La polémique du moment marque un peu plus la cassure qui existe entre la classe populaire ultra-majoritaire chez les amateurs de football et la bobocratie parisiano-macronienne qui a sombré depuis longtemps dans l’homofolie et la vénération de saint Bilal Hassani.
On peut le dire clairement, le combat contre la prétendue homophobie n’intéresse que la bourgeoisie, où les homosexuels sont omniprésents depuis toujours. La quête de l’anus n’étant pas une priorité chez le populo. Trop occupé à survivre et à éviter que son compte en banque ne soit dans le rouge dès le 15 du mois. C’est que l’inflation le touche de plein fouet. Tandis que le bobo s’insurge du CO2 produit par le gazole, le populo doit assumer le prix du litre. À 90 euros le plein, c’est pas la planète qui chauffe mais la carte bleue.
Il y a toujours des cons pour dire qu’il y a beaucoup de suicides chez les homosexuels et que c’est forcément la faute des mâles hétérosexuels. Évidemment, on ne nous donne pas de chiffre et un suicide est toujours multifactoriel. Ce qui est certain, c’est que les suicides en lien avec le monde du travail sont en nette augmentation. Rien que pour une entreprise comme La Poste, qui subit une transformation due à sa privatisation, on compte entre 30 et 40 suicides par an [1]. Mais ce n’est pas la faute des mâles hétérosexuels blancs donc ça n’a strictement aucun intérêt...
Dans le football, le stade est un bon marqueur des différences sociales. Les pauvres sont dans les virages. Les plus aisés dans les tribunes latérales. Et dans la tribune présidentielle, il y a les parasites (politiques, acteurs, animateurs, putes...) qui ne paient pas leur place et sont venus faire bonne figure. Histoire de montrer qu’ils restent proches de ce truc immonde que l’on nomme le peuple. C’est bon pour la popularité sur les réseaux sociaux. Ça fait gagner des likes et des pouces bleus. Avant 98 et la France black-blanc-beurre, le foot était un truc de ploucs.
Sur le terrain, il y a les nouveaux riches issus de la diversité. Le meilleur, c’est Mbappé. Ça tombe bien puisqu’il est noir et arabe à la fois (mais pas gay). Le combo presque parfait pour le bobo parisien qui ne veut plus passer ses samedis soir chez son psychanalyste ou en séance de soin énergétique chamanique. Mais un match, ça dure 1h30 et Mbappé n’a pas toujours le ballon. Dans les virages, il y a ces salauds d’arriérés qui manquent cruellement d’éducation progressisto-féministo-végano-gay. On devrait faire comme en Angleterre. Sous prétexte de lutte contre le hooliganisme, on a nettoyé les tribunes. C’est le grand remplacement du supporteur par le consommateur. Le prix de l’abonnement est devenu prohibitif et pour l’anglais moyen qui aime le foot, il ne reste plus que le bon vieux pub. Un autre nid à ploucs.
Le football est ce merveilleux sport qui permet à des travailleurs surexploités de se défouler en tribune après une semaine de merde à supporter une chefaillonne zélote mise sous pression par un patron lui même mis sous pression par ses actionnaires. Mais les bobos et le monde du travail... Ce serait comme offrir un aspirateur à Sandrine Rousseau. La psychopathe du steak végétal serait incapable de comprendre la fonction de ce mystérieux artefact.
Et puis à force d’empêcher les gens de s’amuser, ils vont finir par se sentir frustrés et ça pourrait très mal finir vu le climat actuel (qui pour le coup se réchauffe pour de bon). Que nos gouvernants continuent ainsi...
De toute façon, à l’image de la société des marchands du temple, le foot devient de la merde. Un jouet de milliardaire géré par des instances mafieuses. Cerise sur le gâteau, on féminise les plateaux de consultants. Ça change des commentateurs de 200 kg qui critiquent des sportifs de haut niveau. Et c’est plus agréable pour nos yeux d’hétéros haineux.