Samedi 30 juin 2018, Paris accueillait la Marche des fiertés annuelle. Jusqu’à 500 000 personnes, représentantes de 87 groupes et associations de la communauté LGBTI (Lesbiennes, gays, bi, trans, intersexe), ont commencé à défiler aux alentours de 14h place de la Concorde en direction de la place de la République. Une marche placée notamment sous le signe de la dénonciation des insultes et discriminations dans le milieu du sport, sur fond de Coupe du monde de football.
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Pour montrer leur soutien à cette lutte pour les droits des personnes LGBTI, plusieurs lieux et institutions ont choisi d’afficher les couleurs du drapeau arc-en-ciel : c’est le cas notamment de la mairie de Paris, mais aussi de la Cité des Sciences ou encore de l’Assemblée nationale, pavoisée pour la première fois, à l’instigation du Président de l’Assemblée nationale François de Rugy (LREM) : « C’est un combat qui est souvent passé par l’Assemblée nationale, qui a parfois été d’ailleurs assez agité à l’Assemblée nationale, mais aujourd’hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent », avait-il justifié jeudi.
Je l’avais annoncé : l’Assemblée nationale est pavoisée du drapeau arc-en-ciel, en symbole de notre engagement dans la lutte contre toutes les discriminations, alors que les actes anti #LGBTI non seulement persistent mais augmentent en France. #MarcheDesFiertés pic.twitter.com/rSJAgCbzsd
— François de Rugy (@FdeRugy) 29 juin 2018
Mais dans la nuit de vendredi à samedi, le drapeau a été en partie déchiré. Un homme a été arrêté rapidement par les membres de la garde républicaine chargés de surveiller le Palais Bourbon, et se revendique « militant d’extrême droite et anti-LGBT ». François de Rugy a annoncé qu’il comptait porter plainte. Plus tôt, plusieurs représentants politiques de la droite traditionnelle, comme Jean-Frédéric Poisson ou Christine Boutin, avaient fait part de leur opposition à cette décision.
Rappel : Arrêt du Conseil d'État n°259806 du 27 juillet 2005 : « le principe de neutralité des services publics s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques." @FdeRugy pic.twitter.com/ZDpz8Mb4kk
— christine Boutinن (@christineboutin) 29 juin 2018
Ça tombe bien, être #LGBT+ n’est en aucun cas une opinion politique, religieuse ou philosophique !
Soutien @FdeRugy pour cette formidable initiative et à tout à l’heure pour la #MarcheDesFiertés de #Paris !#pride https://t.co/2Yr2bwRHIC
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 30 juin 2018
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