Selon une étude de la lettre Vernimmen.net, relayée ce jeudi 9 janvier par Les Échos, les versements réalisés par les groupes du CAC 40 ont dépassé le chiffre de 60 milliards d’euros en 2019 – dividendes et rachats d’actions compris (11 milliards) –, battant ainsi le record de 2007 juste avant la crise des subprimes.
Un chiffre en hausse de 12 % par rapport à 2018, qui s’explique par les bons résultats financiers des champions de la cote parisienne. Les entreprises du CAC 40 avaient dégagé des profits s’élevant à 88,5 milliards d’euros en 2018, contre 68 milliards en moyenne sur les dix dernières années.
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Car si elles ont décidé de choyer leurs actionnaires, les entreprises n’ont cependant pas levé le pied sur leurs dépenses d’investissement (82 milliards d’euros), en hausse de 9,7% comparé à 2017. « Contrairement à ce que l’on entend parfois, aucun groupe du CAC 40 ne choie ses actionnaires au détriment du développement de son activité », expliquent les auteurs de l’étude.
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Le CAC 40 a bondi de près de 30 % dividendes réinvestis depuis le début de l’année 2019, franchissant la barre symbolique des 6000 points ces dernières semaines.
Côté dividendes, trois groupes concentrent près d’un tiers des versements de l’indice parisien : Total, avec 8,5 milliards d’euros de dividendes reversés en 2019, Sanofi (3,8 milliards) et BNP (3,7 milliards. En ajoutant, Vivendi, AXA, LVMH, L’Oréal et Engie, la part dépasse les 50 %.
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En 2018, le magazine Capital s’interrogeait sur la destination de ces dividendes...
Un an avant la révolte des Français en gilets jaunes, les médias mainstream se félicitaient de l’enrichissement record de nos grandes sociétés, qui n’appartiennent en fait pas du tout aux Français :