Arthur Sapaudia est un jeune résistant anti-mondialiste et membre de la rédaction du site Égalité et Réconciliation, qui a déjà publié deux florilèges sur la question des rapports homme/femme. Il est aussi un observateur affûté des réseaux sociaux.
Rivarol : Existe-t-il une guerre des sexes à notre époque ? Au regard des différentes époques et civilisations, comment percevez-vous la place de la femme dans la société occidentale contemporaine ?
Arthur Sapaudia : La guerre des sexes existe depuis des décennies, depuis le féminisme bourgeois revendicatif, dirions-nous. Un saut qualitatif eu lieu avec le féminisme masculinisant qui, désormais, incite partout les femmes à prendre la place des hommes et – comble anti-féminin ! – les incite même à devenir des « hommes comme les autres », à grands coups de pilules et de chirurgies, pour le plus grand bonheur de Big Pharma.
La guerre des sexes est donc passée d’un assaut des féministes (juives et/ou lesbiennes pour la plupart, manipulées ou manipulatrices) contre les hommes (blancs), pour arriver aujourd’hui à une lutte intestine des femmes masculines contre les femmes (blanches) féminines, celles qui aiment les hommes et qui veulent procréer !
Pour compléter votre première question et répondre à la deuxième, je vous invite à vous reporter à la préface de Considérations sur les femmes :
« Force est de constater que le mouvement féministe contemporain, luttant contre l’"oppression des femmes par le mâle blanc hétéro de plus de cinquante ans", n’a jamais eu autant d’ampleur alors que paradoxalement la situation de la femme occidentale n’a jamais connu une situation aussi favorable. Inutile de rappeler ici que cette incroyable promotion du féminisme est le fait de certains de ces mâles blancs hétéros de plus de cinquante ans : les élites mondialistes.
En plus d’avoir monté, dans une logique d’ordo ab chaos, les communautés, les générations, les classes sociales ainsi que les orientations sexuelles les unes contre les autres, nos élites satanistes prennent un malin plaisir à provoquer la rébellion de la Femme contre l’Homme.
En outre, comme le prévoyait déjà le Dr Moebius à l’aube des années 1900 puis Alain Soral un siècle plus tard, le féminisme est désormais masculinisant et ses revendications totalement anti-féminines.
La stratégie est par conséquent la suivante : manipuler les femmes via l’adolescente – être doublement fragile – afin de lui faire haïr la Femme qui est en elle, sa féminité et son futur rôle de mère. Ceci allant parfois jusqu’à l’irréversible et suicidaire changement de sexe.
Cette manœuvre s’inscrit dans une volonté plus générale de stérilisation du monde blanc, de destruction de la famille et de la disparition terminale et de notre identité et de notre héritage.
Contre cette idéologie mortifère qui mène in fine à la théorie du genre et aux changements de sexes – donc aux mutilations irréversibles de pubères manipulés par des dégénérés – j’exhorte les femmes européennes, par le travail présenté ici, à renouer avec leur rôle imposé par la Nature, ou Dieu selon chacun : leur rôle fondamental de Mère. »
Vous avez étudié les rapports homme/femme de manière très éclairante. Quelles sont les plus grandes différences entre les deux sexes ?
Qui dit différence, dit inégalité. Il faut donc, dans les profondeurs de l’abîme, jeter cette idée d’égalité qui nous a été insufflée par des manipulateurs pervers. La lecture de Comprendre l’Époque d’Alain Soral permet d’éclaircir tout cela.
« On ne peut pas plus se demander si la "femme" est supérieure ou inférieure à l’"homme" que se demander si l’eau est supérieure ou inférieure au feu », dixit Julius Evola.
L’homme s’énerve et la femme boude ; l’homme tue et la femme torture (et rend fou selon Vulpillière) ; l’homme comprend et agit alors que la femme ressent et parle ; l’homme produit, la femme consomme ; l’homme invente, la femme singe ; l’homme, le père c’est la loi, la règle ; la femme, la mère, c’est la permission…
Vous le constatez, le sujet est bien trop vaste pour vous répondre en quelques lignes. Si j’ai tenu à publier des florilèges de textes et non un énième essai qui reprend les idées des autres, c’est parce que tout a déjà été écrit, et de quelle façon ! En tout cas, mille fois mieux que je ne le ferais avec mes propres mots… Vos lecteurs peuvent donc se rapporter au chapitre « Différences fondamentales » de mon florilège Différences et Complémentarité des sexes.
