Bien que nous n’y puissions rien, puisque « Être amoureux est une maladie qui n’a pas de médicament, on l’attrape on se demande encore comment », ce n’est pas être amoureux qu’il faut être, mais aimer. Si vous aimez l’autre, pour son plus grand bonheur et « qu’elle » se barre avec un Pierpoljack plein de conneries dans ses bagages mais que cela la rend heureuse, à l’aimer, vous devriez être heureux pour elle. Satisfait. Transporté...

L’amoureux éconduit, lui, est toujours le baisé de l’histoire : une de ces baises qui n’offre aucun plaisir. C’est même l’inverse. Il en est de même du passionné ou de son pendant au féminin : car dans les deux cas, c’est le pathos qui brûle. Il s’en fait des drames jusqu’aux tragédies.

Alors, pour limiter toute souffrance, pour vous détacher, il faudrait avant tout que vous sachiez ce qu’il en est pour vous lorsque, dans la même phrase, vous passez de : « Quand vous avez été vraiment amoureux, à en mourir, [...] et que celle que vous aimez ou avez aimée va finir [...] ». Qui est l’émetteur, qui est le récepteur, qui aime qui, qui aime quoi ? Vous aimez l’autre (dans le sens où c’est vous qui donnez) ou vous aimez le ressenti qu’elle engendre chez vous (dans le sens où c’est elle qui vous apporte - malgré elle) ? Ce n’est pas la même chose...

L’amour n’est-il pas une invention humaine pour justifier l’instinct de la procréation qui n’est pas nécessairement compris ?
Et ceux qui aiment Dieu ? Comment font-ils que « l’objet » de leur amour est invisible, impalpable et pour autant omniprésent ?
L’amour, c’est inconditionnel. Être amoureux nécessité la présence de l’autre : ça n’est pas l’aimer...

Plus loin, il me semble que vous confondez puritanisme et pudibonderie...
Initiez-vous au stoïcisme ou au tantrisme pour acquérir une forme de détachement.
Courage, cela va passer.

L’"amoureux" n’est-il pas l’éternel couillon ? La vie c’est pas du Shakespeare ! Avez-vous lu le livre de Weininger "Sexe et Caractère" ?
C’est contradictoire de chercher chez la femme de hautes valeurs et de la suivre dans un sex-shop...
Si on prend l’amour courtois (ce qu’il s’est fait de plus évolué en amour paraît-il, et c’était en France, cocorico !, pas en Angleterre), celui-ci n’a été possible qu’à la condition d’une certaine société aux bonnes moeurs, avec un ordre vertical, patriarcal et religieux...

On a changé d’époque ? (grâce à nos amis anglo-saxons) -> donc la femme suit le moule ! Elle prend la forme qu’on lui dit de prendre. Donc au lieu de suivre à chaudes larmes, soyez le guide. Et lisez.

Les Occidentaux intelligents devraient se chercher avant tout des femmes pieuses. Il faut éviter les narcissiques et les romantiques (exaltation de l’’égo) et donner priorité aux femmes qui veulent enfanter et qui considèrent que leur devoir premier est leur foyer ! Vos grands-mères étaient ainsi, mais elles sont trop vieilles ! Les Blanches sont irrécupérables à 80 pour cent, contrairement aux Asiatiques, Africaines et les Russes de la Russie profonde ...

Je te comprends bien. Moi, c’est quand je me suis mariée que j’ai eu mon premier choc. Après trois mois de mariage, je découvre mon mari en flagrant délit d’addiction au porno. PAAAF ! Un écraseur absolu de tout l’idéal d’amour que je me suis imaginée comme une sotte Emma Bovary. Et comme toi, depuis, j’ai visionné tous les hommes comme étant ainsi. Et je découvre que mes amies, ma soeur, ses amies ont le même souci. Des maris accros au porno, fascinés par la dégénérescence et la misère sexuelle.
Autant dire que l’amour idéal n’existe pas. Ce n’est qu’une illusion que l’on cristallise à travers l’enfance, la jeunesse et qui se brise à un moment, pour une certaine raison ou pour une autre.
Peut-être que le problème, c’est d’être trop bon, trop con.

@ anonyme,

J’ai une question toute bête : qu’est-ce qui, dans votre idéalisation de l’amour, ou le conditionnement éducatif qui a été le vôtre sur ce sujet, fait que vous arrivez à mettre dans le même panier (ou à ne pas dissocier) porno, sexe et amour ?
Ou pour extrapoler : il pourrait se trouver un gus accro au porno belge et aimant sa femme, indiscutablement pour répondre à ses attentes dans le seul but de la rendre heureuse, tout en pratiquant l’acte sexuel et toutes ses mises en condition (qui relève du quotidien) de manière tantrique, tandis qu’il pourrait se trouver un gars accro à la photo, qui n’en aurait rien à secouer que sa moitié attende sous la pluie, s’emmerdant comme un rat mort, que mÔssieur ait fini de photographier "sa" série d’éclairs afin de frimer sur Instagram, pour ensuite la prendre à la hussarde, l’affaire de deux minutes, à l’instant où elle quitterait ses serpillières lui servant de guenilles, une fois rentrée à la maison. La claque sur le cul pour dire qu’il est temps qu’elle aille préparer la bouffe, pendant que notre loustic prendrait un bain chaud pour se délasser de sa journée harassante sous les caprices de la météo : avec comme pousse-café, le match de foot et bobonne à la vaisselle.

@Anonyme
Arrêtez de raconter n’importe quoi
Votre cas n’est pas une généralité
Je me suis marié avec ma femme, on vivait dans le même monde que vous, télé, éducation nationale, ville, mode , ma femme a arrêté de bosser et est devenu femme au foyer, etc... Et d’un commun accord on est parti en campagne, on a jeté notre télé, on a fait plein de gosses... l’amour, le mariage c’est un projet commun, un contrat, y’a des règles , mais si vous mettez pas toutes les chances de votre côté, c’est voué à l’échec
Un projet, un mariage, ça se fait à deux
Et il y a des efforts à faire
C’est un travail commun et personnel de lutter contre ses propres défauts, travers...
On a tous des travers dû a cette société

Un vieux proverbe dit :
Qui se ressemblent , s’assemblent
Reprocher à la société ou au système nos propres choix, n’est-ce pas facile, n’est-ce pas se mentir et mentir aux autres ?
Reconnaître qu’on s’est trompé, c’est déjà un grand pas, non ?
Assumer notre vie passé, nos choix, nos erreurs ?
C’est déjà une preuve de maturité, non ?
Amicalement !

Il faut parfois rire des choses pour ne pas en pleurer.
La raideur doit rester privée, même celle des moeurs

Goy pride,
Nous n’avons pas à avoir honte d’être blancs ! Par contre, nous pouvons avoir honte d’avoir élu ou accepté nos dirigeants actuels qui sont aux trois quarts complètement dégénérés et obnubilés par le sexe, sous prétexte de liberté, de modernité, et du lamentable "j’ai le droit à"...

Détrompez vous ! Il y a Russie et Russie. Les femmes de Moscou et des villes "occidentalisées" russes sont décadentes, cessez ce mythe sur la Russie. Au fin fond de la Creuse, je vois mal la paysanne jouer avec des sextoys mais pourquoi pas ! D’ailleurs, pourquoi les russes ne sont pas appelés "occidentaux", c’est un mystère...