Du pétrole ! C’est dire si l’on descend chaque jour un peu plus bas. Nous avions eu – liste strictement composée au hasard – Henry Kissinger, Elie Wiesel ou Barack Obama, des noms qui avaient déjà démonétisé (voire même déshonoré) le prix Nobel de la paix, celui-là même qui avait pourtant célébré des Linus Carl Pauling, des Martin Luther King ou des Mère Teresa... Mais María Corina Machado, c’est une synthèse. Nous avions commencé une biographie, mais finalement, María c’est encore Wikipédia qui en parle le mieux. Voyez !
Source : Wikipédia
Née à Caracas le 7 octobre 1967, María Corina Machado est l’aînée d’une famille de quatre enfants. Son père, Henrique Machado Zuloaga, est un homme d’affaires, héritier d’une famille ayant fondé la compagnie d’électricité Electricidad de Caracas et les entreprises sidérurgiques Sivensa (en) (plus grand producteur d’acier privé du Venezuela) et Sidetur (en) (ancienne filiale de Sivensa, nationalisée en 2010).
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Elle devient militante politique en 2002, en contribuant à la création d’un groupe de défense des droits des électeurs, Súmate, qui mène au coup d’État de 2002 – tentative avortée de destituer le président Hugo Chávez. María Corina Machado est présente au palais présidentiel lors de l’investiture du « président par intérim », Pedro Carmona, à la suite du coup d’État. Elle est signataire du « décret Carmona », qui dissout l’Assemblée nationale et destitue les responsables politiques élus.
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En 2004, elle réunit trois millions de signatures demandant le départ d’Hugo Chávez, ce qui lui vaut une interdiction de sortie du territoire. En 2005, elle est accusée avec d’autres représentants de l’association Súmate de trahison pour avoir reçu des fonds de la part du National Endowment for Democracy (NED), une organisation américaine promouvant la démocratie libérale. Ces fonds (31 150 dollars américains) étaient destinés à favoriser la destitution du président Hugo Chávez lors du référendum de 2004.
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Elle lance en 2014, avec Leopoldo López, le mouvement « La Salida » pour promouvoir des manifestations contre le gouvernement de Nicolás Maduro, successeur d’Hugo Chávez, dont elle ne reconnait pas l’élection.
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Menacée dans son pays [mais pourtant bien vivante, bien active et même nobelisée ! – NDLR E&R], María Corina Machado décide toutefois d’y rester mais d’y vivre dans une semi-clandestinité, habitant un lieu tenu secret tout continuant ses tournées dans le pays pour propager son message contre le pouvoir.
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Elle se définit comme « centriste » lors des primaire de 2023 de l’opposition vénézuélienne, mais son programme économique ultralibéral et son projet de privatiser la compagnie pétrolière PDVSA la situe sur l’aile droite de l’opposition selon Le Monde.
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Tenante d’une ligne dure face au gouvernement vénézuélien, elle soutient les sanctions économiques prises par Washington contre le pays et plaide pour une intervention de l’armée américaine pour renverser le président Nicolás Maduro, ce que critiquent d’autres dirigeants de l’opposition.
Enfin, last but not least :
Elle soutient le « droit d’Israël à se défendre » lors de la guerre de Gaza (2023-2025) et affirme que le terrorisme doit être vaincu quel qu’en soit le prix. Elle a des liens étroits avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, tandis que son parti, Vente Venezuela, a signé en 2020 un accord d’association avec le Likoud.
FLASH INFO
« Je promets qu’un jour le Venezuela et Israël seront proches. J’annonce que notre gouvernement déplacera notre ambassade à Jérusalem, ce sera notre façon de SOUTENIR ISRAËL. »
Lors d’une interview, Maria Corina Machado, prix Nobel pour la paix, annonce… https://t.co/HGZ2QJajAs pic.twitter.com/qnqnG3cUfK
— Citizen Média (@CitizenMediaFR) October 10, 2025
Ainsi donc naquit une star :
2024 : prix Vaclav-Havel 2024 : prix Sakharov avec Edmundo González Urrutia 2025 : prix Nobel de la paix
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Pour revoir l’impétrante dans son rôle alors de putschiste, visionnez ou revisionnez ce chef d’oeuvre documentaire historique et politique :