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L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise historique

Trump, fake news, "ingérence russe" : l’État profond déçu de la gestion de Zuckerberg ?

Aux États-Unis, les responsables politiques des deux bords réclament que le PDG du réseau social s’explique devant le Congrès, après les révélations sur l’utilisation des données personnelles.

 

 

Facebook affronte l’une des pires crises de son histoire. Vivement critiqué de part et d’autre de l’Atlantique, le réseau social a cédé 6,8 % en Bourse, lundi 19 mars, trois jours après les révélations du Guardian et du New York Times sur Cambridge Analytica, une entreprise ayant joué un rôle de premier plan dans la campagne présidentielle de Donald Trump. La société britannique est soupçonnée d’avoir, par l’intermédiaire d’un sous-traitant, siphonné les données personnelles de dizaines de millions d’Américains sur Facebook. Son patron, Alexander Nix est suspendu avec « effet immédiat dans l’attente d’une enquête complète et indépendante », a écrit Cambridge Analytica (CA) dans un communiqué.

 

 

La pression n’est pas seulement boursière, mais aussi politique. Le Parlement britannique, par la voix du président de sa commission sur le numérique et les médias, a fermement invité le PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, à venir s’expliquer. « Nous sommes convaincus que vous comprendrez notre besoin d’entendre un représentant de Facebook de tout premier plan. Puisque votre résolution de début d’année est de "réparer" Facebook, j’espère que vous serez ce représentant », écrit le député conservateur Damian Collins.

 

Une pression politique croissante

Le réseau social a, par le passé, déjà envoyé des cadres répondre aux questions des parlementaires britanniques enquêtant sur les fausses informations. « Leurs réponses […] ont trompé la commission », tacle le député dans sa lettre. M. Zuckerberg a jusqu’au 26 mars pour répondre à cette convocation.

Le PDG américain a aussi été invité à s’expliquer devant le Parlement européen. « Facebook a besoin de clarifier devant les représentants de 500 millions d’Européens le fait que les données personnelles ne sont pas exploitées pour manipuler la démocratie », a écrit le président de l’instance, Antonio Tajani, sur son compte Twitter.

La commissaire européenne à la justice, Vera Jourova, compte de son côté demander « des clarifications à Facebook pour mieux comprendre ce problème », a-t-elle déclaré alors qu’elle se trouvait, justement, aux États-Unis pour aborder la question de la protection des données personnelles.

Mais c’est surtout aux États-Unis que Facebook joue gros. Alors que le réseau social est déjà sous forte pression politique concernant sa gestion de l’ingérence russe, cet épisode va apporter de l’eau au moulin de ceux, jadis inaudibles mais de plus en plus nombreux aux États-Unis, qui jugent les géants du numérique insuffisamment régulés.

Lire la suite de l’article sur lemonde.fr

Pour comprendre la crise Facebook, lire sur E&R :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






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35 Commentaires

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  • #1925487

    Quel coup de théâtre, comment auront-on pu imaginer une telle chose de la part de facebook ?

     

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  • #1925605
    Le 21 mars 2018 à 21:45 par Paix et paix
    L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise (...)

    Ce n’est pas nouveau et tout le monde oubliera comme les espionnage US à grande échelle, notamment des occupants du pouvoir en France et partout en Europe ou dans le monde.

     

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  • #1925652
    Le 21 mars 2018 à 22:35 par mesencephale
    L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise (...)

    Quand c’est gratuit, c’est VOUS le PRODUIT

    Comment peut on encore être sur cette daube ??????????

    Comment ?????

    Bien loin mon époque caramail.......

     

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  • #1925682

    C’est le moment d’acheter des actions Facebook

     

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  • #1925696

    J’ai comme l’impression que cette affaire est un écran de fumée cachant autre chose. Je ne crois pas trop à ce scénario où l’Empire attaque un de ses outils de surveillance et de contrôle de la pensée au nom de nobles principes...il semblerait plutôt que certains acteurs fassent monter en mayonnaise cette affaire qui n’en est pas une afin de contrôler de manière plus complète Facebook. En effet le pouvoir dans cette entreprise n’est pas absolutiste mais fonctionne comme n’importe quel autre système de domination avec des réseaux et des clans. De toute évidence il y a une petit guéguerre clanique...

