Il y a deux façons de voir le macho, et pas forcément une façon femme et une façon homme.
Pour les uns, le macho est une survivance d’un autre âge, celui des relations hommes-femmes d’avant le féminisme. C’est le type qui n’a pas évolué, pour qui la femme reste à la maison, si possible dans la cuisine, s’occupe des mômes la journée et du mari le soir.
Pour les autres, et c’est une définition plus fine, plus politique, c’est celui qui justement résiste aux assauts du féminisme déconstructeur, et qui veut rester viril dans un monde (occidental) où les hommes se féminisent à grande vitesse.
Il y a donc le paléo-macho et le néo-macho.
En réalité, des paléo-machos, et là on ne va parler que de la France (c’est différent au Pakistan), il en reste peu, c’est une survivance générationnelle. Des néo-machos, par contre, on en trouve de plus en plus, et dans toutes les générations. C’est la réponse intelligente au féminisme idiot, car il y a un féminisme intelligent, celui qui aime encore les hommes et qui désire que les hommes restent des hommes.
Les féministes idiotes, elles, veulent changer la nature humaine, en l’occurrence masculine : elles sont clairement castratrices et pour elles, tout ce qui vient de l’homme est mauvais. Et tout ce qui vient de la femme parfait, ou presque.
En ce sens, le paléo-féminisme était intéressant, car il tablait sur une revalorisation sociale de la femme, qui est aujourd’hui acquise (celles qui disent le contraire sont des menteuses). C’est le néo-féminisme qui divague, avec ses exigences totalitaires, et sa destruction à peine consciente du couple et de la famille.
La liberté totale de la femme mène à ça, et à la dépression. Que les femmes se rassurent, les hommes ne sont pas totalement libres non plus, ils ont des devoirs, à la fois sociaux et privés, et ne peuvent y déroger.
La politique agressive des néo-féministes nous fait penser aux sanctions de l’UE en général et de la France en particulier contre la Russie : elles produisent un effet boomerang décuplé. Ce sont les Français et les Européens qui souffrent économiquement, et beaucoup plus que les Russes, qui développent à la fois une autonomie salvatrice et des échanges multilatéraux extra-occidentaux riches de possibilités.
Heureusement, les néo-féministes sont une chose, la réalité des femmes en est une autre : la femme du quotidien préfère un néo-macho à un homme féminisé, avec qui elle va très vite s’ennuyer... ou le tromper, tout en conservant l’avantage économique, car en général, dans le foyer, l’homme donne carte blanche et carte bleue à la femme.
Si les hommes reprenaient leur argent, bien des femmes seraient dans la merde. Donc la domination par l’argent, beaucoup de femmes en sont heureuses. C’est un contrat, voilà tout. On n’ira pas jusqu’à dire que c’est « ton salaire contre mon cul », car il y a de l’amour, heureusement. Chacun donne ce qu’il peut donner à l’autre ! Un bon couple, c’est du gagnant-gagnante.
Dans la vidéo suivante, Kentra interroge justement des (jeunes) femmes sur le couple aujourd’hui, et sur leur attitude face aux machos. Avant de regarder, on n’oublie pas cette vidéo qu’on a diffusée un jour (on la retrouvera, juré) sur 5 copines qui parlaient des mecs. Elles étaient toutes féministes (c’est quasiment obligatoire), et dans le tas, l’une avouait quand même qu’elle rêvait qu’un mec la « colle contre le mur ».
En interdisant toute « brutalité » (dont la définition s’est durcie depuis MeToo) aux hommes dans la séduction, beaucoup de femmes se sont tiré une balle dans le pied, c’est le cas de le dire !
Kentra : « Tu préfères plutôt un profil d’homme gentil ou un petit peu macho sur les bords ? »
Brune : « C’est difficile comme question, parce que moi je suis italienne et c’est vrai que les Italiens, ils sont un peu machos. Enfin, un peu moitié-moitié. J’aime l’homme qui, enfin, il est sûr de soi, et il a pas peur de me parler, mais avec respect. »