Il y a les vrais, et les faux héros. Le faux héros est celui que le Système tente de nous vendre, avec de plus en plus de mal, chaque jour que Dieu fait. Et puis il y a le héros populaire, dont le peuple se sent spontanément proche, mais qui n’a en général ni les faveurs ni les honneurs de l’élite.
Deux élites se dégagent donc, l’une artificielle, l’autre naturelle, qui rentrent logiquement en conflit. La première pour ne pas perdre ses clients, l’autre pour la démasquer. Car la tendance est sans pitié : l’imposture finit toujours pas être dévoilée, et les faux héros mis à terre.
Dans ces quatre petits montages humoristiques trouvés sur le Net et réalisés par des inconnus, Alain Soral apparaît tantôt comme le sauveur de l’honneur bafoué des gens, le représentant des humiliés et des oubliés, tantôt comme la terreur des fausses élites, celui qui brise le spectacle de l’entre-soi. Au-delà de l’humour, ces vidéos sont le petit témoignage d’une tendance bien réelle : ce n’est pas avec Haziza qu’on risque d’avoir un tel hommage. On constate que l’impopularité augmente avec l’illégitimité, dans les sphères.
Conclusion ? La fausse élite – ou élite imposée – ne peut pas tenir indéfiniment, même si elle dispose de toutes les armes possibles (argent, politiques, médias, police, justice). Car il est une chose qui ne s’achète pas : l’admiration, ou l’amour !