Il y a une vanne qui tourne depuis longtemps sur les réseaux, c’est « je ne suis pas antisémite car mon banquier est juif ». Pour désamorcer l’antisémitisme supposé des Français, qui chaque jour, chaque heure, chaque minute extermine des juifs, le groupe Les Klichés a décidé de lutter contre le nazisme avec l’arme de l’humour. En 42, les juifs qui ont essayé n’ont pas vraiment réussi.
C’est l’animateur-producteur-porte-parole de Tsahal Arthur qui a eu la bonne idée de relayer cette animation, écrite par un véritable génie de la punchline. C’est tellement drôle que l’antisémitisme devrait ne jamais s’en remettre.
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas compris son humour https://t.co/MOeOO5gdJY
— Scoopcafe (@ScoopcafeParis) October 24, 2025
Ce qui est marrant, c’est de voir que dans les deux camps qui se font face, les sionards et les antisionards, ou alors les anti-Français et les Français, car ça se recouvre bien, les drôles et les rieurs ne sont pas du côté sionard. Comme lanceurs de vannes, ils peuvent compter sur Sophia Aram, qui est aussi drôle qu’un enfant palestinien mort.
Ou sur Arthur, qui fait hurler de rire la France avec son late show, mal copié sur les Américains, Vendredi tout est permis. Mais copier le dispositif et oublier de copier l’humour, c’est bête : le dispositif ne faire pas rire, lui. L’émission était tellement mauvaise que même Kevin Razy, grassement payé, s’est échappé de la prison israéliste dorée.
Les rieurs et les vanneurs sont souvent du côté des victimes, de la morale ou du peuple. C’est normal, l’humour s’attaque au pouvoir et aux injustices, ça explique pourquoi les sionards au pouvoir en France ne sont pas drôles, ni les macronistes d’ailleurs. En revanche, en face, même dans la gauche antisionarde, on devient bon, si on ne l’était pas déjà. Ici, on sait reconnaître les bons, même chez les gauchos.
Hello les journalistes, les éditorialistes, quotidien, pascal praud, st cricq, les macronistes, les racistes, les fachos, les droitards, le PS...
Un message pour vous suite à votre polémique bidon sur @JLMelenchon . pic.twitter.com/QGM0Ff2SWm
— Mathieu Garnier (@MathieuGarnier_) October 20, 2025
On sait, tout le monde n’aime pas Barré, certains le trouvent vulgaire, grande gueule, mais c’est le jeu, et il a imposé le style du mec qui hurle ses vannes (comme Flaubert). C’est percutant, et ça change de Sophia Aram, dont l’isolement et le désespoir de la rabza de service se lit sur le visage. Elle, c’est un peu la palesto de Gaza qui a renseigné l’occupant et qui va mal finir. À ce sujet, les deux belligérants à Gaza, avant de reprendre le boulot, reconstituent leurs forces, et le Hamas en profite pour purger ses rangs.
Dans le genre néo-rabza, on a Akim Omiri, mais son émission de drôleries sur Nova est trop longue : sans déconner, qui a envie d’entendre un sit up (un stand up assis) de 55 minutes ? On se croirait sur Comédie !, la chaîne de Farrugia qui a lancé Hanouna avec trois francs six sous. Le bon format, c’est trois minutes sur X, dix sur YouTube ou une heure sur scène. La punchline, ça doit être dégraissé au possible. On lit le billet de Sophia sur Le Point, on dirait du Philippe Val.
Ceux qui ne seraient pas Barré ou Omiri peuvent être Chalghoumi. Lui, il fait rire avec une finesse extraordinaire dans son rôle d’imam imitant Jamel, mais en version géant et avec deux bras. Il faudrait voir si Sophia serait plus drôle avec un bras en moins. Souvent, quand on perd quelque chose, on compense par un talent. Par exemple, les enfants de Gaza qui ont perdu leurs parents deviennent d’excellents soldats du Hamas.








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