Michelin : le bénéfice bondit de près de 50% au premier semestre, porté par des hausses de prix.
Plusieurs hausses de prix passées en 2022 et début 2023 ont permis de « couvrir la totalité des facteurs d’inflation », a indiqué le groupe.
Michelin a vendu moins de pneus mais a vu son bénéfice bondir de près de 50% au premier semestre, porté par des prix au plus haut, selon ses résultats publiés mercredi. Le groupe de Clermont-Ferrand a vu son chiffre d’affaires augmenter de 5,9% à 14,1 milliards d’euros, pour un bénéfice net en forte augmentation à 1,2 milliard d’euros (+44,7%) dans un contexte « volatil et incertain », a indiqué le groupe dans un communiqué.
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Le groupe a revu à la hausse son objectif pour l’année 2023, visant un résultat opérationnel des secteurs (son indicateur de prédilection, qui mesure la performance des secteurs opérationnels du groupe) supérieur à 3,4 milliards d’euros, contre 3,2 milliards précédemment, après avoir engrangé 1,7 milliard au premier semestre. Le Bibendum vise également des flux de trésorerie disponible (free cash-flow) de plus de 2 milliards d’euros, contre 1,6 milliard précédemment.
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RAPPEL
Inflation (2022) :
Bénéfices du CAC40 (2022) :
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PETITE SATISFACTION
« Qui de nous démissionnera le premier » : les agents immobiliers victimes du retournement du marché
La baisse brutale des transactions oblige les professionnels à revoir leurs méthodes ou à quitter le métier. Le nombre de faillites a flambé.
Dans les agences immobilières, l’euphorie des années passées est finie. « La grande question à l’agence en ce moment est de savoir qui de nous démissionnera le premier », plaisante Sandrine, une négociatrice dans une enseigne nationale. Pourtant, cette Parisienne qui voit ses revenus baisser depuis des mois n’a pas vraiment le cœur à rire. Elle va devoir prendre un second travail d’ici à septembre pour boucler ses fins de mois.
Depuis un an, tout un secteur est de plus en plus durement éprouvé par le retournement du marché de l’immobilier. Après des années de frénésie, lorsque les taux bas facilitaient les projets d’acheteurs prêts à payer cher pour gagner en mètres carrés, la donne a brutalement changé. La flambée du coût du crédit, qui renchérit considérablement les coûts d’acquisition et limite les capacités d’achats, est passée par là. Le nombre de ventes, en baisse brutale de 12,6 % à fin mai sur un an selon les notaires (à 1,03 million d’unités) en témoigne.
Source : Le Figaro