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Banlieues françaises : un rapport implacable sur les conditions de vie

50 milliards dans un trou noir

Y a-t-il en France « un appartheid social et territorial » ? La formule employée par le Premier ministre Manuel Valls l’an dernier avait choqué. Mais la question est de nouveau posée par les auteurs d’un rapport sur les quartiers défavorisés. Ils concernent plus de cinq millions de personnes, et les chiffres sont accablants, dans tous les domaines.

Plus de chômage, plus d’échec scolaire, moins de médecins, moins d’infirmières. Dans tous les domaines, le contraste entre les 1 500 quartiers considérés comme prioritaires et le reste du pays est frappant et toujours au détriment de ces zones. C’est ce que pointe l’Observatoire national de la politique de la ville dans son rapport 2015.

Cet observatoire indépendant regrette le manque d’effet des politiques de rénovation urbaine mises en oeuvre depuis plus de dix ans. Environ 50 milliards d’euros ont été attribués, principalement dans le domaine du logement, mais sans résultat notable. Tout au plus ont-ils évité que la situation ne soit pas encore plus dégradée.

Lire la suite de l’article sur rfi.fr

 


 

L’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) a publié son rapport 2015 le 3 mai 2016.

Niveau de vie, emploi, éducation, santé, sécurité… il décrit la situation dans les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville, définis par la loi du 21 février 2014, sans oublier des focus sur les anciennes ZUS, pour assurer ainsi la continuité d’appréciation. Une analyse contrastée, fruit de plusieurs mois de travaux, qui révèle une réalité économique et sociale difficile, notamment pour les femmes et les jeunes, mais aussi une perception plus positive de leur cadre de vie, sur les aspects environnementaux (espaces verts, entretien des rues..).

Il est structuré autour de trois thématiques, qui sont aussi les trois piliers des nouveaux contrats de ville : la cohésion sociale, Le cadre de vie et le renouvellement urbain, Le développement économique et l’emploi.

Pour télécharger le rapport 2015 de l’ONPV

Sur les problèmes sociaux, communautaires et identitaires, voir sur E&R :

 






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35 Commentaires

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  • il y a des quartiers qu’il faudrait tout simplement detruire , on gagnerait du temps, et de l’argent.

    C’est de l’architecture stupide, qui ne produit rien de positif.

     

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  • #1460306

    Mais quelles populations y ont été parquées aussi ? On ose jamais le dire, pas d’amalgame, pas de stigmatisation surtout on risquerait un procès !
    Il est bien la le problème, dénoncé depuis 40 ans par certains ...
    A mettre en parallèle avec un très grand % de la population carcérale en France, c’est la simple vérité. Et avec les migrants qui arrivent dans toute l’Europe ça va pas aller en s’arrangeant.
    Aller je file reprendre mon padamalgam400 ...

     

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    • Le problème est il vraiment les populations ou l’effort politique et les encouragements associatifs à ne pas s’intégrer ?

      Par ailleurs au dessus d’une certaine concentration, une population ne peut s’intégrer, c’est tout à fait logique et non blâmable... Surtout quand on sait que les politiques de nombre de communes (attribution des logements sociaux) tendent à regrouper les cas difficiles.

       
    • Hahaha, tu as bien de la chance. Moi je suis passé au 1G et concernant l’Antisemitox je me fais des intraveineuses plusieurs fois par jour ;) Ca marche très bien, tous mes concitoyens sont mes frères quels qu’ils soient. Sauf les politiciens, les artistes, les sportifs, les journalistes, les associatifs et les syndicalistes. J’avoue que là plus rien ne marche. Je suinte totalement la HAINE... Peut-être existera-t-il bientôt un vaccin ?

       
  • #1460353
    Le 7 mai 2016 à 14:00 par Francois Desvignes
    Banlieues françaises : un rapport implacable sur les conditions de (...)

    Je me demande si certains de nos technocrates ne confondraient pas "politique de la ville" et "politique de l’immigration" ?

    C’est la seconde qui est une faillite et sa faillite rejaillit sur les territoires où l’immigration a été ou s’est installée.

    Ce constat amène une autre question :

    Le mec dans votre boite qui vous coule 50 milliards d’€ par sectarisme dogmatique, juste pour avoir raison coûte que coûte malgré vos nombreuses mises en garde, vous en faites quoi ?

    - Vous le virez ?
    - Vous le poursuivez au pénal pour escroquerie trahison sabotage ?
    - Vous lui foutez la branlée de sa vie ?

    Ou les trois ?

    Bon, les colored c’est pas le tout mais fô qu’on vous dise la vérité : faites-vite vos valises si vous n’êtes pas assimilés 100 % camembert et rosette de Lyon.

    Ceux qui vous disent l’inverse, en vous berçant d’illusions et d’assurances, vous mentent : ça va péter.

    Les immigrationnistes et cosmopolites sont des criminels, ça va tourner chasse a courre et le lapin ce sera vous.

