« Nous ne sommes peut-être pas cette quatrième ou cinquième génération de consommateurs de lait pasteurisé. Cela a débuté avec nos grands-parents : beaucoup d’entre eux en buvaient déjà (nous parlons ici des années 1950). Mais la consommation de lait et de produits laitiers par habitant était alors de 30 à 60 fois inférieure à celle de nos jours. Puis il y a eu nos parents, qui cependant n’ont pas dû supporter depuis leur prime enfance tous les produits laitiers commerciaux. Les enfants étant d’une "génération" de plus que leurs parents (à cause des aliments dégénérés) et deux de plus que leurs grands-parents, ils sont plus sensibles aussi bien du point de vue du caractère que du physique, et souffrent d’allergies alimentaires comme jamais auparavant. »
(Lorenzo Acerra)
On croit que le lait de vache a toujours été utilisé pour nourrir les bébés ! Mais l’idée n’est apparue que vers 1850. La pasteurisation transforme le lait en une matière dangereuse…
Le lait mis à mal est un ouvrage de 124 pages qui propose un inventaire non exhaustif des différents problèmes de santé liés à la consommation de lait (de vache) pasteurisé, au travers de divers exemples concrets choisis parmi les célébrités du monde du cinéma, de la télévision, de la musique ou du sport.
L’auteur y rassemble et recense des centaines d’études de médecine officielle qui nous démontrent que les éléments contenus dans le lait modifié par l’industrie alimentaire (phénylalanine, tyrosine, phosphates, ADH, IGF-1) peuvent être liés à l’apparition d’une foule de pathologies en tous genres.
Il cite et s’appuie notamment sur les enseignements des Japonais Michio Kushi et Nobuto Muramoto, pionniers de l’introduction de la macrobiotique en Occident au début des années 50.
« Cette protéine complexe (la caséine) est la principale du lait (environ 80 %), et c’est une chaîne constituée d’environ 210 acides aminés. L’organisme du veau, curieuse coïncidence, réussit à transformer la caséine en dissolvant individuellement les acides aminés qui la constituent. Mais cela n’est possible qu’à la condition que le lait soit cru et grâce à la chymosine produite par l’estomac du veau durant ses premiers mois de vie. Même ces animaux rencontrent des problèmes lorsqu’on leur donne du lait pasteurisé et non cru. »
(Lorenzo Acerra)
L’auteur, Lorenzo Acerra, est diplômé en chimie industrielle, éminent spécialiste et titulaire de différents études d’immunogénétique sur les intoxications à de faibles doses de mercure. Il a par ailleurs travaillé en étroite collaboration avec les plus grands experts européens en intoxications aux métaux lourds.
Au sommaire
Ma rencontre avec l’oracle
La découverte macrobiotique
La question des hormones
Le problème de la caséine
Itinéraire d’un allergique
Calcification et inflammations
Pour rappel, les mises en garde du Pr Henri Joyeux : « Lait, santé et propagandes ! »
« J’ai découvert que les individus sensibles (ou qui le sont devenus) ne représentaient pas une minorité. Les mucosités créées par les protéines de lait menacent plus ou moins la santé de tous. Je serai toujours reconnaissant à la macrobiotique de faire circuler l’information, qui est au cœur même de ce mouvement holistique, selon laquelle nous devons considérer comme certain que la digestion des protéines de lait est une aventure difficile pour notre organisme. On ne peut comprendre ce discours qu’après avoir pris la décision d’arrêter les laitages durant quatre semaines. La production de mucosités, qui survient si on décide alors de les réintroduire dans l’alimentation, prend une forme sévère. »
(Lorenzo Acerra)