« J’étais trop jeune pour avoir fait Mai 68 mais je voulais être dans quelque chose qui était dans la lignée. Et le courant qui me paraissait le plus révolutionnaire, c’était la Ligue [la Ligue communiste révolutionnaire]. Je rappelle que la Ligue était guévariste, plus que trotskiste. On chantait IRA, fédayins, Tupamaros, vaincront ! (...) Je dis ça à titre biographique car j’aime pas qu’on me confonde. La politique, je l’ai toujours emmerdée, je l’emmerde encore plus maintenant. Je méprise la politique. La politicaille. »
Ainsi commence l’entretien passionnant entre Paul Verbeke et son invité, Félix Niesche, en forme olympique. Questions pointues, réponses percutantes, du haut niveau chez Kontre Kulture : un régal !
« Je suis tellement gentil au fond, j’ai envie de tellement faire plaisir aux personnes que vous êtes, que j’ai envie de me présenter comme quelqu’un qui serait à la fois évolien, marxiste, et pourquoi pas maistrien. Mais non, c’est pas vrai, c’est faux, absolument pas vrai, ça c’est de l’idéologie ! »
« Quand je me suis rebellé contre le féminisme en 1975, Daniel Bensaïd, dans une église d’ailleurs, m’a dit : “tu es un bolchevique, alors tu obéis.” D’accord, j’ai dit. Mais le lendemain, j’ai pas obéi. »
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La Mafia des démocraties de Maurice Bardèche !