Quelles sont les complémentarités qui naissent de cela ?
On y vient ! Le couple. Ce que l’oligarchie mondialiste essaie de détruire ! Il faut lire Proudhon, Pie XII, Carrel, Miriano, Viguier, Delavier, etc.
Justement, piochons dans le florilège. Que dire de plus que Frédéric Delavier :
« En résumé, le pouvoir est pour l’homme la conquête du monde pour conquérir les femmes et ainsi transmettre la vie, pour la femme le pouvoir étant la conquête de l’homme pour vivre et transmettre la vie. (…) L’homme prend au monde pour donner à la femme, la femme prend à l’homme pour faire croître le monde en elle. Tout est échange énergétique, prédation et restitution. »
Et pour répondre un peu plus à votre question, je tiens à citer Amour et Mariage de P.-J. Proudhon :
« Plus la société se civilise, plus la dépense relative de la femme augmente : au fond, l’homme, content de réparer et entretenir sa machine, ne travaille que pour sa femme et ses enfants. La femme est un auxiliaire pour l’homme, parce qu’en lui montrant l’idéalité de son être elle devient pour lui un principe d’animation, une grâce de force, de prudence, de justice, de patience, de courage, de sainteté, d’espérance, de consolation, sans laquelle il serait incapable de soutenir le fardeau de la vie, de garder sa dignité, de remplir sa destinée, de se supporter lui-même. (...)
La femme est l’auxiliaire de l’homme, d’abord dans le travail, par ses soins, sa douce société, sa charité vigilante. C’est elle qui essuie son front inondé de sueur, qui repose sur ses genoux sa tête fatiguée, qui apaise la fièvre de son sang et verse le baume sur ses blessures. Auxilium christianorum, Salus infirmorum. Elle est sa sœur de charité. Oh ! qu’elle le regarde seulement, qu’elle assaisonne de sa tendresse le pain qu’elle lui apporte : il sera fort comme deux, il travaillera pour quatre. Il ne souffrira pas qu’elle se déchire à ces ronces, qu’elle se souille dans cette boue, qu’elle s’essouffle, qu’elle sue. Honte et malheur à lui, s’il faisait labourer sa femme ! Plus savante que les philosophes, la nature n’a pas formé le couple travailleur de deux êtres égaux (…).
Auxiliaire du côté de l’esprit, par sa réserve, sa simplicité, sa prudence, par la vivacité et le charme de ses intuitions. (…) La nature, qui ne crée pas de doubles emplois, a donné un autre rôle à la femme : c’est par elle, c’est par la grâce de sa divine parole, que l’homme donne la vie et la réalité à ses idées en les ramenant sans cesse de l’abstrait au concret ; c’est dans le cœur de la femme qu’il dépose le secret de ses plans et de ses découvertes, jusqu’au jour où il pourra les produire dans leur puissance et leur éclat. Elle est le trésor de sa sagesse, le sceau de son génie : Mater divinæ gratiæ Sedes sapientiæ, Vas spirituale, Virgo prudentissima. Auxiliaire du côté de la Justice, elle est l’ange de patience, de résignation, de tolérance, Virgo clemens, Virgo fidelis ; la gardienne de sa foi, le miroir de sa conscience, la source de ses dévouements : Fœdetis arca, Speculum justiticiæ, Vas insigne devotionis. »
Vous suivez la vie des réseaux sociaux pour le site Égalité et Réconciliation avec votre rubrique Une semaine sur Twitter. Vaste défouloir sous contrôle ou véritable espace de liberté, quelle est votre opinion sur le rôle de Twitter, devenu X, dans le débat politique ?
Quasiment tout se passe sur X ! Ce média est incontournable, tous les acteurs politiques l’utilisent et quasiment personne ne peut s’en passer pour le moment. Sachant qu’en plus, Musk est assez taquin et envoie facilement chier ses détracteurs bien-pensants, on se marre d’autant plus !
Le temps s’accélère et il n’y a pas une semaine sans que des dizaines d’événements importants à relater et à mettre en perspective n’adviennent. Événements souvent absents des canaux d’informations télévisuels, d’où l’importance du rôle de X dans la contre-propagande.
