Ça y est les nominations pour les #César2020 sont tombées ! Petit récapitulatif des favoris :
12 pour J'accuse
11 pour La Belle Époque
11 pour Les Misérables
10 pour Portrait de la jeune fille en feu
8 pour Grâce à Dieu
8 pour Hors Normes
7 pour Roubaix, une lumière pic.twitter.com/pcSBMhK6Cf— CANAL+ Cinéma (@CanalplusCinema) January 29, 2020
Décidément, c’est pas la semaine des César ! Après la décision de l’Académie du même nom de nommer dans 12 catégories (meilleur acteur sioniste, meilleure réalisation sioniste, meilleur second rôle sioniste, meilleur scénario sioniste...) le film de propagande de Violanski, pardon, Polanski, J’accuse, provoquant en cela l’indignation des féministes et du grand public pas encore acquis aux délices du viol pédophile, c’est au tour du meilleur espoir masculin 2019 de ternir l’image de l’Académie, en tombant pour braquage. Quand la bien-pensance du monde du cinéma se heurte à une réalité un peu trop terre-à-terre...
Les films les plus nommés (ou nominés, ou nominationnés) sont tous dégoulinants de bien-pensance : il y a Les Misérables de Ladj Li, le réal que la Terre nous envie, qui a participé à un enlèvement, excusez du peu, mais il faut pardonner à un racisé victime de la violence du racisme du Ku Klux Klan français (Samuel, vérifie si ça existe, ça a intérêt à exister sinon toute notre démonstration se casse la gueule, débrouille-toi !), La Belle Époque de Nicolas Bedos, un enfant de la balle, producteur chez Canal+ à 19 ans, on ne rigole pas, et Portrait de la jeune fille en feu (au cul ?) de Céline Sciamma, le gouine-movie intello parfait.
On s’explique la complaisance du pitch du Figaro par la menace d’une dangereuse accusation d’antigouinisme :
« Céline Sciamma soigne le romanesque de cette ouverture, orchestrant par de belles atmosphères mystérieuses tous les thèmes qu’elle va développer dans son Portrait de la jeune fille en feu : la création artistique dans ses rapports avec la société, la condition féminine, la passion amoureuse, la solitude, la liberté. »
Ça donne une de ces envies d’y aller, non ? Au cinoche, pas aux chiottes, bande de mécréants !
L’affaire qui nous occupe aujourd’hui, puisque tout le monde a déjà parlé du lapsus bidon de Foresti, on appelle ça une préparation en laboratoire, Rachida Dati étant la spécialiste du truc, c’est donc ce meilleur espoir masculin 2019 écroué pour braquage. Voyons ce qu’en dit Le Point :
« L’acteur marseillais de 19 ans a été arrêté dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour vol avec arme et association de malfaiteurs à la suite du braquage d’un restaurant de la cité phocéenne le 25 octobre 2018, a précisé cette source, confirmant une information de La Provence. Le jeune homme a été interpellé vendredi à la gare Saint-Charles à Marseille, à sa descente d’un train. »
On voit à travers ce fait divers à quoi sert l’Académie des César : pas à faire la promotion du bon cinéma français, mais à lutter contre les discriminations, ce qui est tout à fait différent ; les deux ne se croisent pas forcément. La preuve : tous ces films de merde qu’il faut endurer, même quand on ne va pas les voir. C’est un univers médiatique qui fait mal au cerveau. On se demande d’ailleurs si la chute du téléchargement illégal n’est pas due à cette destruction programmée du 7e art...
En France, si l’on est homo, racisé ou de confession minoritaire, on a tout de suite droit à un César. Pourquoi ne pas inventer le César du meilleur racisé, de la meilleure gouine ou du meilleur pédé dans un film ? César du meilleur antiracisme, du meilleur antichristianisme... En fait, les récompenses reviennent à ça, pas besoin de les renommer, de les rebaptiser.
Quand on regarde le jeu des deux acteurs qui ont obtenu les César du meilleur second rôle masculin et féminin, on a du mal à le croire. Si Pialat voyait ça, lui qui justement travaillait dur et torturait ses acteurs (une bonne chose) pour donner l’illusion parfaite du réel...
C’est quand même se foutre de la gueule du monde. Faut pas nous vendre des WC pour des lanternes ! Pour ce qui concerne Dylan Robert, et là Zemmour n’aura pas à se plaindre de la francisation du nom ou du prénom, l’honnêteté et Wikipédia nous obligent à dire qu’il délinquait déjà avant le film :
« Natif du quartier marseillais de la Belle de Mai, Dylan Robert pensait devenir carreleur. Il abandonne sa scolarité à douze ans, faisant semblant d’aller en cours.
Alors qu’il est incarcéré pour des faits de délinquance, une éducatrice lui parle d’une audition du réalisateur Jean-Bernard Marlin pour la distribution de rôles du film Shéhérazade. Selon lui, le film alors en projet a été « un bon dossier devant le juge ». Durant tout le tournage, un éducateur pénitentiaire l’accompagne. Dylan Robert effectue plusieurs séances d’orthophonie avant le tournage. »
Sadisme bourgeois
Comptez pas sur nous pour planter un môme, qui a eu sa chance, mais pas non plus pour une pleurniche sur les méchants flics qui embastillent une victime de la société. Certes, il est difficile de s’en sortir en étant honnête quand on baigne dans un colossal merdier social, mais c’est possible, d’autres l’ont fait avant les habitants des quartiers. Le problème, ce sont les accompagnateurs sociaux qui sont souvent courageux, mais à l’esprit obscurci par les brumes de l’illusion socialo-antiraciste. Le môme ne voulait pas être « carreleur », on peut le comprendre, mais la France manque de bras dans le bâtiment : plus aucun jeune ne veut se lever tôt pour bosser dur. Et ça, tous les professionnels le disent. De l’autre côté, on a des assistants sociaux qui font faire du cinoche plutôt que de la scolarité à des enfants perdus, c’est pas la solution.
Le monde du cinéma, cette bande incestueuse et exclusive de bourgeois parisiens, est fasciné par l’enfance difficile. Attention, on ne fait pas d’allusion à la pédophilie ici, on parle vraiment de cette fascination du bourgeois pour la fange sociale, pour la barbarie de basse extraction, la violence d’en bas, la voyoucratie. Jacques Audiard, le réal homosexuel, a étalé cette fascination pour la racaille dans Un prophète, un film aussi joli qu’irréaliste, même si certaines scènes sonnent vrai.
Pour vous montrer qu’on ne délire pas sur la fascination (mêlée de pitié cynique), les deux espoirs du cinéma français ont été interviewés par Léa Salamé, madame Glucksmann à la ville, dans Stupéfiant ! :
La bourgeoisie médiatique, de temps en temps, grâce au loto du cinéma, tend la main à des nobodies d’en bas, à des gens de rien ou de peu qui vagissent dans le merdier, et parfois, quand le merdier les rattrape, cette bourgeoisie cynique relâche ses repêchés... dans leur merde. Le piège, ce sont les lumières du show-biz, cette fausse libération, qui sent effectivement le pognon, mais surtout la merde et la prostitution. Une merde chic, mais une merde quand même !