Le blog de jeunes journalistes de banlieue couvé par la gauchocratie dominante qui veut perpétuer l’antiracisme idéologique, prend fait et cause contre François Fillon, qu’il voit comme une résurgence maligne de l’extrême droite.
Des éléments de langages issus de la gauche de pouvoir (Libération et le socialisme libéral), dans la droite ligne de la soumission de SOS Racisme. On attend les journalistes des quartiers qui ne sont pas alignés sur cette voie de garage, qui sert l’oligarchie.
Un reportage destiné à terroriser les populations immigrées, et à dénoncer, comme tout reportage à la sauce SOS Racisme, plutôt qu’à informer. L’objectif est de faire voter encore et encore, malgré l’échec économique et social cuisant, pour la gauche de gouvernement.
La méthode : le mépris (« la France fillonée ») et le rabaissement (des politiques veules, des places vides, un public de vieux). Bref, c’est la vieille droite réactionnaire et raciste. Démonstration.
Même traitement médiatique du « fillonisme » par l’équipe de Yann Barthès sur TMC :
Si la vidéo ne s’affiche pas, vous pouvez la visionner sur le site de l’émission Quotidien.
François Fillon a donné, vendredi à Paris, un ultime meeting avant le vote du second tour de la primaire de la droite et du centre. Le favori du scrutin s’est posé en champion d’une droite dure qui s’assume pleinement. Peut-être même trop. Reportage.
Porte de Versailles. Il est presque 18h30 ce vendredi. Plusieurs milliers de supporters agitent frénétiquement des drapeaux tricolores avant l’arrivée de leur héros, François Fillon. Là voilà donc la France fillonée. La salle se remplit progressivement, y compris dans le carré VIP. Nadine Morano ou encore Éric Ciotti sont de la partie.
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« Nous voulons une droite qui assume la liberté, l’autorité, une droite qui assume ses valeurs ! », déclare le sénateur de la Vendée. Les thématiques de la famille, de l’identité, de l’immigration sont évoquées, comme un avant-goût du discours imminent de François Fillon. Le voilà qui arrive sous les applaudissements de la foule. « Il y a 3 ans, j’étais seul ou presque. Aujourd’hui, vous êtes plus de 10 000 ! », s’enthousiasme le candidat de droite, dans une ambiance de victoire. Le même chiffre a été avancé par les organisateurs. C’est exagéré. 4 000 ou 5 000 places assises ne sont pas remplies. Moyenne d’âge : on est plus proche des 50 ans que des 20.
Une ligne économique ultra-libérale assumée
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« Ce qui est brutal, ce n’est pas mon programme, c’est le chômage de masse », justifie-t-il, face à un public déjà largement acquis à sa cause.
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Un discours identitaire clairement d’extrême-droite
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Viennent les thématiques identitaires. En évoquant la sécurité, l’immigration, l’identité, ou encore l’islam, l’ancien « collaborateur » de Nicolas Sarkozy galvanise encore davantage ses supporters. « Je veux réduire l’immigration au strict minimum, par quotas, rappelle le candidat. (…) Les étrangers ont des devoirs avant de réclamer des droits ». Puis, le candidat : « C’est une question d’unité nationale. Mais c’est aussi une question de courtoisie. Quand on entre dans la maison d’autrui, on n’y impose pas ses lois ! »
Une formule assez proche de celle déjà utilisée une première fois lors du dernier débat de la primaire jeudi 24 novembre. « Quand on vient dans la maison d’un autre, par courtoisie, on ne prend pas le pouvoir ». François Fillon voit donc immigrés et enfants d’immigrés comme d’éternels invités sur le territoire français.
Il poursuit en dénonçant « le repli communautaire » et le danger islamiste. « Seul l’intégrisme musulman menace notre société », affirme-t-il. On comprend que l’islam est la seule religion qui lui pose problème, c’est pourquoi « [il veut] un strict contrôle administratif du culte musulman ». La solution pour rassembler le peuple ? « Le patriotisme », selon lui, « seule façon de transcender nos origines, nos races et nos religions ».
Nos races ? Vérification. Une fois, puis deux. Oui, les mots « nos races » ont donc bien été prononcés par François Fillon. D’ailleurs, cette phrase, mot pour mot, François Fillon l’avait déjà prononcée le 26 février 2013 dans un discours à la Mutualité lors d’un rassemblement avec ses partisans qui apparaissait comme le premier pas vers sa candidature pour 2017.
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