Romain Gavras trace son sillon cinématographique dans la lignée de celle de son père, mais avec le niveau intellectuel, politique et culturel d’un homme de son temps, c’est-à-dire dix étages en dessous. Parce que, même si Costa-Gavras était un indécrottable gauchiste, le réalisateur a tout de même pondu un Z, un L’aveu ou un Missing, qui ont quand même une valeur cinématographique et un intérêt politique certains.
Ce film – que nous n’avons pas vu – semble valider l’adage qui affirme que le mieux est l’ennemi du bien ou, plus prosaïquement, qu’à vouloir trop en faire on finit par atteindre l’objectif inverse de celui annoncé ou souhaité. Tout y semble tellement caricatural et indéfendable qu’on ne retiendra que les prouesses techniques qui seraient, si l’on en croit la bande-annonce, la seule motivation pour aller le voir. Quand il passera à la télé, bien sûr ; hors de question de subventionner d’un seul franc une telle « œuvre », un tel « artiste » et une telle propagande, fût-elle ratée, voire contre-productive (et qui se voit gratifier d’un 2,4 en critique spectateurs Allociné).
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Les films vraiment à voir, selon Alain Soral
En s’inspirant de la vidéo ci-dessous, un internaute s’est amusé à lister les films intéressants du cinéma mondial sur la page suivante du site Sens critique (en espérant ne pas lui porter préjudice en relayant son initiative !).