Échaudé par les nombreux scandales et critiques dont il a été l’objet depuis plusieurs mois, Facebook a décidé de tout faire « protéger des élections libres et justes dans le monde ». On s’inquiète déjà.
Et on peut puisqu’il compte s’allier avec le think tank spécialisé dans les relations internationales, l’Atlantic Council, qui compte quelques magnifiques personnalités mondialistes telles Henry Kissinger et Dina Powell, ancienne présidente de la Goldman Sachs Foundation...
À Facebook, l’Atlantic Council fournirait « des informations en temps réel et des mises à jour sur les menaces émergentes et les campagnes de désinformation à travers le monde ». Autrement dit les fake news, les informations non conformes à son corpus idéologique. Le réseau social pourra ainsi veiller de manière très localisée, à la désinformation et aux tentatives d’interférence étrangère.
Quant à la propre influence potentielle du think thank sur le processus, Facebook n’a pas semblé s’en inquiéter.
Pour ne citer qu’un exemple, dit Breitbart, l’Atlantic Council a considéré la récente victoire écrasante d’Orbán aux élections hongroises comme un « appel à l’action » des « démocraties occidentales » pour « protéger et défendre les valeurs démocratiques »...