Et milites plectentes coronam de spinis, imposuerunt capiti ejus. (In 19:2) [1]
Les nombreuses contrevérités qui s’immiscent et gouvernent nos façons quotidiennes de voir et de penser ne sont que rarement transmises et enseignées à la lumière du grand jour de la saine raison. Car, comme disait Gödel :
« Chaque erreur résulte de facteurs étrangers (tels que l’émotion et l’éducation) ; la raison elle-même ne s’égare pas. »
Armés de la raison sans entraves, nous aurions tôt fait de nous affranchir des mensonges largement répandus et consommés comme du petit lait par l’esprit contemporain, épris de tolérance et de multiculturalisme, mais finalement rivé sur lui-même à travers les effets réflecteurs des médias sociaux et incessamment pris au piège des fausses « nouvelles » du moment.
La destruction délibérée de l’économie par l’exécution d’une crise pandémique soigneusement orchestrée ; l’embrassement contre-immunitaire d’une nouvelle religion sécuritaire incarnée par le port universel du masque facial de la peur collective ; et enfin, la mise en acte d’une représentation raciale du monde (oppressé-oppresseur) visant à la censure d’autrui (l’oppresseur suprémaciste) par consensus victimaire (l’oppressé minoritaire) comme moyen de renversement de l’ordre socio-épistémique en place. Ces trois grandes lignes de subversion civilisationnelle se rencontrent et s’entrelacent au cœur du programme de refonte accélérée du monde en 2020. COVIDisme, sécuritarisme et identitarisme, ou les trois faces d’un même virus intellectuel auto-aliénateur infestant l’humanité au moment où son système d’immunité rationnelle est au plus bas.
Nouvelles vagues en Amérique ? La ritournelle alarmiste
Traitons donc du cas américain, transposable ailleurs. Le tout tient dans le simple rapport de proportionnalité suivant : si l’on augmente de manière significative le nombre de personnes testées, on augmente par-là aussi le nombre de cas dits « positifs » (quelle que soit d’ailleurs la raison réelle ou la souche virale derrière ces nouveaux cas officiellement déclarés « positifs », puisqu’il y a en réalité plusieurs souches et donc divers coronavirus affectant, comme chaque année, un certain nombre de patients, pour la plupart asymptomatiques). Sans compter qu’aucune des statistiques présentées au jour le jour par la presse officielle, statistiques se rapportant au nombre de cas infectés par quelques formes de coronavirus, ne peut être considérée comme fiable – faute de précision attestée pour ce qui est de détecter spécifiquement le COVID-19.
Avec l’émergence des « nouvelles vagues » dans quelques États américains, les questions clés suivantes ne sont curieusement pas soulevées par les principales instances médiatiques :
Le nombre de décès augmente-t-il en fonction du nombre de cas d’infections liés à COVID-19 ?
Le taux de mortalité en 2020 est-il plus élevé que les années précédentes ?
Les décès respiratoires sont-ils en hausse ?
Il est utile de rappeler quelques informations statistiques de base relatives à l’évolution de l’épidémie aux États-Unis. Par exemple, les données actuelles montrent que le taux de mortalité jusqu’à présent pour 1000 individus (10^n = 10^3), si l’on accepte le nombre total de décès fournis par le CDC (dont beaucoup ne sont pas, en réalité, causés par COVID-19) avoisine les 0,42 %. Utile, par ailleurs, de se rappeler que les statistiques fournies par le NCHS [2], qui incluent tous les décès survenus au cours d’une période donnée (par mois, par semaine, par jour), ne font pas la différence entre la pneumonie, la grippe et le COVID-19. Pour le reste, à l’échelle globale, contrairement à la grippe saisonnière, la mortalité infantile est proche de zéro, ce qui fait bien sûr baisser la proportion mondiale de décès chez tous les individus infectés, tous âges confondus (dont beaucoup ne sont pas, en réalité, infectés par COVID-19).
Il est également important de garder à l’esprit que l’épidémie COVIDique, en 2020, semble suivre les tendances générales observées lors des pandémies précédentes. Particulièrement notable est le fait que la proportion de décès liés au COVID-19 par rapport au nombre total de cas infectés est d’abord relativement élevée, puis tend rapidement à la baisse.
En outre, l’incertitude considérable quant au nombre de personnes ayant effectivement contracté la maladie COVIDique, nombre qui doit bien entendu inclure les cas asymptomatiques (une donnée indéterminée), signifie que la proportion officielle de décès parmi toutes les personnes infectées se traduit toujours par un nombre surestimé. Ce qui fait bien sûr l’affaire du catastrophisme médiatique habituel.
