Bruno Le Maire, notre illustre ministre de l’Effondrement de l’économie russe, malgré ses exploits économiques, dont celui, inégalé, dans la lutte contre l’inflation (passée de 5 % à 20 % en un an), a le temps d’écrire. Un extrait de ce carnet très intime est ici mis en chanson.

Après ça, qui ose encore parler d’effondrement du niveau ? Grand économiste, Bruno est aussi un grand écrivain.

Naturellement, la France entière s’est foutue de sa gueule, mais l’homme de plume (dans le derche) résiste à la critique, réputée plus facile que l’art. Il défend ici sa prose sur le plateau de France Info.

Bruno  : Il est question de la fragilité, des failles des personnes, parce que c’est quelque chose qui me touche profondément, de voir des personnes qui tombent et qui se relèvent, d’autres personnes qui tombent et qui ne se relèvent pas, ce roman est une grande aventure, une aventure humaine, et je souhaite qu’il soit lu comme ça.

Journaliste  : Vous êtes déçu qu’il fasse le tour d’Internet ? (...) Vous êtes même tourné en dérision.

Bruno  : Peu importe. Lisez le livre et rien, rien ne limitera jamais ma liberté d’écrire.

Journaliste  : Et ça n’entrave pas votre travail de ministre de l’Économie d’être tourné en dérision sur un passage d’un livre que vous avez écrit ?

Bruno  : Je crois que l’émission a montré que j’étais à ma tâche, à 100 %, et pour le reste, entre la liberté et la censure, j’ai toujours fait le choix de la liberté.

Les plus courageux retrouveront sur ce thread vidéo l’accumulation des exploits du ministre chéri de la Macronie, qui assume toute la politique antisociale et ses effets secondaires sur les Français : passage en force de la réforme des retraites, répression policière contre les manifestants, condamnation du blocage des AG en entreprises, inflation des prix alimentaires, enfumage sur le livret A, baisse de la notation de la France.

La critique est unanime

« C’est du Marlène Schiappa version homme. » (Ulysse Rives)

« URGENT : le gouvernement annonce la mise en place d’une cellule psychologique (accessible depuis un numéro vert) pour tous ceux qui seraient tombés par inadvertance sur les textes érotiques de Bruno Le Maire. » (Olivier Varlan)

« Le paquet de pâtes il est à 2 euros 30 mais Bruno Le Maire il a le temps d’écrire sur "le renflement brun de son anus". » (Franque-Emmanuel Tranchard La Gaucche)

On a quand même trouvé un esprit éclairé qui suppose que ce passage de cul a fuité pile poil au moment où la note de la France était dégradée par l’agence Fitch.

Dans le même ordre d’idées, mais avant de devenir ministre de la Défense des femmes martyrisées par les hommes, Schiappa avait elle aussi tâté de la plume dans le cul. Sous le pseudo de Marie Minelli, elle a pondu Osez l’amour des rondes, ce qu’elle a reconnu. Mais on lui prête – seule ou en groupe – d’autres œuvres immortelles comme Osez les sexfriends, Sexe, mensonge et banlieue chaude, l’histoire d’une bourgeoise de Neuilly qui se fait démonter par des racailles. Ça nous rappelle quelqu’un, mais on a oublié exactement qui.

En attendant, Le Maire, capable sur son éblouissant charisme de détendre à distance la rondelle de sa partenaire, a détendu la France entière avec son histoire de trou du cul, et ça s’arrête là. Pour Schiappa, dans une sérieuse merde avec son Fonds Marianne (attention, grosse contrepèterie), c’est une autre histoire. Marianne porte l’estocade :

Il y a un mois, nous révélions – en collaboration avec France 2 – la gestion douteuse du fonds Marianne contre le séparatisme lancé par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, à la suite de l’assassinat de Samuel Paty. Ce jeudi 4 mai, le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour faire la lumière sur des soupçons de « détournement de fonds publics ».