« Papa travaille dans le cinéma »
1998, le jeune Gabriel Attal, 9 ans est interrogé à la télévision. Il est alors élève à l'École alsacienne, une école privée du 6e arrondissement de Paris et rêve de devenir un acteur célèbre. pic.twitter.com/7pFj1PawWO
— INA.fr (@Inafr_officiel) September 4, 2023
On voit que Gaby n’a pas été à l’école publique, dont les récrés se transforment en octogone et parfois même les cours. L’École alsacienne, c’est plus chic, plus cool, plus réseautaire. Tout le monde aimerait bien y aller. Le public, à côté, malgré quelques enclaves à la montagne ou à la campagne, c’est la jungle. Il y a des éléphants (les obèses), des lions (les caïds), les hyènes (les harceleurs), des antilopes (les blancos), les singes (les crétins), et le troupeau (de gnous). Remarquez, ça prépare bien à la vie future !
La Fontaine serait vivant aujourd’hui, il se délecterait de l’école de la République, celle de Mai 68, avec ses pédos en haut, pas de leçons à donner à l’Église. Alors que le problème numéro un de l’Éducation nationale c’est que justement il y a de moins en moins d’éducation et plus du tout de national, on espère élever et structurer nos chères têtes brunes et blondes (blunes ?) avec des bons sentiments. Or, le réel, c’est papa-maman qui slaloment au milieu des frappes oligarchiques, celles de la tribu qui a fait main basse sur l’État. Et cette tribu, qui nous harcèle du matin au soir avec la complicité des médias mainstream, a trouvé la solution au harcèlement : l’empathie.
Attal adoubé
Quelle est la "recette" politique de l'ascension de Gabriel Attal ?
S'accaparer des sujets majoritairement soutenus par l'opinion (abaya, harcèlement). Pas de discours conceptuels, de grands mots, d'idéologie. Ca va marcher sur la durée ? pic.twitter.com/2kzaxOA597
— Lucas Jakubowicz (@lucas_jaku) September 27, 2023
La tribu, qui n’a aucune empathie pour les Français, propose donc des cours d’empathie en tant que prévention contre le harcèlement, c’est-à-dire le comportement de meute des enfants, qui sont en fait livrés à eux-mêmes. Y aurait de l’autorité à l’école, le prof serait chef de meute, y aurait plus une mouche qui pète en classe. Au lieu de ça, le prof, mal payé, mal considéré, gauchisé à mort, se retrouve en dessous de l’élève. Y a quelque chose qui cloche, là. Comment élever un môme si on le met au-dessus de nous ?
Brighelli a déjà raconté tout ça, d’ailleurs Marianne le ressort sur le sujet.
D’un côté, notre gouvernement fait rentrer sur notre sol des gens inadaptés à notre culture, et parfois carrément paumés, voire, dangereux, de l’autre il veut que tout aille bien en bas. Heureusement qu’il reste le cinéma, en de bonnes mains (tribales), pour mettre un écran rose devant tout ça :
La France de Macron, c’est la jungle et le cinéma. Maintenant, passons à la lettre qu’on a reçue.
Une ÉducNat pas très empathique
« Bonjour, je m’appelle X et j’ai 16 ans. J’ai deux petites sœurs de 13 ans et demi et 10 ans. Je ne suis jamais allée à l’école, et mes sœurs non plus. Nous sommes instruites à domicile. Mes parents pratiquent l’instruction en famille (IEF) en utilisant les cours du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance). Ce mode d’enseignement me plaît. J’ai passé le DNB (Diplôme National du Brevet) en tant que candidate libre en juin 2022 et je l’ai obtenu avec mention très bien (18/20).
Mes sœurs et moi ne souhaitons pas étudier dans un établissement scolaire public ou privé. L’IEF était possible en France à condition de la déclarer. Elle est désormais soumise à une demande d’autorisation. La liberté d’IEF est donc gravement compromise. Mes parents se battent pour permettre à mes sœurs et moi de continuer à nous épanouir avec l’IEF.
Ce jeudi 14 septembre 2023, mes parents ont passé 8 h en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie nationale. J’ai été interrogée, ainsi que mes sœurs par des gendarmes. J’ai été séparée de mes sœurs, elles ont été emmenées dans des locaux différents. On ne leur a rien donné à manger depuis le matin (quand les gendarmes nous ont récupérées de force dans notre maison) jusqu’à notre libération aux alentours de 17 h. Nous ne faisons de mal à personne. Nous aimons nos parents et ils nous aiment. Nous avons peur d’être placées, alors que tout va bien ! »