    La preuve : 50 milliards vous n’en avez pas vu un sou et nous on ne les a plus pour vous faire refaire un petit tour des fois que vous voudriez une petite cuiller de confiture du pot : il est VIDE

    Sauvez-vous : vous êtes juste dans ligne de mire entre nous et nos ennemis soit la place idéale pour prendre deux balles, une dans le front et une dans le cul

    Et c’est pas nous qui allons vous tirer dans le dos : ce sont ceux qui faisant mine de vous défendre, vous ont foutu dans cette merde

    Et nous A COTE de vous et non AVEC vous.

    La vérité est cruelle

    Profond respect.

     

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    • Globalement d’accord avec vous, mais, il ne faut pas se leurrer, personne ne fera ses valises et ne quittera le pays : les immigrés n’ont aucune envie de retourner d’où ils viennent (on les comprend) et nous n’avons aucun moyen de les forcer à partir. Comment tout cela finira t-il ??? Dieu seul sait.
      En attendant, faute de mieux, votons Marine l’an prochain.

       
  • Vivant en cité je constate bien un désengagement volontaire de l’état ces dernières années cependant dire que la pauvreté est dans les banlieues c’est faux, la vrai pauvreté je l’ai vu en province
    Après tout les cités ne sont pas équivalentes, mais les quartiers étaient plus pauvres il y a 25 ans.

     

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    • C’est une politique idéologique c’est pour ça que c’est un échec.
      La pauvreté est masque par les diverses aides sociales spécifiques et centres sociaux qui ont mises en place par rapport à la province.
      L’Etat intervient de manière indirecte en fixant des objectifs déconnectés du terrain et mets des bâtons dans les roues à ceux qui veulent vraiment changer les quartiers.

       
    • #1460630

      J’ai des tas trucs à lire mais l’introduction du rapport ne parle de désengagement en tout cas : on parle de 50 milliards sur les 10 dernières années, soit 5 milliards par an !
      Pour rappel le ministère de la ville c’est un budget de 15 milliards annuel, les ZUS se taillent donc une part du lion de 30%... mais elles sont loin de peser 30% de la population de l’hexagone, elles sont donc privilégiées par la politique de la ville.
      C’est dans la France périphérique que l’état se désengage, ferme les hostos, les bureaux de poste, les casernes de pompier et qu’il n’investit plus. La France périphérique, c’est quand même 50% de la population Française...

      Pour ce qui est de la diminution des médecins et des infirmières... mettez vous à leur place : au bout d’un moment devoir faire les déplacements avec une arme, devoir installer un "sas de sécurité" au cabinet, ou se faire braquer la recette... ils doivent finir par se dire qu’ils seront mieux dans la France périphérique désert médical même si le chiffre d’affaire hors braquage diminue. Même les banlieues non-ZUS de l’île-de-France commence à manquer de généralistes et de certaines spécialités maintenant (1 dermato pour 17 000 habitants dans ma communauté d’agglomérations chic - on pourrait doubler le contingent sans dé-remplir les carnets de RDV).

       
  • On a beau refaire les quartiers,nettoyer les espaces publics,construire écoles,salles de spectacles , embellir encore et encore ca redeviendra délabré et sale, parce que le problème ce sont les gens qui y habitent et qui ne prennent pas soin de leurs lieux de vie.

     

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    • C’est surtout qu’on leur a appris que qu’en c’est abimé c’est miraculeusement réparé et parfois en mieux.

      Quand tu gagnes, tu rejoues...

      Et si ça gagne pas les autres usagés gueulerons et le résultat sera in-fine là.

      J’ai vu des opérations de rénovations lourdes ou les entreprises de peintures refont le boulot dans les parties communes (pour masquer les dégradations) le jour de la réception des travaux et surveillent le temps de la visite..

       
    • #1460913

      C’est surtout qu’on leur a appris que qu’en c’est abimé c’est miraculeusement réparé et parfois en mieux.




      Pas besoin de ça. En Afrique, ils se conduisent de la même façon, et c’est pas réparé. C’est culturel.

       
    • @je suis le pen Dites moi vous avez mis un pied en Afrique ou comme dhab vous parlez pour ne rien dire...hmm jai mon idee

       
    • #1462369

      Oui, je connais l’Afrique du Nord. Les indigènes ne sont même pas capables d’entretenir les bâtiments et services publics que les Français leur ont laissé.