De plus, contrairement aux chaînes d’infos, on y retrouve du beau monde ! Des intellectuels qu’on ne risque pas de retrouver face à des politiques sur les plateaux télé…
Avouons tout de même que le compte de Boris Le Lay vient de sauter mi-novembre. Il faut dire qu’une armée de signaleurs est à l’œuvre et qu’il n’y allait pas avec le dos de la cuillère !
Le deuxième compte de Soral (le premier est interdit en France) est encore actif (Pour combien de temps ?). On y trouve tout de même encore Pierre Hillard, Youssef Hindi, Alain Escada, Yvan Benedetti et bien d’autres.
Donc contrairement aux réseaux sociaux de Meta (Facebook et Instagram) et à la télévision, X reste l’espace de liberté incontournable pour le grand public.
L’attaque du Hamas contre l’occupation israélienne a provoqué un déferlement de rumeurs et de bobards sur les réseaux sociaux. Pensez-vous que cela était un plan de communication construit pour légitimer la riposte israélienne ?
Peut-être, je ne sais pas. Il faut voir l’entité sioniste avec les lunettes de Laurent Guyénot : l’État israélien est un état psychopathe et il agit comme bon lui semble. Il n’a que faire du regard des goyim.
« Israël, l’État juif, est le psychopathe parmi les nations. Il agit envers les autres nations de la même manière qu’un psychopathe agit envers ses semblables. (…) La psychopathie collective d’Israël n’est pas génétique, elle est culturelle (…) elle vient en fin de compte du dieu jaloux inventé par les Lévites pour contrôler quelques tribus affamées lancées contre la Palestine il y a environ trois mille ans. Par son acte de naissance, Israël est la nation du dieu psychopathe. »
Je vous invite à écouter l’émission du 10 octobre d’ERFM C’est parti mon qui-QUI ?! #17 – « Comprendre le conflit israélo-palestinien » avec Alain Soral et Youssef Hindi pour plus d’éléments de réponse.
Comment analysez-vous les réactions totalement sidérantes de certains influenceurs de la scène de la « droite nationale et identitaire » en faveur d’Israël ?
Ces gens sont des lâches, des tièdes et des pleutres. Ou bien des vendus, ce qui revient au même. Craignant de s’attaquer aux causes, ils en font des tonnes sur les conséquences. Comment peut-on marcher derrière eux ?
De plus, les sayanim ont infiltré la droite nationale depuis de longues années. Il faut relire, entre autres, le texte de 2018 « Non au national-sionisme ! ».
E&R se farcie depuis des années ces influenceurs identitaires et pro-sionistes. Ce qui d’ailleurs nous a valu le sobriquet de « baboucholâtre ». « Si li siounistes ! » criaient-ils pour nous moquer. Eh bien oui, ce sont les sionistes ! QUI d’autres ?
Rappelons les paroles de Maurras :
« Comment espère-t-on en finir avec le moindre de tous nos maux, si l’on perd le courage de le nommer ? »
Très vite, les plus gros des bobards ont été dégonflés par les réseaux sociaux « dissidents ». Sommes-nous dans un point de bascule de la « guerre de l’information » ?
Comme pour la guerre en Ukraine en suivant Stratpol de Xavier Moreau, nous savions déjà toute la vérité, sur les réseaux sociaux, depuis le début. Tout va très vite et leurs mensonges, leurs attentats sous faux drapeau et autres couardises sont révélés par des spécialistes quelques heures seulement après leur annonce.
Pour sauver notre jeunesse (les boomers qui regardent encore la télé sont perdus et vont bientôt crever de l’injection), nous essayons d’être sur tous les fronts et donc sur un maximum de supports.
En réalité, il suffit d’éteindre sa télé et de nous suivre sur X, sur Telegram, sur TikTok, sur VK et évidement sur le site d’Égalité et Réconciliation pour ne pas se faire lobotomiser par la propagande et comprendre un minimum ce qu’il se passe, quels sont les rapports de force…
Brasillach, Bardèche, Cousteau et Rebatet sont morts et nous manquent terriblement. Il faut donc, en 2023, s’abonner à Rivarol, à Faits & Documents et à Réfléchir & Agir pour perpétuer la lutte !
En parlant de guerre de l’information, je tiens ici à mentionner la Rédaction de Combat d’E&R, qui nous livre des analyses journalières au vitriol, mordantes, hilarantes, et surtout gratuites ! Des journalistes chômeurs, quoi !