Ce restaurateur a embauché un "clandestin mineur" dans ses cuisines.
Il travaille 3 semaines par mois pour un salaire de 400€.Des jeunes français cherchaient et souhaitaient sûrement ce poste.
Pourtant ces exemples de substitution vont être de plus en plus fréquents ... pic.twitter.com/cocmGaM4F6— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 7 août 2018
Embaucher des migrants pour pallier la pénurie de personnel, voilà ce que proposent au gouvernement les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Les syndicats du secteur évoquent entre 100 000 et 130 000 emplois à pourvoir immédiatement. Ils seraient trop pénibles pour trouver preneurs.
« Aujourd’hui, un demandeur d’asile ne peut pas occuper un emploi avant neuf mois », explique, lundi 6 août sur franceinfo, Aurélien Taché, député LREM du Val d’Oise et auteur d’un rapport sur l’intégration des immigrés en France.
franceinfo : Qu’est-ce que ça vous inspire comme réaction, 100 000 à 130 000 postes à pourvoir dans le secteur de la restauration ?
Aurélien Taché : Je ne suis pas surpris, le rapport que j’avais remis au gouvernement en début d’année sur l’intégration des immigrés en France était axé sur la question de l’accès à l’emploi et de l’insertion professionnelle. On sait que dans beaucoup de secteurs, et l’hôtellerie-restauration est un excellent exemple, le bâtiment également ou dans des secteurs plus qualifiés comme le numérique, nous avons besoin de personnel que nous n’avons pas en France.
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Comment peut-on simplifier les démarches et accélérer les délais pour ces personnes ?
J’ai proposé un amendement à la loi asile et immigration pour qu’on puisse faire travailler les demandeurs d’asile plus rapidement. Aujourd’hui, un demandeur d’asile ne peut pas occuper un emploi avant neuf mois. Passé ce délai, il ne peut que demander l’autorisation de travailler. Parfois il s’écoule des semaines voire des mois avant qu’on lui accorde ce droit. Avec la proposition que j’ai faite, au bout de six mois les demandeurs d’asile pourront faire la demande. Si au bout de quelques semaines ils n’ont pas de réponse, l’autorisation sera implicite. Cet amendement a été voté et la résolution va pouvoir s’appliquer dès le mois d’août.
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Soudain, avec les libéraux au pouvoir, le travail des clandestins devient une solution !
Un débat sur le travail au noir sur KTO, la chaîne catholique :