Il faut vraiment que le Français moyen soit fort mentalement pour survivre dans cet épisode de South Park sans fin dans lequel il est enfermé. Déjà, l’objectif numéro un est de rentrer chez soi en vie entre deux rafales d’AK47 (pour les Marseillais) ou un métro remplis à ras bord de chances pour la France hostiles aux Français (pour les Parisiens et les Marseillais) après avoir supporté toute la journée au boulot une bande de zombies espérant tous obtenir une promotion afin de passer du statut de sous-merde à merde intégrale. Avec 150 euros de plus sur la fiche de paie. Ça change la vie, surtout dans la période actuelle.

Mais avec la France macronisée, ce n’est jamais assez, toujours en marche vers la laideur diabolique. Nous avons eu droit à la dose du COVID, la seconde dose de l’Ukraine et maintenant la dose terminale (on l’espère) du Hamas égorgeur de bébés.

L’extrême droite collabo et l’extrême gauche collabobo

L’extrême gauche a abandonné les travailleurs mais pas (encore) les Arabes. Dans un semblant de résistance (et de souci de perte d’électeurs), elle essaie péniblement de donner dans le pro-palestinien. Tout en réclamant encore et toujours la disparition des frontières. On n’est plus à une contradiction près. On parle quand même d’un mouvement qui rassemble des boomeurs radicalisés du PS, des profs payés à rien foutre, des écolos-végans en Tesla, des LGBT, des féministes, la famille Traoré ou encore des islamo-gauchistes (et encore j’ai pas parlé des grosses lesbiennes, j’ai pas envie d’aller en prison avant Pierre Palmade). D’ailleurs on n’a jamais vraiment donné la signification d’islamo-gauchisme. En gros, ce sont des Arabes qui n’ont jamais lu le Coran, voire, qui n’ont jamais lu un livre. Du coup, ils voilent leurs femmes pour lutter contre le racisme systémique.
Quel manque de pudeur !

À l’extrême droite, c’est le concours de la serpillière qui avalera le plus de couleuvre casher. Jean Messiah a longtemps mené la danse mais s’est fait dépasser d’une longueur de nez par Damien Rieu. Il faut dire que l’identitaire a de l’appétit et qu’il ne recrache rien. À ce niveau de soumission, on se demande pourquoi il ne demande pas sa carte de presse. Si ça continue, il va nous dire que Jésus Christ était un antisémite acharné proche du Hezbollah.

Du côté des modérés, Marine Le Pen s’aligne une fois de plus sur le narratif imposé par l’oligarchie. Quant à Zemmour, il montre son vrai visage. Celui qu’E&R et Youssef Hindi ont dénoncé pendant que des « virilistes de droite » voyaient en lui le sauveur de la France occupée par ses propres congénères...

Il y a 15 ans, Zemmour pointait du doigt le sionisme exacerbé de Georges Frêche. L’ancien grotesque maire de Montpellier qui s’était félicité de l’élection d’un juif en parlant de Sarkozy.

Aujourd’hui le petit Éric (ou Moïse ?) appelle quasiment à envoyer des soldats français buter du Palestinien.

Chez les cathos, rien ne change. On reste dans la tiédeur éternelle et le fameux « ni kippa ni keffieh ». Genre on ferme sa gueule comme ça on a raison quoi qu’il arrive. C’est comme si on mettait sur le même plan un violeur et sa victime. Il n’y a pas que les marchands du Temple qu’il faut chasser, mais définitivement tous les tièdes embourgeoisés.

Outre les Palestiniens, les grands-remplacés de l’histoire sont les hommes avec des couilles.

À gauche une leçon de révisionnisme donnée par Damien Rieu, à droite la réconciliation de Zemmour avec Charlie Hebdo.

Beaucoup de boulot pour les journalistes non chômeurs

Bon, du coté des médias, pas besoin de vous faire un dessin. Comme pour le conflit en Ukraine, ils relaient les informations données directement par le gouvernement israélien. Ça tombe bien, les journalistes palestiniens sont tous au chômage. Ça donne lieu à un spectacle de pleurniche générale qui rappelle les heures les plus sombres d’une histoire qui tourne en boucle. Tout le monde y passe. Enfin, quand je dis tout le monde, il faut quand même avoir la carte de la communauté. La pleurniche c’est un métier, même lorsqu’on est un mauvais acteur. L’inclusivité a ses limites, comme au B`nai B`rith.

Les spécialistes du COVID, entre-temps reconvertis en spécialistes de l’Ukraine, sont maintenant spécialistes du Proche-Orient. Après avoir voulu nous vacciner de force, ils veulent que nous défendions « la seule démocratie de la région ». Au fond, mourir pour Pfizer ou pour Israël, c’est un peu pareil...

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