Invité de Bourdin direct (remplacé par Malherbe) sur BFM TV le 25 avril 2018, l’ancien ministre des Affaires étrangères (de Sarkozy) Bernard Kouchner a pris position contre la loi asile et immigration. Pour lui, la France doit faire un effort à l’allemande dans le domaine de l’accueil. Traduction : recevoir non pas 30 000 migrants par an, mais un million.
Apolline de Malherbe lance le débat « migrants » à partir de 8’00 et Kouchner répond (de 8’48 jusqu’à 9’35) :
« Nous, nous devons changer parce que les flux en gros du pourtour de la Méditerranée mais pas seulement, les flux d’émigration n’arrêteront pas, donc nous devons inventer une attitude nouvelle. Je crois que nous sommes au début seulement des mouvements de migration de ce siècle, ça fait partie, ça fait déjà partie de la mondialisation. Je ne dis pas qu’elle est nécessaire, je dis qu’elle est inévitable. Maintenant il faut l’aménager. Je ne propose pas à la France d’accepter un million d’émigrés comme le fait courageusement madame Merkel non, mais il faut avoir un autre système. »
Pour Kouchner, « on aurait dû partager » le fardeau (il ne dit pas « fardeau » mais c’est sous-entendu) avec l’Allemagne, et même l’Italie. Nos voisins d’outre-Rhin ont accepté plus d’un million et demi de migrants en deux ans, nos voisins outre-alpins en ont pris 650 000.
Et là, tenez-vous bien, Kouchner pense que la France, en n’acceptant que 30 000 migrants, est en partie responsable du basculement populiste de l’Italie lors des dernières élections législatives du 4 mars 2018 !
« C’est une rude besogne, mais si l’Europe n’est pas capable de partager, vous savez ça fait quelques milliers de plus par pays c’est pas énorme... »
Autrement dit, si les Européens ne partagent pas les millions de migrants africains et orientaux à venir, des pays vont basculer dans le populisme, voire le fascisme. Justement, il lance un avertissement au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb qui a pour rôle théâtral de jouer au dur avec l’immigration, alors que nos frontières n’ont jamais été aussi poreuses...
Pour cela, Kouchner ne s’embarrasse pas de nuances : selon lui, les réfugiés qui arrivent ont le choix entre l’Europe et la mort. La valise ou le cercueil !
« J’aurais demandé, vraiment, qu’on supprime toute référence à la pénalisation de la solidarité. [...] Vous n’empêcherez pas les gens qui meurent devant vous d’être aidés par n’importe qui ! [....] Je pense encore une fois que l’accueil des réfugiés ordonné est une chance pour notre pays et surtout pour l’Europe et il fallait s’acharner à trouver une attitude européenne commune. [...] On a des responsabiltés partout, nous sommes le pays des droits de l’homme et on ne les a pas acceptés ces hommes ! »
Où l’on comprend précisément à quoi servent les « droits de l’homme » : à affaiblir un pays souverain pour les intérêts politiques et économiques d’une oligarchie mondialiste qui se sert d’une armée de super pauvres pour soumettre les pays qui rechignent à accepter le Nouvel Ordre mondial.
Apolline de Malherbe, en bonne journaliste soumise au diktat mondialiste, pose des questions qui n’en sont pas et qui ne sont absolument pas embarrassantes pour le refourgueur de migrants :
« Quand vous entendez Gérard Collomb qui la semaine dernière dit que certains villages de France sont submergés par l’arrivée des migrants... »
La réponse de l’importateur de migrants en gros vaut son pesant de fake news :
Kouchner : « Je vous assure qu’il y a plein d’ONG, de fondations, de municipalités qui attendaient leurs migrants ! Y a des villages français qu’on aurait pu reconstruire avec eux ! »
Malherbe : « C’est une chance, c’est une chance les migrants ! »
Kouchner : « Pour certains et je ne dis pas pour tous et je ne dis pas qu’il ne faut pas faire une sélection, je ne suis pas naïf. Mais en Italie des villages ont revécu, se sont mis à revivre complètement parce qu’il y avait les migrants... »
La pointe finale est une merveille du genre propagandiste (de 13’36 à 13’43) :
« D’autres municipalités par exemple se sont plaint parce qu’ils avaient préparé des accueils et qu’ils n’ont vu arriver personne ! »
Qui est Apolline de Malherbe ?
La jolie brune se raconte chez Ardisson dans Salut les Terriens le 7 avril 2018. On y apprend que son arrière-grand-mère a été déclarée « Juste parmi les nations pour avoir caché le petit-fils du fondateur de la banque Lazard pendant l’Occupation » :
Le titre de Juste équivaut à un passe-droit au-dessus des lois françaises. Par exemple, c’est supérieur à ministre de la République, on est intouchable. Cependant, on ne sait pas si la Justesse se transmet de génération en génération. Mais il semble que la petite Apolline soit très protégée.