Le président français Emmanuel Macron a « tapé du poing sur la table » dimanche 19 juillet lors du sommet européen à Bruxelles, consacré au plan de relance de l’économie, pour dénoncer la mauvaise volonté de certains de ses homologues.
Dans sa ligne de mire : les États dits « frugaux » (Pays-Bas, Suède, Danemark, Autriche), ainsi que la Finlande, très réservés sur ce plan. « Il a été dur sur leurs incohérences », a affirmé un membre de la délégation française. Les sorties du président français ont été rapportées par les autres délégations aux médias, qui se sont délectés de l’épisode. […]
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Selon une source européenne, il a affirmé que c’était la France et l’Allemagne qui allaient « payer ce plan » et « qu’ils se battent pour l’intérêt de l’Europe quand les frugaux sont égoïstes et ne font aucune concession ». « Il a ajouté qu’il était prêt à s’en aller plutôt que d’avoir un mauvais accord », a précisé cette même source.
[…] Le plan de relance prévoyait initialement 500 milliards de subventions – dont 325 milliards directement alloués aux gouvernements pour financer leurs plans nationaux – et une possibilité de prêts pour 250 milliards. Mais les frugaux et la Finlande veulent limiter les aides à 350 milliards.
Ce montant est jugé inacceptable pour Paris et Berlin, prêts à descendre jusqu’à 400 milliards, ce qui reste trop élevé pour les États réfractaires, a appris l’AFP auprès des délégations. […]
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