Finalement, le taux de survie au COVID-19 outre-Atlantique pour les individus en bonne santé et de moins de 65 ans est supérieur à… 99,8 %. On approche donc de l’immunité collective. Dans le cadre américain, le fait est que les politiciens de tous bords, assistés des forces armées du mensonge médiatique à tout crin, ont mis près de 45 millions de personnes au chômage, sans autre justification que l’alarmisme dérivé de modèles épidémiologiques informatiques sans valeur. Ce sont ces élites incompétentes et sans la moindre stature morale qu’il faut tenir pour les véritables responsables d’un tel désastre économico-humain, non pas le virus.
Pour s’en convaincre, il suffit de remarquer que l’épidémie de grippe de 2018 a entraîné des taux de mortalité plus élevés qu’en 2020, malgré l’influence (politique) catastrophisée du COVID-19… Résultat, le taux de mortalité lié au COVID-19 s’avère considérablement inférieur à ce qui avait été anticipé par les experts de l’alarmisme politico-médiatique. Il s’agit simplement d’un fait d’observation statistique curieusement ignoré dans les reportages quotidiens traitant de l’étendue de l’épidémie outre-Atlantique... En fin de compte, la seule façon d’approcher un semblant de détermination précise quant aux effets réels du COVID-19, est de bien différencier et comprendre les données proprement relatives aux décès de celles proprement relatives aux causes de décès.
Il y a beaucoup d’intox médiatique dans les nouvelles françaises quant à la gravité réelle des « nouvelles vagues » d’infections en Amérique. Ce que les médias se gardent bien de rappeler à ceux qui s’imposent encore la torture de les écouter, c’est qu’un nombre croissant de cas rapportés d’infections (comme on le voit actuellement dans certains États américains, particulièrement en Floride, au Texas et dans l’Arizona) et un nombre en baisse de décès par jour sont la double indication d’un amoindrissement graduel de l’influence et de la gravité du virus. Recrudescence des cas d’infections et diminution des décès signifie un taux de mortalité plus faible et signifie aussi que nous nous dirigeons dès lors vers l’immunité collective. Il suffit d’ailleurs, pour s’en convaincre sur une base statistique encore plus facilement mesurable, de vérifier le taux de mortalité par jour, simplement obtenu en divisant le nombre de décès quotidiens par celui des nouveaux cas d’infections.
Si nous adoptions un point de vue véritablement rationnel, fondé sur les données mesurables stricto sensu, nous nous concentrerions sur l’acquisition de l’immunité collective plutôt que de chercher à tous prix à ralentir la propagation de l’infection, notamment à coup de port de masques, nuisibles à la santé immunitaire, mais désormais obligatoires (en France).
Le fait que la plupart des gens ne soient pas conscients de ces considérations statistiques élémentaires montre à quel point la propagande règne à plein, véritable virus intellectuel et d’emprise des esprits par le contrôle et par la peur collective inoculée.
Signe des temps : sécuritarisme et contradiction masquée
En 2020, les masques agissent comme un insigne de responsabilité sociale et d’attestation de protection mutuelle pratiquement indiscutable. Et pourtant, il n’existe aucune démonstration de nature scientifique sur laquelle nous appuyer pour établir l’efficacité protectrice des différents types de masques faciaux contre la propagation des virus respiratoires épidémiques. L’utilité réelle de ces masques fait donc problème, méritant une réflexion à tête reposée.
Si, plutôt que de céder à la panique et à la peur médiatiques, nous appliquions la méthode scientifique à la question importante de l’efficacité de ces masques, il faudrait également prendre en considération leurs effets potentiellement, voire manifestement délétères (voir quelques exemples ci-dessous). Conformément à ladite méthode, les scientifiques effectueraient par suite des essais un peu partout à travers le monde pour tester et mesurer les effets tant du port que de l’absence de masques, puis comparer enfin les résultats. Cependant, la méthode scientifique n’est plus à l’ordre du jour de l’analyse et de la résolution des grands problèmes ou des apparences de grands problèmes contemporains. Les pandémies virales, comme tous les alarmismes promulgués par le système politico-médiatique de contrôle mondialiste, sont en premier lieu des phénomènes de traumatisme manipulatoire des peuples. Le cas 2020 l’atteste au grand jour.
