Il y a tout juste un an, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie annonçaient leur union dans le cadre d’un pacte de défense baptisé Aukus. À l’époque, une énorme déconvenue pour la France puisque la création de cette alliance s’est également traduite par la rupture d’un contrat avec l’Australie estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros et portant sur la livraison de douze sous-marins conventionnels. Sauf que l’Australie, qui a préféré se doter en sous-marins à propulsion nucléaire, risque de devoir attendre très longtemps avant d’en voir la couleur et risque même de se retrouver, au tournant des années 2040, totalement dépourvue de submersibles, puisque sa flotte actuelle, sera, à cette échéance, mise au rebut.
Le « coup de poignard dans le dos » dénoncé par la France il y a un an a de plus en plus les allures d’un « coup de bambou » pour l’Australie. Le gouvernement travailliste actuel a récemment confirmé que les chantiers navals de ses alliés américains et britanniques étaient dans l’incapacité de lui fournir des sous-marins nucléaires.
Aussi, pour éviter de se retrouver totalement à nu, l’Australie pourrait faire l’acquisition de sous-marins classiques. Et, d’après la presse australienne, la France est sur les rangs. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre, Anthony Albanese, au mois de juillet 2022, Emmanuel Macron lui aurait proposé de lui fournir quatre sous-marins…