Le maire Robert Ménard allumera la première bougie du chandelier à neuf branches de la fête juive Hanoucca, mardi 16 décembre, à 11 heures, dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville de Béziers (Hérault).
Comme il l’avait annoncé lors de l’inauguration de la crèche en mairie, Robert Ménard allumera, mardi 16 décembre, à 11 heures, la première bougie du chandelier à neuf branches – et non sept comme avait dit le maire – de Hanoucca dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville. Cette manifestation se fera en association avec le consistoire de Béziers.
« L’histoire, le sens et le message des lumières »
Son président Maurice Abitbol rappelle :
« Hanoucca célèbre la liberté d’expression, tant au niveau individuel que collectif. Il démontre la supériorité de la lumière sur l’obscurité, du droit sur la force, de l’espoir sur la peur (...) C’est dans cet esprit que le rabbi de Loubavitch, rabbi Mena’hem Mendel Schneerson lança, il y a quelques années, un appel à tous les Juifs du monde, leur demandant de regarder la fête de Hanoucca comme un guide pour traverser les événements graves du moment. Il encouragea alors la mise en place de Ménorah dans l’espace public afin de partager ce message de lumière et d’espoir avec tous. C’est pourquoi, avec toutes les communautés juives du monde, avec l’accord, le soutien, et souvent la participation, des autorités civiles et religieuses, nous sommes heureux de présenter cette Ménorah publique ainsi que l’histoire, le sens et le message des Lumières. »
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Addendum E&R
« Le christianisme est issu du judaïsme , et il a fini par se ramener au judaïsme.
Par définition, le chrétien fut le Juif théorisant le Juif est, par conséquent, le chrétien pratique, et le chrétien pratique est redevenu juif.
[...] Ce n’est qu’en apparence que le christianisme a vaincu le judaïsme réel. Il était trop élevé, trop spiritualiste, pour éliminer la brutalité du besoin pratique autrement qu’en la sublimisant, dans une brume éthérée.
Le christianisme est la pensée sublime du judaïsme, le judaïsme est la mise en pratique vulgaire du christianisme ; mais cette mise en pratique ne pouvait devenir générale qu’après que le christianisme, en tant que religion parfaite, eut achevé, du moins en théorie, de rendre l’homme étranger à lui-même et à la nature.
Ce n’est qu’alors que le judaïsme put arriver à la domination générale et extérioriser l’homme et la nature aliénés à eux-mêmes, en faire un objet tributaire du besoin égoïste et du trafic. »
Karl Marx, Sur la question juive