Revenons quelques instants sur l’emblème, aujourd’hui universel, du sécuritarisme dogmatique, à savoir le port du masque facial. Nous nous limitons ici à quelques brèves remarques de nature pragmatique, pour mettre en lumière quelques-uns des problèmes rarement soulevés dans les sermons journalistiques quotidiens axés sur la propagande d’imposition salutaire du masque.
Comme chacun peut en faire l’expérience, il est plus difficile de respirer normalement lorsqu’on se couvre le visage, ne serait-ce que d’un masque chirurgical, plus fin. On peut encore attirer l’attention sur les complications et dangers éventuels associés à la nouvelle mode masquée :
1) Le port du masque tend à amplifier les problèmes de santé chez les personnes atteintes de troubles respiratoires ou autres.
2) Il ne devrait pas non plus être porté par les personnes en bonne santé.
3) Car les masques peuvent avoir un impact négatif sur les mécanismes respiratoires et épidermiques de la thermorégulation humaine (en raison, notamment, de la thermo-sensibilité du visage), ce qui les rend difficiles à porter en permanence.
4) L’accumulation rétentive du CO2 expiré à l’intérieur des masques faciaux, comme les climato-alarmismes se devront d’en convenir, présente certains dangers potentiels pour la santé tant respiratoire que psychosomatique des porteurs de masques.
5) Etc.
D’un point de vue strictement physique d’analyse de l’efficacité de filtration par les masques, le problème va porter sur la différence d’acabit entre agents pathogènes bactériques aéroportés (bioaérosols) et agents infectieux proprement viraux (les virions). La taille du diamètre des particules hébergeant les noyaux infectieux du virus COVID-19 varient entre 50 nm et 150 nm, c’est-à-dire entre 5 × 10^-8 m et 1,5 × 10^-7 m, ce qu’aucun morceau de textile ne peut efficacement arrêter. Pour retraduire la chose à une échelle de grandeur plus en lien avec notre expérience consciente des objets palpables du monde, considérons que le rapport d’un virion de COVID-19 à la structure d’un morceau de textile placé sur la bouche et le nez d’un porteur de masque est proportionnellement celui d’un petit insecte volant (de l’ordre de grandeur d’un moustique) à la structure en mailles d’acier d’un grillage de jardin.
En 2020, la nouvelle religion mondiale est, pour le dire en latin, la Corona-hysteria. Le rite central de cette fausse religion consiste à porter un masque politique de contrôle mental imposé par peur collective, lequel port de masque induit la satisfaction d’un sentiment vertueux de responsabilité publique hautement méritoire chez les sujets ainsi accoutrés du Nouvel Ordre mondial coronal. Dans cet esprit, les masques entretiennent encore, par contraste, la paranoïa et la stigmatisation des dissidents « irresponsables » et « criminels » (une minorité en passe de se voir sérieusement victimiser, si la « nouvelle normalité » venait à s’instaurer pour de bon).
Le mouton contemporain masqué est ainsi conforté dans la perception cultivée qu’il « sauve des vies » par le port de son signe d’esclavage. Contradiction masquée en acte ! Car il ne sauve rien du tout, sinon bien sûr les seules apparences d’une vertu sans liberté réelle, car mise au service de l’aliénation intellectuelle d’une majorité de sujets étatisés par le jeu de règles essentiellement arbitraires. Derrière l’utilisation universelle « vertueuse » des masques faciaux comme pratique hygiénique « sotériologique » se dissimule donc l’imposition drastique d’une mise au pas des peuples, traités comme du bétail étiqueté, traqué et confiné au gré des caprices et des directives despotiques des maîtres du spectacle du monde.
Théorie raciale : piège à cons du pouvoir dystopique
Le projet de démantèlement de l’ordre établi et de réforme de la société ambiante passe enfin par l’utilisation omniprésente de certains outils linguistiques pour traiter des relations raciales aujourd’hui antagonisées, à dessein et à outrance, à travers le monde entier. La neutralisation et le piratage de la raison individuelle au profit de l’induction collective du raisonnement émotionnel sont des étapes nécessaires à la mise en place d’un tel renversement. Dans le cadre du racialisme, terme que nous utilisons ici pour désigner spécifiquement la théorie conflictuelle de la race qu’il est désormais d’usage d’imposer à tous, il est interdit de penser et de s’exprimer sur la base de catégories objectives susceptibles d’ « offenser » les sensibilités identitaires des « minorités » dites « opprimées » (gens de couleurs, homosexuels, etc.).
