La chaîne d’informations du groupe Canal+ a organisé mardi 7 mai 2019 le débat des petits candidats, sous-entendu ceux dont les idées ne sont pas majoritaires ou ne touchent pas le grand public.
Y participaient Florian Philippot pour Les Patriotes, Fabien Roussel pour le PCF, Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière, Guillaume Balas pour Génération.s, Jean-Christophe Lagarde pour l’UDI et François Asselineau pour l’UPR. Le thème choisi par l’émission est « Demain, quelle France dans quelle Europe ? ».
Selon RTL, un accrochage a eu lieu hors plateau entre Philippot et Asselineau et un agent de sécurité a dû les séparer.
« Mais c’est dans les coulisses que l’incident s’est produit. Alarmé par les éclats de voix provenant d’une loge, un agent de sécurité a dû intervenir pour calmer le président de l’Union populaire républicaine et le fondateur des Patriotes, qui étaient en train de s’invectiver violemment.
Une tension qui remonte à quelques jours, lorsque Florian Philippot a proposé à François Asselineau de faire liste commune moyennant une contribution de 300.000 euros. Manifestement, ce n’était pas une bonne idée. »
C’est un fait que les candidats qui ne dépassent pas les 3% (pour être remboursés de leurs frais de campagne et 5% pour avoir au moins un élu) cherchent des alliances dans leur zonage politique. En additionnant les voix des Patriotes et des disciples de l’UPR, une liste anti-européiste commune augmenterait ses chances d’atteindre les 3% fatidiques. Mais la politique est affaire personnelle autant que collective.
« Florian Philippot a affirmé en revanche qu’il était “faux” que le représentant des Patriotes, Bertrand Dutheil de la Rochère, ait fait une proposition similaire à DLF, moyennant cette fois 400.000 euros, comme le rapporte L’Opinion.
Bertrand Dutheil de la Rochère a confirmé à l’AFP avoir parlé à Jean-Philippe Tanguy, numéro 3 sur la liste de DLF mais “qu’à partir du moment où DLF ne veut pas du Frexit, on ne peut pas faire d’accord”.
Chez DLF, on confirme que Bertrand Dutheil de la Rochère a bien approché un de leurs représentants en ”évoquant la possibilité d’être 3e sur la liste en échange d’une somme de 400.000 euros” mais qu’il y avait “une différence majeure sur le Frexit”. » (Source : Le HuffPost)
Pourtant, selon Florian Philippot, la violente altercation sur CNews n’a pas eu lieu :
Fake news totale. On s’est à peine croisé.
Nos médias gagneront en crédibilité quand ils vérifieront leurs « infos » ou intox, ne serait-ce qu’en passant un simple coup de fil... https://t.co/klkDDSAZ18— Florian Philippot (@f_philippot) 8 mai 2019
Les moments forts du débat selon CNews :