Le cumulard socialiste Christophe Castaner, député-maire de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), également vice-président du Conseil d’orientation de la participation, de l’intéressement, de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié (COPIESAS) vient de découvrir toute la beauté de l’art de rue.
Sur le mur de sa villa, une phrase : « Je suis un enculé », découverte par sa fille qui rentrait du lycée.
Reprenant un air connu, M. Castaner a tweeté :
Au retour d’une réunion de travail à Matignon, il s’est aussi fendu d’un communiqué sur son blog, dont voici un extrait :
« J’ai ressenti de la colère certes, mais aussi de la peur, peur pour les miennes, peur de ne savoir jusqu’où la bêtise de certains peut s’arrêter ».
Un champ sémantique de la peur certainement dû à une trop forte proximité avec Valls, qui depuis quelques semaines, fait part de son épouvante à qui veut encore bien l’entendre...
À quelques jours des Départementales, le député PS n’a pas pu s’empêcher d’essayer de susciter la sympathie, surfant sur cet incident et faisant un lien avec sa récente volonté de « défier les députés du FN »... En fait de « défi », M. Castaner avait accusé les députés FN et RBM Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard d’avoir boycotté la minute de silence observée et La Marseillaise chantée à l’Assemblée nationale, suite aux attentats de Charlie Hebdo.
Il s’agit en fait d’une photo prise lors du discours de Manuel Valls, les deux députés incriminés n’ayant pas souhaité se lever, car comme l’a expliqué M. Collard :
« Je ne me lève pas pour un ministre qui se fait applaudir par sa claque et sa clique ».
Gravement diffamé, il va porter plainte contre Castaner.