Le racialisme, en réalité, ne cherche ni l’égalité, ni la justice. Au lieu de cela, au même titre que l’antiracisme spectaculaire (ou racialisme en acte de lutte ouverte contre le « racisme systémique » et le « privilège blanc »), il classe les gens en fonction de la couleur de leur peau. De même, plus généralement, l’identitarisme va faire de la race ou de l’ « orientation sexuelle » d’une personne le point de départ d’une classification de la société entre opprimé ou oppresseur – et pousser l’antagonisme jusqu’à l’inversion de ces deux catégories, en faisant passer les victimes de son terrorisme antiracisme (Par exemple BLM) pour des agresseurs systématiquement racistes…
Remarquons, en amont de l’exécution pratique et aujourd’hui contagieuse du racialisme hystérique ravageant l’Amérique, que l’entièreté de son système éducatif public, de l’élémentaire au supérieur, est aujourd’hui transformée en un dispositif politico-administratif d’endoctrinement effréné au service de la déstabilisation sociale. Les élèves y apprennent la victimisation, le sectarisme « libéral », le fanatisme de la tolérance intolérante, la haine raciale blanche (antiracisme raciste oblige), la fluidité genrée, etc.
De leur côté, les universitaires ont depuis longtemps conçu et promulgué les identités (raciales et sexuelles) comme des constructions sociales œuvrant à la préservation des systèmes d’oppression, par quoi il faut principalement comprendre, selon eux : la race blanche, la religion et la morale chrétienne, la différenciation sexuelle...
C’est dans ce double cadre éducationnel et philosophique qu’il faut comprendre le phénomène ritualisé d’agenouillement devant le terrorisme antiraciste, signe servile de consentement politicard au pillage, à la violence anti-policière, au renversant néo-iconoclasme des statues, au chaos de l’immoralité libérale libertaire poussée dans les derniers retranchements de son hypocrisie institutionnelle. Les grandes faussetés de notre temps inspirent donc les factions politiques et les mouvements révolutionnaires qui font rage aujourd’hui à ne plus faire qu’une seule chair. On y voit donc beaucoup plus clair. Inutile de préciser que ce genre d’ « union sacrée » ne se contracte pas au paradis, mais bien plutôt en enfer. D’où les fruits putrescents aujourd’hui récoltés.
La subversion à laquelle nous assistons au grand jour sous le régime de la Corona-hysteria et de l’explosion des émeutes racialistes à travers l’Amérique révèle ainsi quelque chose de l’étendue réelle du travail de fondation de ce contrôle mondialiste extralégal, s’exerçant par la peur, l’inversion manipulatoire et la désactivation dystopique de la raison : destruction de la figure du père, de la famille traditionnelle, de la filiation, dès lors de la civilisation elle-même et de ses principaux piliers d’édification culturelle, à commencer par celui de l’ordre moral dérivant de la loi naturelle. Il fallait d’abord avoir soumis et aliéné les peuples contemporains par l’inhibition volontaire de leur capacité de résistance pour parvenir à une telle prostration de l’appareil civilisationnel en Occident, aujourd’hui bel et bien postchrétien.
Nous parvenons donc à cet état d’inversion généralisée, de terroristes domestiques avançant sous les voiles de l’antiracisme et traitant d’ « agresseurs » et de « fachos » ceux qui osent résister, au moyen du droit et de la raison, à leur fureur dévastatrice rémunérée. L’esprit du contemporain, fixé sur le flot incessant des nouvelles façonnées et relayées par les médias sociaux, ne résiste bientôt plus au tour prestidigitateur de renversement de la réalité qui s’opère devant ses yeux, stupéfié qu’il est par l’événementiel immédiat et l’autorité présumée des « storytellers » dominants. À la déstabilisation et à la violence physique sponsorisées par l’appareil de pouvoir d’État, s’ajoute ainsi le matraquage psychologique de la désinformation médiatique, les deux pouvoirs s’unissant dans un même effort de justification des forces de la brutalité anti-civilisationnelle contre la défense rationnelle de la civilisation… Le satanisme, ou la pratique de l’inversion systématisée !
