On dit que ce sont les forêts mal entretenues qui brûlent, celles qui étouffent sous les buissons sauvages et qui n’ont pas de tranchées anti-feu entre les blocs d’arbres. Les villes, c’est pareil : elles peuvent prendre feu si leurs édiles refusent de regarder la réalité en face. Et un jour, le bois est tellement sec qu’on n’a même pas besoin d’un pyromane pour que tout prenne feu.
Avant de vivre la destruction par le feu du chapiteau de la « réussite », enfin, qui symbolisait la réussite dans sa ville, madame le maire de Chanteloup-les-Vignes, Catherine Arenou, se pensait bénie des dieux, tant elle avait donné tous les signes d’allégeance possibles à la dominance. Elle a ainsi reçu l’empereur du socialo-sionisme français, à défaut d’être le président de tous les Français, le sieur Jacques Attali, qui sera peut-être anobli un jour. Jacques d’Attali, ça sonne encore mieux.
Après les émeutes de ce début novembre, le seigneur Attali a pu se rendre compte qu’Arenou avait bien écouté ses leçons d’« économie positive », comme le conseille Positive Planet, le think tank mondialiste de micro-crédit du conseiller des présidents successifs de la République franc-maçonne.
L’avenir inclusif et durable, on a vu ce que ça a donné dans le réel. Dans le cadre du Forum du Havre, sur lequel nous allons revenir, Arenou a aussi rencontré le ministre de l’Éducation Blanquer, l’arbre républicain dont le président Macron se sert pour cacher la forêt de la déséducation généralisée.
Le clip archipositif du LH Positive Forum :
La conférence sur la « justice sociale dans nos territoires » avec l’intervention très remarquée de la très charismatique Catherine Arenou, un débat animé par la très grande journaliste Audrey Pulvar qu’on retrouve souvent dans les débats des amis du CRIF :
- Audrey pose ici aux côtés du président de la République Serge Kalifat et son représentant pour la société civile Emmanuel Macron
Voilà pour les présentations, passons à la passionnante conférence, qui résout depuis 35 ans tous les problèmes du vivre-ensemble dans les banlieues françaises :
À l’écouter, on sent que la vicomtesse de Chanteloup a l’autorité nécessaire pour faire régner l’ordre dans son fief. À travers elle, on sent la puissance de la pensée républicaine, et une aura qui dépasse les limites géographiques de sa mairie : elle veut « accompagner ces habitants sur une lecture nouvelle ». Ces mots très forts lors du Forum Positif ont dû résonner encore plus fort dans l’oreille des brigandins qui ont incendié le chapiteau de la réussite,
Mais rien ne peut arrêter ce bulldozer du Bien, qui écrase et reconstruit tout sur son passage : force reste à la loi !
On le constate avec Catherine, « l’inclusion » qui revient sans cesse dans sa bouche n’est pas chose facile. Mais comment inclure des gens qui ne veulent pas être inclus ? De force ?
Le Premier ministre, appelé en renfort dans le fief d’Arenou, est venu constater les dégâts. Du symbole de la réussite, il ne reste rien, que des cendres et des regrets. Mais le plus grand des Français après Emmanuel Macron montre les dents, des dents qui font trembler la « petite bande des imbéciles irresponsables » :
#ÉdouardPhilippe : "#Chanteloup J’adresse un message de fermeté à l’égard de la petite bande d'imbéciles & d’irresponsables..."
En tous les cas la "fermeté" n'est déjà pas dans les mots. Les #Racailles doivent se bidonner devant un tel pleutre...pic.twitter.com/OsjuzUuFQf— LaGaucheMafia (@GaucheMafia) November 4, 2019
Voilà ce dont les Français ont besoin, qu’il s’agisse de Français pacifiques ou de racailles : d’autorité ! Le duo Macron-Philippe, avec leur larbin Castaner, qui est au fond du trou, un peu comme Bruel mais pour d’autres raisons, a su montrer les crocs contre les ignobles Gilets jaunes qui voulaient s’en prendre au vivre-ensemble entre les riches et les pauvres. Nul doute qu’ils sauront écraser la révolte des banlieues dans le même sang, en énucléant quelques racailles et en arrachant leurs mains incendiaires !
Bonus : la petite histoire parallèle de la banlieue
Il semble que le blanc-seing accordé aux désœuvrés dans les quartiers par 35 ans de gestion socialiste, c’est-à-dire au mieux d’yeux fermés, au pire de remontée du fric de trafics dans les caisses de certains élus, ait fini par dépasser les deals locaux des édiles avec les représentants des associations, qui s’avèrent être contrôlées plus par des « grands frères » ou des caïds que par des habitants au sang républicain.
Ces trafics arrangeaient tout le monde, élus, associations, dealers, même si on a eu droit à une petite guerre contre la drogue, mais rien d’équivalent à celle de la DEA contre les cartels colombiens. Il ne fallait surtout pas que la police aille mettre son nez dans ces affaires, puisque une partie du fric remontait dans des caisses politiques. L’absence de la police dans ces quartiers a donné aux racailles ce sentiment d’impunité auquel on assiste aujourd’hui et on sait tous que la mayonnaise aura du mal à rentrer dans le tube.
De la même façon, la faiblesse chronique et calculée (cela arrangeait un certain « service » détaché de l’État) de la justice locale dans l’Yonne a permis à des tueurs en série de proliférer dans ce département en toute tranquillité. Là où l’État est faible, la corruption et la mafia sont forts.
La question de fond, c’est : qui a affaibli l’État dans ces quartiers, et pourquoi ?...