Gisèle Halimi a été l’avocate des causes anticatholiques (pro-avortement et pro-dépénalisation de l’homosexualité) et antifrançaises (pour l’Algérie contre la France) des années 60 et 70. Partout et toujours, elle a combattu et le patriarcat, et la patrie. Deux bonnes raisons d’entrer au Panthéon des grands hommes, la France reconnaissante.
Brut, la chaîne de propagande socialo-sioniste sur le Net, a fait le portrait de Gisèle en combattante des libertés sur une boucle de piano émouvante, mais un peu lassante à la fin :
Gisèle Halimi vient de mourir à l'âge de 93 ans.
Le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l'homosexualité... Elle a consacré sa vie à défendre ces causes. Voici son histoire. pic.twitter.com/IlFOnRKxIE
— Brut FR (@brutofficiel) July 28, 2020
Pour tout cela, pour avoir fait avancer le progressisme et reculer le catholicisme et le nationalisme, sans oublier le patriarcat, le jeune président Emmanuel Macron, qui fait de temps en temps des concessions à sa gauche, surtout quand ça ne lui coûte rien, envisage de panthéoniser l’avocate morte (à 93 ans, quatre jours après la fête nationale).
Cette proposition bizarroïde vient en fait, nous dit France Info (qui a eu la grâce du scoop présidentiel), de l’immense historien socialo-sioniste Benjamin Stora qui est en train de pondre un gros rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Comprendre anti-colonisation, anti-France et pro-Algérie.
Et comme Gisèle a été l’avocate d’une poseuse de bombe du FLN, qui a été torturée et violée par les paras, la panthéonisation s’impose d’elle-même. Mais il n’y a pas que Stora dans le coup, il y a aussi les féministes, qui veulent leur mère au Panthéon :
La panthéonisation de Gisèle Halimi était réclamée par des collectifs féministes et des élues qui militaient en ce sens depuis août 2020 sans sembler être entendus. « Il y a très peu de femmes au Panthéon, et encore moins de progressistes. On trouve que ce serait un beau symbole qu’elle puisse y rentrer », avait notamment déclaré Raphaëlle Primet, élue communiste au conseil municipal du 20e arrondissement de Paris.
Normalement, la dynamique mondialiste voudrait qu’après avoir respecté le quota de femmes, le Panthéon intègre quelques grands transgenres. Ceci étant dit, on ne connaît pas encore de grand transgenre. Mais ça viendra. Il y a peut-être la Levine, mais elle ou il est américain.
Ainsi, après Simone Veil pour son avancée progressiste contre la natalité française (moins 200 000 naissances par an depuis 1975), au tour de l’avocate antifrançaise d’approcher l’Éternité. Hélas, tout le monde a l’air d’oublier Pierre Bénichou, qui a disparu dans l’indifférence presque générale, alors qu’il faisait rire les convives lors des dîners en ville (en ville, c’est Paris) et les auditeurs de Ruquier avec ses histoires de fesses. Ce sympathique paresseux, mort à 82 ans le 31 mars 2020, mériterait lui aussi le Panthéon, pas pour avoir réduit la natalité ou affaibli la France, mais pour avoir donné de la joie aux gens. Serait-ce parce qu’il est un homme, presque blanc de surcroît ?
Le drame de Pierre Bénichou
Sur la fin, Pierre n’avait plus toute sa tête, et ses amis se moquaient allègrement de lui en toute impunité :
Malgré ce genre de sortie difficile, Pierre a encore sa chance, mais une certaine Delphine (toujours vivante) peut encore lui passer devant : c’est la présidente de France Télévisions, le groupe audiovisuel qui fait à mort la propagande du progressisme, cette pieuvre aux sept branches : féminisme, homosexualisme, anticatholicisme, sionisme, immigrationnisme, libéralisme et antiracisme.
Quelque chose qui va compter dans une éventuelle panthéonisation de Delphine, c’est sa dernière trouvaille, en pleine capilotade de la culture française : une nouvelle chaîne culturelle baptisée CultureBox ! Un nom curieusement américanisé, en plus on rappelle à Delphine qu’il y a déjà Arte pour la culture, mais c’est pas grave. Le Figaro a eu la primeur de l’information :
« Nous avons décidé de lancer une chaîne pour soutenir la culture, reconnecter les artistes avec leur public et donner une exposition maximale à tous les arts en ces temps de fermeture des salles de spectacles. France Télévisions s’est mis en « mode commando » pour lancer cette chaîne début février. Nous avons démontré que nous étions capables de lancer une chaîne info en neuf mois, de transformer France 4 en salle de classe en une semaine et aujourd’hui, nous allons lancer une chaîne TNT en quelques semaines. C’est une immense fierté de soutenir ainsi, à notre échelle, un secteur aussi durement touché. »
Et quand le journal de la droite centriste bourgeoise demande si la chaîne a vocation à être pérenne, Delphine répond :
« Je ne pense pas, car nous n’avons pas les moyens de proposer une chaîne pérenne. Nous sommes là pour soutenir la culture pendant le confinement. Après, j’espère que tous les lieux de cultures rouvriront leurs portes. »
D’accord, mais si le confinement se met à durer, qui va financer cette chaîne ? On n’en saura pas plus. Sinon, on a eu une idée de lumière pour fourrer tous les méritants dans le Panthéon, où Victor Hugo et ses potes commencent à se sentir à l’étroit : agrandir le bâtiment, ou alors bâtir un Panthéon moderne en banlieue (demander à l’inévitable Roland Castro, qui du coup pourrait y gagner sa place aussi), par exemple dans une ancienne usine. On pourrait alors caser et Simone, et Gisèle, et Pierre !