Je reviens de la conférence de Mère Agnès Mariam de la Croix, à l’ASIEM : 400 places, c’était bourré. Plutôt des personnes chrétiennes et âgées, lisant encore sagement La Croix et le Bulletin du Secours Catholique avant que ça commence... et qu’ils n’apprennent de cette religieuse que ces titres et cette ONG s’en tiennent à la ligne servile qui trompe les citoyens occidentaux.
En effet, cette Supérieure du Monastère Saint-Jacques le Mutilé, 22 ans de vie cloîtrée, a évoqué une attaque, sans précédent, technique, économique, militaire, théologique et anthropologique (ONU, Conseil des Droits de l’Homme, Etats) ; elle voit le mondialisme comme une “Bête, un faux prophère”, visant à nous dépouiller de quatre appartenances : à Dieu, à notre Patrie, à la famille, enfin à soi-même.
Puis elle a exposé et largement illustré les chiffres pour la Syrie : 650.000 morts, des millions de déplacés...
Terminant par le dilemme entre l’ignominie des hommes ou bien l’esprit de Dieu, elle en a appelé au pardon et à la réconciliation
Avec la période de questions, la conférence eut du mal à ne pas tomber dans la politisation, avec certaines suggestions que la guerre là-bas allait venir ici, et la dénonciation du sionisme, des franc-maçons, de BHL et consorts. Heureusement, Mère Agnès, Palestinienne par son père, s’est contentée d’affirmer que “les Juifs ont tendance à refaire à d’autres ce qu’eux-mêmes avaient subi.”
Mère Agnès est nominée pour le Nobel de la Paix, après avoir défié les snipers, simplement armée d’un drapeau blanc et de sa foi, afin de sauver 6500 personnes d’Al Nostra crevant de faim.
Nombre de caméras et d’associations présentes promettent qu’à l’évidence la vidéo de cette conférence importante tournera bientôt sur la Toile. Elle pourrait être déterminante en milieu chrétien, par les dures prises de conscience qu’elle ne peut que susciter chez des ouailles jusqu’ici bien trop confiantes. Il fallait les écouter, à la sortie : “C’est fou ce qu’on est désinformés !”
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