La présidente du Front national a réaffirmé ses positions en termes de politique internationale, elle qui rencontrait pour la première fois un chef d’État étranger : le président libanais Michel Aoun.
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Cortège de grosses cylindrées noires, sécurité à cran, ors gouvernementaux, Marine Le Pen a bénéficié d’un protocole à la hauteur d’une présidente. À peine arrivée, elle n’a d’ailleurs pas hésité à promettre, à plusieurs reprises, devant de nombreuses caméras, une future « visite officielle » sur place après son élection.
Mais elle a surtout rappelé certaines positions. Selon elle, le président syrien Bachar el-Assad se révèle être « la solution viable » et « une solution bien plus rassurante pour la France que l’État islamique », a-t-elle dit, assumant son point de vue « binaire ».
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Interrogée après une rencontre avec le ministre libanais des Affaires étrangères Gebrane Bassil sur le meilleur moyen de protéger les chrétiens d’Orient, la candidate a rétorqué : « éradiquer le fondamentalisme islamiste ». « La protection des chrétiens consiste à ce qu’ils puissent rester sur leurs terres », a-t-elle insisté, reprenant un point de programme cher à François Fillon.
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Devant les Libanais, elle s’est présentée comme une « amie ancienne et fidèle », et a cité, fait rare, son père Jean-Marie Le Pen, par lequel elle a « tant entendu parler » du pays.