Remarquons en outre que, selon la direction et l’ampleur de tels ou tels intérêts du système global de manipulation et de contrôle des peuples (la « matrice » dont nous éprouvons aujourd’hui, plus que jamais, le pouvoir mondialisé), il s’agira davantage d’éluder les effets d’une prise de conscience publique portée sur ses aspirations et méthodes entièrement malthuso-mammoniques. C’est ce qu’on peut constater derrière le spectacle organisé du pillage sauvage des commerces et des quartiers de grandes villes américaines par les manifestants et émeutiers pyromanes au service de BLM [3] et d’autres organisations décentralisées de type antifa [4]. En réalité, ce déploiement littéral de violence terroriste antiraciste fait partie intégrante d’un processus de manipulation traumatique visant à l’induction d’une amnésie plus profonde. On fait par-là oublier à la psyché collective l’étendue et la réalité (d’abord invisible) d’un autre pillage, ô combien plus crapuleux. On se souviendra, pour donner un exemple, que les banquiers rapaces de Wall Street pillèrent l’Amérique il y a une dizaine d’années, par l’imposition de conditions frauduleuses d’emprunt et d’intérêt, pour amasser finalement des milliards supplémentaires sous forme d’argent du contribuable... Le mammonisme, dans toute sa splendeur pillarde sans scrupule !
Aujourd’hui, ce pillage corporatif et bancaire continue. Dans le système actuel, le fondement de la structure économique mondiale n’est autre que l’argent de la dette. Contrairement à l’argent réel, cet « argent » consiste en fausse monnaie virtuelle. La Réserve fédérale imprime des milliards de dollars en monnaie fiduciaire, volant ainsi la valeur de l’argent réel gagné et économisé par le peuple. La chose relève ni plus ni moins de la déprédation fiscale silencieuse.
Les peuples sont ainsi spoliés par le système bancaire mondial et par les gouvernements complices de cette grande escroquerie usurière. L’économie actuelle, fondée sur la dette, nous asservit par là aux banques, avec le concours consciencieux de nos gouvernements. Rappelons au passage que cette usure institutionnelle, vrai ressort de l’ordre économique mondial actuel, fonctionne sur le modèle sodomique-contraceptif de l’infertilité institutionnelle. Dans les deux cas, la révolte porte sur l’existence même d’une loi naturelle, parce qu’un tel ordre immanent à l’organisation sociale et financière des échanges humains sous-entend encore la primauté d’une régulation divine de ses choses, moyennant la lumière d’une révélation religieuse. Il est clair qu’à cette lumière, l’usure et l’infertilité se rejoignent comme deux abominations similairement contre nature [5].
En fin de compte, subjugué par la vision libéraliste du monde, par ses catégories de conflits binaires et de résolution par la violence révolutionnaire, impossible de se soustraire jamais de la manipulation polarisée en laquelle nous contraint le bipartisme de l’appareil de pouvoir démocratique dominant [6]. Ce pourquoi la solution anarchique et communiste, que prônent de nouveau en 2020 les « minorités opprimées » à l’encontre de l’économie de finance corporative et bancaire favorisée par la minorité des ultras riches (de gauche comme de droite), n’est autre qu’une stratégie d’auto-aliénation à l’intérieur du mirage dystopique décrété par l’oligarchie mondialiste. Autrement dit, un vrai piège à cons ! C’est d’ailleurs ce que l’histoire nous enseigne. Le révolutionnarisme libertaire racialiste n’est en réalité qu’un attrape-couillon ne profitant qu’à ceux qui possèdent déjà le pouvoir et les moyens de le conserver.
Moralité…
Polarisation politique accrue, montée de l’autoritarisme libéraliste global, influence gargantuesque des médias sociaux (diffusion et publication répétées de mensonges et de canulars), piège à cons de la politique identitaire (sexuelle et raciale),... La lumière de la raison disparaît donc des sociétés contemporaines. La violence va s’aggraver en conséquence, en fonction directe de la domination du raisonnement émotionnel et de l’ignorance des masses protégée par les médias de la contrevérité organisée. Leurs maîtres dystopiques savent exactement ce qu’ils font.
Une des très rares belles chansons des années 80 avait, quelque part, capturé quelque chose de cette grande vérité universelle (qu’on ne peut certes bien comprendre et proprement actualiser qu’à la lumière du saint l’Évangile) que saint Paul appelle « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8, 21). Composée par un artiste tant atypique qu’inspiré (paix à son âme), cette chanson bien connue s’intitule simplement : « Il est libre Max ». Un vrai programme, en ces temps de contrevérités informationnelles omniprésentes, d’ingénierie cognitive-comportementale, d’identité politico-raciale et d’aliénation volontaire, ou de confinement.
Comme le disait encore l’observateur toujours subtil et pénétrant, Israël Shamir, dans un article récent traduit et relayé sur ce site : « Bas les masques, et vive la liberté » [7].