     

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    • #1925812
      Le Mars 2018 à 08:33 par H. K. Daghlian
      L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise (...)

      Ou alors...
      Les faits que de plus en plus de gens commencent à se réveiller (sans toutefois être trop optimiste) et que la parole "complotiste" se répand sur ce même réseau, entre autres, les poussent à allumer un contre feu et faire d’une pierre deux coups :
      - Essayer de rabattre les moutons égarés en leur montrant, en tant que tierce, l’aspect ignoble de ****book qui vend leurs données au plus offrant et qui contribue de manière active dans le paysage politique (...), en insistant sur le fait qu’ils viennent de le découvrir avec toute la mascarade judiciaire à laquelle on assiste.
      - Établir un plan de repli au cas ou ça ne prend pas, en créant un bouc émissaire sur qui tout rejeter. La bonne nouvelle, c’est que dans ce cas ils seront obligés de sacrifier cette merde qui leur a tant servi, la mauvaise, c’est qu’ils vont essayer de prendre les devant et ****book fera alors pâle figure.

      Dans tous les cas, il est bon de les voir faire semblant car ils y sont contraints même si ce cas risque de faire jurisprudence dans la démarche visant à museler Internet.

      Ce ne sont que des théories mais qui sait.

       
    • #1926539

      Ecran de fumée ou encore une affaire à charge pour Trump et son élection ?
      Je crois que dans leur acharnement contre Trump, le ((( Deep State ))) engage tout le monde de leur tribu. Cette fois-ci c’est c’est le tour de Zuckerberg.

      La semaine prochaine, quand cette affaire dégonflera car fausse et sans intérêt, ils inventeront une autre chose. Le but ? Enerver et stresser Trump à tel point, que cela provoquera chez lui un infarctus du myocarde.

      Assassins ils ont été, assassins ils resteront.

       
  • #1925721

    Paradoxalement, c’est grâce à internet qu’une majorité d’internautes ont pris conscience de la nocivité des réseaux sociaux. Ils ont fini par s’en méfier et adoptent des attitudes réservées voire même réfractaires à l’endroit de ces nouvelles technologies à problèmes.
    Les managers des réseaux sociaux ont assimilé le phénomène et adoptent une nouvelle tactique de communication.
    En effet, "on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut tromper le peuple tout le temps" Abraham Lincoln

     

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  • #1925853

    Est-ce que c’est pas un truc pour faire tomber Trump par ricochet, ça ??

     

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  • #1925875

    Ce qui est tout de même cocasse dans cette affaire : les médias et M. Lenglet arrivent à retourner l’info contre trump et poutine qui auraient profité de facebook pour manipuler les élections. Alors que nous savons tous que facebook grace à ses algorythmes promeut les sites progressistes américains et français (huffington post, konbini, obs, brut, france info, quotidien...) pour freiner et censurer la réussite des sites dissidents et russes.

    Alors que tout les analystes politiques vantaient la campagne d’obama pour justement avoir compris comment exploiter le bigdata, lorsque c’est Vincent Lapierre M, Breitbart et Russia Today qui comprennent les mécanismes nos journalistes qui ne sont pas au chomage deviennent de suite beaucoup plus nerveux.

    Facebook devient le monstre de Frankenstein de la syllicon valley, il faut l’abattre.

     

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  • #1926012

    Ce détournement FB est peut etre une histoire de gros sous.
    FB vend 50 millions de fichiers a 100 euros le fichier sélectionné ca fait .... 5 milliards
    FB (ou FBI a peut etre deja fait ca dans le passé, peut etre plusieurs fois, là une balance a cassé cette histoire de pantalons a une jambe ...

     

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  • #1926913

    Deja vu, House of Cards.

     

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