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Un grand raout international – ou mondialiste – pour faire la paix, sans les Chinois et les Russes... Tout est dit !
Et comment voulez-vous faire la paix quand l’Amérique nourrit trois grands foyers de conflits dans le monde, fournissant armes et aide à tous ses alliés, ou vassaux, sinon proxies ?
Le grand raout a lieu à New York, siège du pouvoir financier américain, qui est justement à l’origine des grandes perturbations actuelles. Le secrétaire général de l’ONU a raison, le monde n’a jamais été aussi divisé. Mais par qui ?
En réalité, le monde est de plus en plus insoumis à l’Empire, et c’est ça, l’origine des crises actuelles, c’est-à-dire de l’agressivité militaire américaine.
Guerre en Ukraine, catastrophes climatiques, insécurité alimentaire... Dans un monde assiégé par les crises, les dirigeants de la planète se succèdent à partir de ce mardi 20 septembre à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU éprouvée par des divisions profondes. Pendant près d’une semaine, quelque 150 chefs d’État et de gouvernement du monde entier vont prendre la parole lors de cette grand-messe diplomatique annuelle qui reprend en personne après deux années perturbées par le Covid-19.
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Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres sera lui au rendez-vous avec un discours d’ouverture de cette 77e Assemblée générale qui « ne va pas édulcorer les choses », a promis son porte-parole Stéphane Dujarric, évoquant un tableau « posé, réel et axé sur les solutions » d’un monde « où les divisions géopolitiques nous mettent tous en danger ». « Nous nous réunissons à un moment de grand péril pour le monde », a souligné Antonio Guterres lundi, énumérant « conflits et catastrophes climatiques », « méfiance et division », « pauvreté, inégalité et discrimination ».
La guerre en Ukraine agace
Côté dangers, l’invasion de l’Ukraine par la Russie sera au cœur de cette semaine diplomatique de haut niveau, avec une intervention mercredi du président ukrainien Volodymyr Zelensky – par vidéo grâce à une autorisation spéciale votée la semaine dernière par les États membres - et un Conseil de sécurité jeudi au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Mais les pays du Sud s’agacent de plus en plus que les Occidentaux focalisent leur attention sur l’Ukraine. « Nous ne voulons pas seulement parler de mettre un terme au conflit en Ukraine. Nous voulons que les conflits prennent fin au Tigré, nous voulons que les conflits prennent fin en Syrie, nous voulons que les conflits prennent fin où qu’ils pointent leur nez dans le monde », a ainsi martelé lundi la Première ministre de la Barbade Mia Mottley lors d’une journée préliminaire axée sur l’éducation et les objectifs de développement.
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Grands absents
Alors que les présidents chinois et russes seront les grands absents ce mardi, les chefs d’Etat brésilien Jair Bolsonaro et turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre japonais Fumio Kishida ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz monteront à la tribune. Le président iranien Ebrahim Raïssi est également à New York cette semaine pour sa première Assemblée générale et le dossier nucléaire pourrait une nouvelle fois se retrouver au centre des discussions. (...)
Le texte est censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie.
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