec le jeûne dit intermittent, bien que ça soit toujours bénéfique de moins manger.
Tout comme on peut se poser la question de la durée "utile" du jeûne selon chacun, car il est possible que les effets au bout de 20 jours soient les mêmes qu’au bout de 10 par exemple.
Bref faut expérimenter. Par rapport à soi et à ses ressentis. C’est tout sauf mécanique comme démarche, c’est plutôt un apprentissage (Connais-toi toi-même...)
Quelques heures passées à jeûn ne vont évidemment pas avoir autant d’impact que plusieurs jours d’affilée...mais la clé du jeûne intermittent est que c’est un mode de vie, et pas un énième régime, comme beaucoup en font l’erreur.
Par conséquent ces quelques heures, jour après jour, se cumulent et finissent par apporter des bienfaits énormes, notamment sur l’immunité et la santé, et bien plus pérennes que ceux d’un jeûne long, temporaire par définition.
Personnellement je suis passé au JI depuis plus de 4 ans maintenant et côté santé il n’y a pas photo ! Et j’ai déjà pu apprécier le changement au bout de 6 semaines à peine.
Il ne s’agit pas de moins manger, vous n’avez pas écouté ce qu’il dit. Il dit qu’il faut cesser de manger pendant 18H et ensuite faire deux repas séparés de 6H en évitant absolument le grignotage. A aucun moment il ne parle de réduire l’apport calorique, il donne des conseils sur l’équilibre des repas et l’intérêt de manger certaines choses dans un certains ordre.
Pour ma part je fais un 18/6 que j’essaye de respecter, parfois je dérape quand il y a des amis qui viennent par exemple. Et il a raison le matin c’est facile de se passer de petit déjeuner. Au final le corps s’adapte assez rapidement à ce rythme.
Le jeûne est le seul moyen d’offrir des vacances à votre corps martyrisé par les efforts. Imaginez que vous travaillez toute l’année sans jamais prendre une semaine de congé. Bonjour les dégâts !
Une fois par an durant les mois d’été, j’essaie de faire un jeûne pendant 3 jours (avec jus de pomme à volonté, faut pas déconner non plus), couplé avec 3 jours de douche froide. C’est radical pour le corps.
Jus de pomme ?? Donc désolé de te dire ça, mais ce n’est physiologiquement pas un jeûne. Le sucre qu’il contient rompt le jeûne.
Outre l’eau, les seules boissons qui ne rompent pas un jeûne sont le thé et le café, sans lait ni sucre bien entendu.
Cela me rappelle la cousine de mon père qui faisait des régimes en mangeant "seulement" un éclair au chocolat, une tarte à la fraise ou un choux à la crème à midi (véridique !) Parce que il ne faut pas déconner non plus, hein !
Nous ne sommes pas [que] des échanges cellulaires. Alain Soral l’a bien montré dans son dernier ouvrage Comprendre L’époque. La réduction au corps est une expansion du monde mathématique et de sa logique d’égalité, de salubrité eugéniste.
La vidéo ne dit rien de cette société qui produit le stress qui nous tue. C’est bien connu que le jeûne est bénéfique. Ses explications "scientifiques" varient avec les époques. Attention à ne pas tomber dans les travers du modernisme. Qui sont ? Les conseils sur comment bien ou mieux vivre en fonction des besoins du marché. Si la bourse investit dans la carotte, le jus de carotte devient à la mode et les prix augmentent. La crise économique s’aggrave, les pauvres n’ont plus à manger, ni maison ni travail ? Faisons la promotion des insectes, du jeûne, du caravaning, de l’uberisation ! Ce sont les nouvelles méthodes de marketing de la société du profit universel. Prendre un bout de vérité pour la déformer et nous vendre des stages, des livres, des produits. Nous imposer le déclin, en rupture, en occultation du milieu culturel, historique et religieux dans lequel nous vivons.
Non, nous ne sommes pas des consommateurs, des malades ni des sous-américains. Nous sommes des êtres spirituels, des français et des gens équilibrés. Nous n’avons pas besoin de jeûne, mais de vérité, c’est elle qui nous nourrit. L’attachement à la matérialité dogmatique nous corromps, nous aveugle. Comprendre l’époque, c’est comprendre la souffrance engendrée par les fausses promesses d’une vie "au top". Ces publicités nous forgent une image de la vie. Elles sont une falsification de la vie, de la voie, de la vérité.
L’objet de cette vidéo n’est pas de tout dire mais d’aborder spécifiquement le jeûne et ses effets physiologique sur l’organisme. Le stress c’est un autre sujet.
Le stress ne tue pas, les être vivants sont faits pour gérer le stress. Le problème de l’homme moderne, c’est à dire captif et domestiqué et contraint à vivre dans des conditions souvent contre-nature, c’est qu’il n’est pas en mesure de pouvoir gérer ce stress de manière adéquate c’est à dire soit par l’évitement de la source du stress (la fuite) ou le combat. Les guerriers celtes, scandinaves...n’étaient pas constamment stressés, et n’étaient pas tués par le stress, et pourtant ils devaient affronter régulièrement des sources de stress autrement plus sérieuses que celles qu’un petit employé du tertiaire doit encaisser de nos jours ! C’est le sentiment d’impuissance et l’incapacité de combattre ou de fuir qui rend une situation de stress éprouvante au point que cela peut finir par user et tuer l’organisme.
Nous ne sommes pas tous égo concernant la dépenses des calories. Certains sont nerveux et secs et brûlent des calories sur place et d’autres stockent à en devenir obèses.
L’idée de faire 3 repas par jour m’a toujours paru convenue mais pas adapté à tous.
Il ne faut pas perdre à l’idée l’équilibre entre emmagasiner des calories et en dépenser.
S’adapter en fonction de notre emploi. Je suis dans le tertiaire et je ne petit dejeune pas pour trouver la sensation de faim du midi. Et je mange léger le soir pour bien dormir.
L’activité physique est primordiale et à défaut il faut se mouvoir le plus possible au travail.