       
  • Rien de nouveau sous le soleil en lisant ce rapport bancal et peu instructif.
    Je parle en tant en que sympathisant d’E&R ainsi qu’en professionnel dans le domaine.
    Ces fameux 50 milliards correspondent aux sommes qui ont été versés depuis 2006-2007 aux travaux dans les cités ( Programme de Rénovation Urbaine) : les sommes venant à la fois de l’Etat mais les communes et les bailleurs ont été les principaux contributrices sur le plan financier.
    Ce rapport ne parle que des quartiers en politique de la ville qui ne sont pas forcement les banlieues historiques. Les 1500 quartiers politiques de la ville ont été retenus selon deux critères :
    - il faut avoir un revenu médian de moins de 10500 euros par an
    - un quartier de plus de 1000 habitants.
    Si on abaissait le seuil d’habitant à 500 habitants, vous verres qu’un bon quart de la population française vit dans des quartiers à problèmes.
    La politique de la ville est le bras armé du néo-libéralisme :
    - Une approche centré sur le local et trés anti-étatiste : la réponse à une crise urbano-social doit se résoudre uniquement par le local : les acteurs locaux doivent passer des contrats avec les services locaux de l’Etat sur la base d’obejctifs partagés et sur des critères de rentabilité "socio-économique". Ce mode d’action s’intitule le mode projet s’intutile la contractualisation. En plus, les services concernés fonctionnement en mode projet c’est à dire qu’il doivent répondre à une demande précise dans un temps limité et une enveloppe alloué en innovant sans cesse puis avec des incertitudes. l’Etat dans le lot, intervient de manière trés lointaine et assez perverse
    - l’angélisme pro-grand remplacement : les professionnels de cette politique sont souvent pour l’immigration de masse et bon nombre des rentiers de l’antiracisme travaillent au sein de la politique de la ville

    Tout cela pour vous dire que la crise que l’on présente comme étant naturel a été provoquée de toutes pièces.
    Au départ, Il s’agit d’un problème urbain lié à la spécialisation de l’espace en zones ( résidentielles, industrielles ) post 45 et d’une volonté de créer une société sans classe.
    Pour conclure, cette politique publique a permis de financer toutes les politiques anti-françaises de ces 40 dernières années sous prétexte de développement associatifs, de participation des habitants, de l’égalité Femmes-Hommes, de la lutte contre la discrimination et les stéréotypes puis les valeurs de la république- citoyenneté

     

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  • Désolé de le dire mais la nouvelle vague d’immigration qui va s’abattre sur ces quartiers va fait exploser les stats. Le problème et je ne veux choquer personne c’est la mentalité des gens qui y vivent et qui ne veulent pas évoluer..

     

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    • Je ne suis pas sur que seul les stats vont exploser !

      L’accueil des banlieues ne sera probablement pas fait de gaîté de cœur...

      Il suffit de se rappeler des "débordements" dans les quartiers nord de Marseille...

      Les différences de "Classe" entre les précaires et les ultra précaires risquent de produire des étincelles, les premiers protégeant leurs "privilèges".

      Et les associations antiracistes seront complètement désarmées car ce sera en dehors de leur logiciel (Cf quartiers nord).

       
  • Ben oui le dernier de la classe est forcément en dessous de la moyenne.

     

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  • #1460719

    Je me demande si ça n’est pas trop tard, mais la solution a toujours été simple.

    Contrairement au leitmotiv de nos poliques à savoir : "Le chômage et l’inactivité créent la criminalité" alors que c’est bien l’inverse !

    Les entreprises et les commerces (hors restauration rapide servant au blanchiment d’argent) ont quitté ces quartiers et parfois mêmes les villes en raison de la criminalité qui s’y était développée.

    Certes l’afflux constant d’immigrés a aggravé le problème, mais le problème principal c’est la manque de réponse pénale.

     

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  • #1461314

    Effectivement, le niveau social dans les banlieues est inférieur aux quartiers plus huppés.
    Ok moi j’ai vécu pendant 20 années dans une cité classé ZUS, j’en ai vu des choses anormales...
    Premièrement comment expliquer une telle différence d’éducation dans les écoles et collèges ? Moi au collège je n’ai jamais fait anglais... Les profs se contentaient de nous mettre des cassettes vidéo en FRANÇAIS ! Super pour des cours d’anglais...
    Quand tu arrives au lycée, tu pars déjà avec un bagage en moins...
    Moi pour ma part j’ai 1bac es, 2 BTS, une licence, j’aurai aimé faire plus... Mais bon au master faut passer le TOIC ...

    Deuxièmement, en écrivant le nom de ta rue sur ton CV , les recruteurs savent directement que tu viens de telle banlieue, et ils ne veulent pas forcément recruter un "délinquant" j’ai déjà eu le tour lors d’un entretien d’embauche... C’est de la discrimination !

    Troisièmement, parlons de la propreté des logements sociaux dans ces banlieues... Pour avoir vécu pendant 20 ans je peux vous dire que les agents d’entretien ne passe pas. Vous allez dire oui mais ya les dealers... Ok mais que fait la police ?? Merde !!

    En parlant de police, que faut il dire lorsqu’un "flic" t’arrête 3-4 fois dans la journée, qu’il te tutoie alors que tu le vousvoie et qu’il est limite en train de t’agresser... Moi je préfère réagir avec diplomatie, mais une grande partie des gens pètent les plombs.

    Enfin bref, tout ca pour vous dire, qu’il y a énormément d’inégalité, entre beaux quartiers et banlieues. Heureusement qu’en banlieue la solidarité est présente...

     

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